8 mars 2025

Joyeux anniversaire Josée

 Je souhaite une heureuse année de vie à Mme Josée Jubin. Grâces et bénédictions divines abondantes. Nous avons parlé.  

7 mars 2025

Heureux anniversaire de mariage à Elnathan et Pauline

 



7 mars 2020-25. Elnathan et Pauline Mosimi célèbrent leur cinquième anniversaire de mariage. Ils ont choisi la Barbade pour marquer cet événement. Ibangu et Mukawa, Mama Mapasa et moi-même nous joignons à leur joie et leur souhaitons amour, paix, santé et bonheur en abondance au cours de leur vie matrimoniale. 

Leur journée est chargée aujourd'hui. Plage de Folkstone à 7h du matin.  Sous-marin à 11h. Diner exclusif à 18h à The Tides. 

Heureux anniversaire de naissanxs à Elnathan.  Que du bonheur! 

Samedi 8 mars à 17h: repas de famille en leur honneur avec notre communauté africaine. Une dizaine de personnes. Au menu: surprise. 

Recrutement massif des jeunes

Avant-hier je m'ètonnais que l'ancien ministre de la défense encourage les jeunes à s'enroler dans l'armée. Quelle armée et pour quelle guerre? Aujourd'hui j'apprends que cet appel sous le drapeau s'étend dorénavant sur l'ensemble du territoire. Les gouverneurs des provinces conscientisent leurs jeunes en àge de majorité à servir le pays. En effet, depuis la prise de Goma et de Bukavu par le M23/AFC, le recrutement des jeunes dans l'armée prend une ampleur sans pareil. De quoi se poser des questions? 

La première impression est que cette gestion calamiteuse de notre défense nationale relève de ce qui s'appelle la cigalomanie: "La cigale ayant chanté tout l'été / Se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue". L'agitation qui s'observe dans le monde politique montre visiblement que cette guerre n'a pas été préparée. Or gouverner c'est,  dit-on, prèvoir, pré-voir. Méme les apolitiques que nous prètendons être perçoivent cette lacune dans le chef de nos dirigeants. Fallait-il attendre cette situation embarrassante pour enfin penser recruter les jeunes dans l'armée? Ailleurs cela s'appelle mobilisation. Qu'à cela ne tienne, il n'est jamais tard pour mieux faire. 

Un sursaut national d'orgueii. Comme à mon habitude, j'aime à dé-sémantiser certaines expressions. Littérature de salon ou de magouille. Je pèse mes mots en patriote de pacotille. Parlons-en. Parmi nos généraux se comptent des millionnaires, des gestionnaires de xarrés miniers dans différentes provinces alors que les recrues ne gagneront pas plus de 200$ par mois. Et même encore faudra-t-il que ces soldes leur parviennent? L'Etat congolais doit assurer que les jeunes enrôlès bénéficient d'un salaire adéquat et conséquent. L'envers, pour ne pas dire revers, serait de verser des milliers de kuluna armés les rues et quartiers des villes déjà ensanglantées par ces malfaiteurs.  C'est le défi catastrophique qui guette ce mouvement de recrutement massif. Un meilleur encadrement de la jeunesse s'impose. Des laborantins politiques  préconiseraient la mise en vigueur d'un service militaire obligatoire, mais de telles initiatives ou réformes ne s'improvisent pas.

Trop de sang congolais coule depuis le départ de Mobutu. Les tueries sont devenues monnaie courante à travers le pays, même dans les contrées jadis reputées sans violences. Effets des guerres et rébellions. Notre pays aspire certes à la paix, un motto de sa devise, mais le voeu immédiat est qu'il prépare la guerre. Cette recette me paraît inévitable. Ce n'est pas un choix. La guerre doit se préparer tous les jours; c'est le devoir de tout Etat. Langage belliqueux pour un littéraire certes, mais la situation actuelle exige un tel discours à la fois radical et patriotique. Défendons notre pays contre vents et marées d'où qu'ils viennent. Pro patria mori! 

6 mars 2025

Lu pour vous

En RDC, les retraites honorables attribuées aux politiciens congolais cachent une réelle mauvaise manœuvre de rançonner la caisse de l’Etat https://actualite.cd/2025/03/06/en-rdc-les-retraites-honorables-attribuees-aux-politiciens-congolais-cachent-une-reelle

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4 mars 2025

Der Terrorist, Gemälde durch Traudl Schmitt

 




Comment en sommes-nous arrivés là ?

