27 déc. 2024

Un mois de décembre horrible

Les morts ne cessent de s'ajouter à la liste de mes proches. Pas moins de neuf personnes sont dans les morgues actuellement.  Du jamais vu de mon vivant. Un ami me disait que les informations circulent vite à cause des réseaux sociaux, mais les morts n'en sont pas moins ni plus nombreuses. C'est que la réalité de la mort est là, plus que jamais présente dans mon environnement. Pendant que j'écris ces lignes, deux personnes de mes connaissances sont sérieusement malades... tout est encore possible. Prière spéciale pour leur guérison. 

Le problème est que les nôtres sont partagés lorsque deux deuils ou levées de corps tombent le même jour. Le critère du degré de proximité jouerait dans le choix à faire. Ce qui aura pour conséquence de nuire aux relations familiales ou amicales. Pour plusieurs raisons, on a beau être parents sans qu'on soit proches. La vie réelle est la réponse. Il y a des familles qui ne se reconstituent que le temps d'un deuil ou d'un enterrement. Ou dans les cas heureux le temps d'une fête de baptême, communion, mariage ou réussite. Cela se vit. Des fois, on est là sans se rencontrer ni se voir.... on s'évite. on s'ignore. On est là parce qu'on est obligé par la force des choses. Qu'en dira-t-on si on ne me voit pas? Les cas de figures sont légion. Le principe est simple: on va à l'enterrement de la personne la proche en termes de parenté. Vrai des fois une personne amie est plus proche qu'un parent. Le reste pourrait se négocier ou justifier. Une absence est vite remarquée, perçue et commentée. Parfois des circonstances individuelles motivent certains comportements.  C'est complexe. 

Il ne me reste à prèsent qu'à m'unir dans la prière avec mes proches et ma famille pour pleurer nos défunts. Que leurs âmes reposent en paix.  Condoléances mutuelles. Nous sommes ensemble en cet horrible mois de décembre 2024. Pitié Seigneur


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