Vu la crise sécuritaire et l'invasion des terrotoires des Nord et Sud Kivu par les rebelles du M23 et l'AFC, des questions se posent de plus en plus sur l'avenir politique et du pays et du président congolais actuel. Ai-je une opinion personnelle? Je ne crois pas. Et même encore elle ne serait pas pertinente. Comme tout citoyen, je défends les intérêts supérieurs de mon pays, pas forcément ceux du président en place dont l'action pourrait ne pas répondre à mes attentes. Le pays reste, les individus passent. De ce point de vue, je reste un observateur apolitique, un littéraire qui lit les cartes de l'histoire. Voyons ce que montre le scénario actuel, vu par moi bien entendu.
Le président congolais actuel est arrivé au pouvoir à l'issue des élections de 2018 et l'a conservé en 2023. Son collistier V Kamerhe avait à l'époque annoncé une alternative en sa propre faveur en 2023. Cela ne s'est pas réalisé, le voilà a la tete de l'Assemblee. De l'autre côté il y avait C Naanga qui l'avait proclamé président et J Kabila à qui est attribuée la première passation de pouvoir pacifique dans l'histoire de la RDC. Il ne faudrait pas oublier la coalition Lamuka de M Fayulu, JP Bemba, M Katumbi et A Muzito. Des alliances qui se font et se défont. Des accords se signent sub secreto et se désagrègent. Il ne faudrait pas non plus oublier P Kagame et son M23. Malaxez toutes ces cartes, posez-les sur la table: Alea iacta est. Les dés sont jetés, rien ne va plus comme on dit au Casino. Toutes les réponses se trouvent dans ce brouillage de cartes. Pas de confiance en qui que ce soit,
La stratégie des maîtres du monde reste la¹ même. Rébellions, guerres, chaos, déplacements massifs, forces d'interposition. Une véritable recette de mise sous tutelle. Néocolonialisme ou balkanisation? Les groupes d'intervention sont à pied d'œuvre pour offrir les bons offices de pacification. Cela s'est passé en Côte d'Ivoire, au Niger, au Mali. En Libye, en Yougoslavie, au Soudan. Les armes lourdes ont tonné partout. Des personnes (femmes, enfants, jeunes et adultes de tout âge) ont été tuées massivement sous les yeux impassibles de la communauté dite internationale. A se demander à quoi riment ces missions de paix si elles sont incapables d'éviter ces massacres et crimes horribles? Pourquoi la population n'est-elle pas protégée contre des tueurs violeurs et terroristes? Selon la Constitution il revient au président commandant suprême des forces armées d'assurer la paix et l'intégrité territoriale. C'est à cette croisée des chemins que se trouvent présentement la RDC et le président actuel. A suivre.
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