30 janv. 2020

Sir Arthur Lewis (1915-1991)

Cave Hill, Janvier 28, 2020. L'Institut SALISES (Sir Arthur Lewis Institute of Social and Economic Studies) a procédé au dévoilement de la statue de Sir Arthur Lewis au premier étage du CARICOM Building. Invité par le Directeur actuel, Dr Don Marshall, j'ai pu assister à cette belle, grandiose, mais intime cérémonie car les invités étaient triés au peigne fin. Ce qui m'a intéressé le plus en dehors de la qualité des invités, c'est le personnage même d'Arthur Lewis, premier noir dans l'histoire à avoir obtenu un Prix Nobel d'économie. Je le connaissais à peine alors que j'entends dire son nom depuis près de vingt ans. C'est hier seulement que j'ai eu à découvrir la grandeur intellectuelle, scientifique et idéologique de ce génie caribéen qui fut le premier Vice-Chancelier de l'Université des West Indies. 
Né à Ste Lucie, Arthur Lewis a passé son temps de vie entre la Jamaïque, Trinidad, Barbade et les Etats Unis. Il a été conseiller spécial du Président Kwame N'Krumah à Accra au Ghana, un détail qui m'était inconnu jusque hier. Signe de mon ignorance en sciences économiques. Dans un continent marqué par le tribalisme, c'est édifiant de voir un Caribéen élevé au rang de proche collaborateur d'un président africain. Ce qui me fait conclure que N‘Krumah était bien entouré et choisissait ses conseillers parmi les meilleurs. En fait, la compétence de Lewis était incontestable, universellement célébrée car sa pensée a marqué l'histoire et l'idéologie du développement dans plusieurs pays du Tiers-Monde. Penseur d'avant-garde, visionnaire, l'économiste Arthur Lewis a été un citoyen du monde. C'est donc l'excellence qu'il a incarnée en tant qu'académique, chercheur, défenseur de l'identité caribéenne et activiste du développement intégral. 
A la cérémonie étaient présents entre autres Mr Paul Altman, le président du concil de l'université; Prof. The Most Honorable Eudine Barriteau, Mme Lewis, des membres de la famille Lewis, l'ancien premier-ministre de Ste Lucie. Mme Senior Lecturer Cynthia Barrow-Giles du Departement des Sciences Sociales comme conférencière invitée; l‘artiste sculpture du portrait Mr. Les collègues du SALISES ont pris le temps de nous expliquer les recherches qu‘ils effectuent et leurs publications avant que le directeur n‘expose une maquette finale montrant la représentation finale de l'espace.
Chapeau aux collègues du SALISES pour cet excellent travail qui met en exergue l'oeuvre de l'un des plus brillants esprits de la Caraïbe et du Monde Noir. La pensée socio-économique d'Arthur Lewis mérite d'être étudiée, exploitée et approfondie pour des générations à venir.
Vive à jamais Sir Arthur Lewis!


29 janv. 2020

Rest in peace Glenin Jones

This morning I heard of the passing of Ms. Glenin Jones since last Wednesday January 22. Peace to ther soul.
Glenin worked at Batts Rock Beach. Always nice, respectful, reserved but responding to greetings. She was the kind of people you meet every day at a precise place and who somehow form part of the landscape. I remember seeing her last the Monday before she died and exchanging some words with her. 
May the Lord received his humble servant in this Kingdom!

Un mois de janvier relativement régulier

Oui je dois l'avouer, j'ai tenu à être régulier avec le blog. Je crois y avoir relativement réussi. Mes lecteurs ont été servis. Je ne crois pas qu'il en sera ainsi pour les mois qui suivent. Travail et voyages me prennent tout le temps que je consacre à l'écriture. Je répondrai présent à chaque échéance importante. C'est de nous parti pour un nouveau défi. Erato MF m'inspirera.

27 janv. 2020

Rest in Peace Kobe Bryant

Yesterday when Chrystelle asked me if I knew a basket player named Kobe, I could not believe how devastating this news could be to me. She actually read that NBA Legend Kobe Bryant and his daughter Gianna died in a plane crash. Peace to their souls, 
There is here at Cave Hill Campus a colleague I used to call Kobe when he was still a graduate student. I continue calling him Kobe now that he works as a lecturer at Cermes. I was initially not a fan of basket, but seeing stars such as Kobe, LeBron, Ibuka, Mutombo, playing basket made me like this athletic and creative sport. What a dramatic end of life for his thirteen year old daughter! Lord have mercy on them! 
May his soul rest in peace! May her soul rest in peace!

