Après le Tunisien Ben Ali, le tour de l'Egyptien Hosni Moubarak est venu. La rue est en effervescence. Comment s'en sortira-t-il? Maître de la situation, pour répondre aux manifestations et aux pillages qui envahissent l'Egypte, l'inamovible président ne trouve pas mieux que de nommer coup sur coup un vice-président et un nouveau premier ministre. Entre-temps, chars et avions de guerre sillonnent terre et ciel pour maintenir le pouvoir sur Nil des Pharaon. L'histoire se souviendra qu'il était vice-président avant d'hériter du poste laissé vacant par Sadat assassiné. Ce poste supprimé de vice-président est restauré trente ans plus tard par la force des choses. Imaginez Obama le supprimer aux USA. Point commun entre les nommés, c'est tous des militaires. Qu'adviendra-t-il de Gamal, le fils dauphin longtemps préparé pour succéder à Papa? Le sang des innocents coule déjà, et à flots.
Ecroulement du "mur de Berlin africain" ou une nouvelle méthode pour chasser les dictateurs? Quand la démocratie classique s'avère inutile, le peuple se charge de brouiller les cartes et prend en mains sa destinée. Seulement, attention au chaos! Qu'on se le répète, la prise de la Bastille ne fut pas l'oeuvre d'une gérontocratie politique.
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