Alors que l'Ivoirien Gbagbo s'accroche à un pouvoir qui ne lui est pas reconnu par la communauté internationale, le Tunisien Ben Ali déguerpit de Tunis pour l'Arabie Saoudite avec plus d'une tonne d'or pour le compte de son épouse. Allez-y voir d'où lui sont venus ces lingots. Des cas de figure inimaginables. Les passations de pouvoirs sont sujets à multiples élucubrations intellectuelles. Qui a dit que l'époque de sinistres dictateurs est passée? La dictature sous les formes les plus déguisées a encore une cinquantaine d'années devant elle, le temps qu'il faut aux Africains pour s'imprégner de la culture démocratique et se débarrasser des simulacres comédies constitutionnelles.
Je l'ai dit et le répète. La faiblesse de l'Afrique réside dans l'inanité de ses institutions établies. La chose publique, c'est une marmite creuse et sans profondeur. Que dis-tu là? Bougre qui as des yeux et ne vois pas! La démocratie est un exercice de l'Occident pour l'Occident. Les Africains s'y essaient comme des enfants égarés dans le préau de l'école. Il est temps de créer une structure de pouvoir authentiquement africaine. Sinon, le théâtre sanglant continuera avec son lot de victimes propiciatoires et de sacrifiés sur l'autel du pouvoir. Démocratie, vilain mot! Silence, on taille la constitution sur mesure... non, on tue. Je pense à mon feu prof de logique, le Père Van Iseghem sj commentant les astuces du plagiat. Tous les dictateurs ont taillé, les apprentis dictateurs n'y dérogent pas. Parlez-moi encore de démocratie!
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