Guerres et insécurité s’intensifient dans le monde. Tous les continents sont touchés. La violence est présente partout. Tuer, tuer, tuer toujours plus de monde. Massacrer l’ennemi avec la cruauté la plus terrible et inhumaine. Aux guerres citées par M Macron, j’ajouterais volontiers les troubles maintenus depuis trente ans dans l’Est de la RDC où l’insécurité s’est intensifiée à la suite de la montée du FPR au pouvoir. Voilà un tableau peu reluisant du monde actuel. A quoi sert l’ONU? Pourquoi ne réussit-elle pas à rétablir la paix entre les nations, laquelle paix justifie pourtant sa raison d’être? Autant de questions difficiles à comprendre, sans réponses.
La tension monte entre les deux Corée; on apprend que celle du Nord s’est déjà engagée aux côtés des Russes dans la guerre qui oppose celle-ci à l'Ukraine. L’Ukraine envahie il y a deux ans par la Russie occupe désormais une partie de la Russie. Israël en guerre contre le Hamas, Hezbollah, pilonne Gaza, Beyrouth, le Liban, et bientôt l’Iran avec une violence inouïe. La situation s’embrase. La violence à outrance. Je ne vois pas dans ces conditions de paix possible entre Israël et ses voisins, hélas. Du moins pas dans l’immédiat tellement la haine est forte entre ces peuples. Les nombreuses rébellions en Afrique, en Asie et en Amérique n’offrent aucun espoir de paix durable. Les cessez-le-feu négociés ne sont jamais respectés. La paix adviendra le jour où tous ces guerriers déposeront les armes, pense-t-on naïvement.
La paix en d’autres termes n’adviendra jamais. Des milliards des dollars sont investis dans les industries d’armement qui prospèrent en fonction des guerres. Ces industries étant des entreprises économiques et financières au même titre que les fabriques des denrées alimentaires ou pharmaceutiques, les guerres continueront éternellement. Pas de mystère. L'expression "qui veut la paix prépare la guerre" est en elle-même une déclaration de guerre. Lorsque je vivais en Suisse, des activistes luttaient pour l'avènement d'une "Suisse sans armée" alors que dans chaque maison il y a au moins un fusil. Tout adulte suisse est soldat, effectue son service militaire, possède son arme à la maison, peut être mobilisé en cas de guerre. Jamais il n'a été exigé que la fabrication des armes de guerre soit arrêtée, car c'est une des ressources importantes de devises comme le chocolat, les montres pour ce pays qui abrite des institutions de l'ONU. La guerre est une réalité au quotidien. Elle est là et peut surgir n’importe quand et n’importe où. Et peu de choses suffisent pour la déclencher. La paix même si elle adviendra sera hypothétique, fluctuante et éphémère. L'homme par nature est enclin à la violence, à l'adversité, au conflit.
Observez l’escorte d’un président de république sur les artères de la capitale où il a été élu à ?%. Il est accompagné d’un bataillon de guerre pour se protéger de son propre souverain primaire. Est-ce moi seul qui vois cela? Certains présidents exhibent sans vergogne leurs revolvers, entourés de leurs gardes-corps. Ces escadrons de la mort constituent une véritable machine de guerre, sans coeur, menaçante et entraînée au carnage spontané. La violence n’est pas voilée ni dissimulée, elle est là. Les embryons du conflit armé sont présents dans le sérail du pouvoir. Commander in Chief, ça veut dire quoi? Voilà une rhétorique belliqueuse qui ne dit pas son nom.
La puissance d’un pays se mesure à l’aune des armes, donc de la guerre. Est puissant le pays qui dispose des armes les plus sophistiquées. En fait, le vrai pouvoir, c’est la capacité de frapper l’ennemi, en commençant par son voisin immédiat. Observez bien autour de vous. La littérature m’a appris à lire le texte par son non-dit qui est en réalité le dit. Les mots mêmes du texte sont par leurs agencements indicateurs de l'interprétation du texte, de la découverte du dit... sans surprise. Le langage national a été de tout temps le vecteur d'une rhétorique de la guerre. Et le monde entier est englué dans ce discours. Guerres et insécurité trouvent leur fondement au sein-même des institutions qui sont censées les éviter, les négocier ou les gérer. Imposées par l’histoire, elles créent l’histoire des héros conquérants et le destin des grandes nations. Comme quoi, "petit poisson deviendra grand". Kadogo!
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