Ce 19 mars 2020 s'est éteint un géant de la musique congolaise de l'autre rive: Aurius ou Aurelus Mabélé. Relativement peu connu de notre côté du fleuve, Mabélé a obtenu un succès exceptionnel au Congo Brazza, en Afrique de l'Ouest et aux Antilles françaises. Je me souviens avoir entendu sa musique pour la première fois à Paris dans in cabaret afro-caribéen où m'a amené un spiritain haïtien qui l'adorait, surpris que je ne le connaisse pas. Je l'avais pourtant déjá vu à la télévisio. Je me souviens d'un rare concert d'Empire Bakuba où il fut invité à se produire avec Pépé Kallé, Dilu et Matolu. A chacun de mes passages en Guadeloupe et en Martinique j'ai été copieusement servi de la musique de ce génie du spectacle et du soucous. Son parcours est pareil à celui de mon ami Kanda Bongo Man. A un colloque de l'AUF, des collègues haïtiens m'ont surpris en scandant "E mame loketo". Mais la personnage de mon entourage qui évoque volontiers Aurelus Mabélé, c'est Hélène Zamor. Alors là, elle l'adore. Selon sa fille qui a livré l'info, Aurélus Mabélé est mort de suite d'une infection du coronavirus. Vous comprendrez que mon premier geste, à l'annonce du décès, a été de transférer le message à Hélène.
Va en paix Mabélé! Un artiste ne meurt jamais. Son oeuvre reste gravée dans les coeurs des mélomanes et admirateurs qui écoutent et regardent ses spectacles.
Repose en paix l'Artiste!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire