Le ministère de l'enseignement supérieur et universitaire de la RDC avait décrété la clôture officielle de l'année académique le 16 septembre. Et la ministre de l'ESU a ouvert officiellement l'année académique le 28 octobre. Mais que se passe-t-il sur le terrain dans différents instituts et universités? Certains établissements ont effectivement commencé l'année. J'ai un neveu inscrit en premiere année de droit, qui se lève tous les jours à 4h du matin pour se donner la chance d'obtenir une place assise dans l'amphithéâtre. D'autres en sont encore aux examens du deuxième semestre jusqu'en décembre, suivi de délibérations, proclamations, recours, repêchages, etc. Ce qui rend impossible l'ouverture effective avant janvier 25. Certains instituts ont procédé dans la précipitation à des collations de grades avant même que des étudiants aient fini les examens. Situation confuse. Il fallait obéir aux instructions officielles. Je ne parle que de ce que je sais et des cas pour lesquels je dispose des preuves. Dans certaines universités, seules quelques facultés sont ouvertes. Dans certains instituts seules quelques sections fonctionnent. Le vrai problème est bureaucratique. L'agenda du ministère ne correspond pas à l'agenda des établissements qui sont sous sa tutelle. Il se remarque un souci d'organiser le calendrier académique en conformité avec les autres écoles du monde et de régulariser le fonctionnement de ce secteur. Ce qui est à son honneur. Cependant, vu de l'intérieur, le ministère de l'ESU semble détaché des réalités qui se vivent sur le terrain dans les établissements supérieurs et universitaires. Une consultation et une feuille de route auraient pu corriger ces lacunes. Il y a lieu de croire que les choses se passeront mieux l'année prochaine.
Juste après avoir publié ce texte m'est parvenue du secrétariat général académique une circulaire fixant le calendrier des activités relatives à l'ouverture de l'ISP Kenge au 2 décembre et le début des cours L1 LMD au 9 décembre 2024. Toutes les formalités administratives sont donc réduites à ce weekend. Le suspense est levé, nous sommes fixés. Tout est bien qui finit bien.
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