8 - 19 juillet 2013. De Rome Fiumicino, je suis reparti en Allemagne via Zurich Kloten, plutôt que Francfort par besoin de commodité; autrement, je serais arrivé à 1 heure du matin à Tuttlingen. Le séjour à Wurmlingen a été serein, calme et réconfortant. J'ai repris mes marches habituelles dans la nature.
Depuis lundi 15 juillet, je me trouve en Suisse à Matran. J'ai été accueilli à la gare de Fribourg par Shemsi Husser qui m'a conduit à Gurmel pour quelques heures avant que Joël ne m'amène à Matran. J'ai ainsi pu jouir du plaisir de faire connaissance avec Timéo, le fils de Maloë: il a deux ans, il est adorable et intelligent; surtout, il joue au basket avec une dextérité étonnante. Un prochain professionnel de la NBA.
A mon arrivée chez l'abbé Modeste Kisambu m'attend une surprise. L'abbé Ignace Matensi que je croyais en Allemagne s'y trouve. Quelles retrouvailles! On a dormi après 1 heure du matin. Grasse matinée pour nous, sauf pour Modeste qui doit assurer ses services habituels. Le mercredi, on fait une excursion à Vevey sur le Lac Léman jusqu'en France voisine de l'autre côté. Sur le chemin de retour, on fait un détour vers Ecône, le fief du schismatique Mgr Marcel Lefèvre. Je n'y avais jamais été du temps de mes études à Fribourg bien que je sois plusieurs fois passé par Sion. Très belle journée.
Ce jeudi, nous sommes rejoints par les abbés Ignace Pesa et César Mawanzi, venus tous deux de Pfäffikon dans le canton de Zurich. Retrouvailles émouvantes avec Ignace que je n'ai plus revu depuis près de vingt ans. L'ambiance est fraternelle et conviviale. On parle de tout, on rit beaucoup. Ces jeunes nous surprennent avec une chanson en kikongo intitulée "Tata Monseigneur tufingila". Chantée a capella, elle donne "Tata Monseigneur tufi... (répétée trois fois) Tata Monseigneur tufingila....". Assez pour un prélat impatient et primesautier de menacer de suspendre a divinis immédiatement son maladroit curé qui a organisé l'accueil! On a beaucoup ri, évoqué des souvenirs lointains. Les deux jeunes gens sont repartis vers 21 heures.
Au moment où j'écris ces lignes, Mbuta Ignace vient de prendre la route pour l'Allemagne, via Basel, Frankfurt; il a une messe de mariage demain. Quant à moi, il me reste à revoir quelques familles et amis avant de regagner mes pénates dans quelques jours.
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