Simple et complexe à la fois. Par notre propre stupidité et par notre irresponsabilité.  No comments. 

RDC: Comment en sommes-nous arrivés là ?

Comment en sommes-nous arrivés là? Nous avons l'habitude d'accuser les autres, les étrangers, d'être à la base de nos malheurs. Nous accusons les Occidentaux - Américains, Anglais, Francais, Belges - ainsi que leurs alliés africains - Rwandais, Ougandais, et, - de déstabiliser notre pays afin de piller nos ressources naturelles? Et nous passons des jours, des mois, voire ses années à répéter ces poncifs continuellement.  Pas d'autocritique ni d'èvaluation objectives de la situation sécuritaire de notre pays. Le danger nous guette depuis des années, nous en sommes encore à recruter des jeunes pour les enrôler dans l'armée.  Quand seront-ils formés? Et pour quelle guerre? En fait, nous n'avons pas d'armée. En d'autres mots, notre armée n'est ni formée, ni équipée, ni payée, ni motivée en dépit des millions des dollars qui y sont affectés et dépensés. On nous dit qu'elle est infiltrée par les Rwandais et qu'il y a des Rwandais commandants des regions militaires. Faux peut-être mais il y a plein de rwandoïdes dans nos forces armées et policières. Ce n'est un secret pour personne. Circulez à Kin, à Pont Kwango, à Kenge, à Kikwit. 

Comment en sommes-nous arrivés là? L'opinion soutient que c'est Kabila Père qui les a amenès pour destituer Mobutu. C'est ce que fait Naanga comme si les élections ne suffisaient pas pour accéder à la magistrature suprême tant enviée de tous, même de moi qui me prétends apolitique. Eh oui, pourquoi pas moi? Trêve de littérature! Le mal est plus profond. Si Kabila a amené Kabarere à la tete de l'armée congolaise, Mobutu n'avait-il pas engagé Bisengimana comme directeur de son cabinet? On les a laissés faire et agir comme en territoires conquis. Ces personnages n'ont jamais renié leur appartenance à leur communauté d’origine. Avant de condamner les étrangers, faisons donc un examen de conscience sur notre responsabilité dans ces déconvenues de notre pays. Congolaises, Congolais, nous sommes nous-mêmes responsables de nos malheurs. Dans notre égoïsme aveugle, nous comptons parmi les voleurs et les complices des pilleurs de nos richesses minières.  Nous-mêmes sommes les détourneurs des deniers publics. Personne n'èchappe à la prédation de nos ressources nationales. Politiciens, militaires, civils, fonctionnaires, même les sentinelles des marchés, tous volent. Sans exception. Arrêtés, ils sont vite relaxés ou acquittés, emportant avec eux le butin de leur pillage sans être inquiétés. Des nationalistes, je n'en vois pas. Des vociférateurs et des insulteurs, oui. Pendant que l'Est est en guerre, l'exploitation illégale des richesses minières congolaise continue. A se demander si ce n'est pas le but ultime de cette guerre car tout le monde semble y trouver son compte? Observez bien. Combien des millions des dollars sont détournés sous le prétexte de la guerre? Les mercenaires sur lesquels nous comptions pour nous défendre ont détalé dès les premiers coups de feu sur Goma. Les pilleurs sont à pied d'oeuvre. Nous sommes nous-mêmes responsables de nos malheurs et nous nous occupons des superficialités comme la sape, la musique, les mabokè, la bière, la danse, la prostitution, les interminables prières des églises du réveil, les prophéties des pasteurs assoiffés d’argent et de sensationnel, etc. Le conscience morale (patriotique) est faible, si pas inexistante. 

Comment en sommes-nous arrivés là? Le mal est à la racine, incrusté dans notre conscience. Nous n'avons pas été formés au sacrifice suprême, ni au respect du drapeau national ou du bien commun. Tissé de mensonges et de calculs, le discours politique est creux. La notion même de la patrie nous échappe ou nous est inconnue. La trahison nous guette à tous les coins. Salus in fuga, nous dit-on au front. Comment en sommes-nous arrivés là? Questions sans réponses! Ikala me yitalaka.

Le destin de la RDC se trouve dans une phase de non-retour. La roue de l'histoire tourne. Plus rien ne sera comme avant. Je ne prêche pas la haine de l’étranger, mais l’amour de ma patrie. Congolaises Congolais, défendons notre patrie.