Du 9 au 10 décembre 2010, j'ai eu le plaisir et l'honneur de participer au colloque international sur "Epistémologie de la complexité et ses enjeux pour l'Afrique", organisé à Kinshasa à l'occasion de l'inauguration du Centre Régional d'Etudes fondamentales et d'Epistémologie Complexe Edgar Morin. J'y suis allé pour y apporter ma contribution et pour rendre la pareille à Jean-Chrysostome Akenda qui avait, en 2006, participé au colloque Léopold Senghor organisé par mon département à Cave Hill Barbados.
Ce colloque de très grande qualité scientifique m'a certes permis de me retremper dans la pensée complexe d'Edgar Morin, mais surtout de retrouver mon pays dans son répulsif et fascinant chaos, de revivre la réalité quotidienne de mes compatriotes. Bien organisé, le colloque était sous le haut-patronage du Premier Ministre Muzito représenté à l'ouverture par un Vice- Premier Ministre. Le mot du Ministre de l'éducation Mashako a retenu mon attention par la lecture qu'il a dressée de l'histoire intellectuelle du Congo. La présence des évêques Msgrs Edouard Mununu de Kikwit et Louis Nzala de Popokabaka a montré l'importance de l'événement. Pour la petite histoire, Mgr Nzala est revenu express pour suivre mon humble intervention; ce geste m'est allé droit au coeur. Le Seigneur lui en revaudra. Le centre est affilié à l'Université de Kikwit nouvellement agréée, non pas à l'université de Bandundu.
En dépit de quelques retards et quelques absences habituels à ces genres de manifestations, le programme a été bien respecté. Je ne peux que vivement féliciter les organisateurs pour ce travail de longue haleine. J'en profite pour suggérer au CRECEM d'ouvrir un site internet.
Dans les coulisses, j'ai pu retrouver des aînés (les évêques précités, les abbés Dominique Kahang', Théodore Mudiji, Faustin Mapwar), des congénères et cadets (Ruffin Mika, Marc Mutombo, François Mabwisi svd, Ambroise Longi) et faire la connaissance de collègues (Emmanuel Malolo, Willy Okey, Cyprien Bwangila sj, Emmanuel Banywesize, Marcous Bindungwa, Frédéric Kinkani, etc.) L'ambiance était très sereine et conviviale. Coup de chapeau, les amis, et longue vie au CRECEM-Afrique!
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