24 janv. 2020

La conversion de Paul

St Paul s’est converti à la doctrine de Jésus de Nazareth dont il a auparavant persécuté les disciples. N’est-ce pas une merveille divine? Je ne suis pas un prédicateur mais je suis fasciné par les grandes vertus. Que nos leaders tueurs et tortionnaires retrouvent le sens de l’humain en annihilant le mal et la corruption, en éradiquant la guerre et le crime, en défendant la vie et les droits de l’homme.

22 janv. 2020

RIP Father Joachim D Mello sj

Yesterday January 21, 2020, we received the sad news of Fr Joachim's passing. A Jesuit father, he served at St Francis to replace Fr. Michael sj as parish priest during the time of his absence. In November we celebrated a farewell ceremony for him. I remember seeing him enjoying music and dancing. A wonderful and amazing pastor! I used to talk to him after masses, discuss with him on present topics such as climate change, Caribbean culture and burning present news. He is actually the one who gave me the parish WiFi password to follow mass readings.
May your soul rest in peace Fr Joachim. My kids Jr and Chrys miss you!

Fr. Joachim Marian D Mello (1952-2020). We thank God for giving us such a generous and devoted priest, minister and friend. The twins have his signature on their confirmation card.
(Added and edited during the Requiem Mass for him, January 25, 2020 at St Francis, Barbados)

21 janv. 2020

"Luanda Leaks": Isabel dos Santos et Sindika Dokolo à la barre

Comme tout le monde, je lis depuis hier ou avant-hier "Luanda Leaks" publié par RFI. Je lis tous ces articles. Vrai ou faux? A la justice de faire son travail de décryptage de cette nébuleuse inextricable et emberlificotée. L'impression qui se dégage d'emblée est que la fille de l'ancien président angolais et le fils du banquier de l'ancien président congolais ont en commun d'avoir grandi au sein du pouvoir et des affaires, d'avoir ciblé leurs formations académiques à l'aune du profit, et surtout d'être des génies dans la manipulation de la puissance politique et financière. Fille et fils de bonnes familles et de "bonne" éducation, pour parodier Don Firmino. Je crois avoir bien compris comment le couple milliardaire s'est hissé au sommet du monde des affaires africain et universel. 
1. Ingénieure et collectionneur d'art. Isabel présentée comme une ingénieure en électricité, a à ce titre dirigé la Sonangol qui n'est autre que la société pétrolière nationale. C'est la femme la plus riche d'Afrique. Sa richesse est si collossale qu'elle est accusée d'avoir détourné des fonds publics (2 milliards de dollars), d'avoir bénéficié du soutien paternel pour amasser des fortunes et créer des sociétés-écrans afin de masquer l'évasion massive des capitaux. Le fils de banquier Sindika vient à point nommé compléter le tableau. Collectionneur d'art dans un pays riche en diamants, il se marie à la richissime gestionnaire du pétrole. Le couple est bien lancé pour réussir dans le pétrole et le diamant dont l'Angola regorge. Initiés dès leur jeune âge aux secrets de palais, ces deux génies visent très haut, très loin. Leurs ambitions reflètent l'immensité de leur vision financière.  Pourquoi ne pas créer une "De Beir" angolaise pour rentabiliser toutes les recettes de cette juteuse mine à portée de main? Tout leur réussit: rachat des joalliers de luxe, joint-ventures aux contours obscurs, croisières à Cannes, succès dans le monde huppé de Paris, Londres, Malte, Lisbonne grâce à une créativité ou une inventivité que rien ne freine. De Grisogono en faillite voit son ardoise de dette effacée ou presque grâce à un subtil rachat de Sodiam, entreprise nationale des diamants angolais... Et comme par un jeu de magie dont ils détiennent le secret, une société basée en Hollande ou à Malte tire d'énormes intérêts sur ces lucratives opérations. La méthode est la même: l'état angolais paie, investit, rachète ou prête, mais les intérêts vont à une société privée du couple. C'est ce que tout le monde lit. Ici je me permets une lecture personnelle. 
2. Héritage familial. Une question simple d'abord. De quoi Dos Santos a-t-il hérité de sa famille pour que sa fille devienne la femme la plus riche d'Afrique? D'où vient cette fortune? Nous sommes en pleine histoire post-indépendante de l'Afrique, l'Afrique des présidents riches trônant cyniquement sur des populations pauvres. Le pouvoir politique postcolonial a créé une oligarchie africaine, une élite taillée sur la manipulation des finances. L'argent de l'état est impunément détourné au profit des tenants du pouvoir et de leurs familles. Et le système en vigueur les met, hélas encore, à l'abri des poursuites judiciaires. Les enfants de nos leaders politiques héritent de leurs parents et le pouvoir et l'avoir. Les fils-présidents de république en sont la preuve. Les millionnaires et milliardaires se comptent parmi eux. Comment expliquer ces milliards dans un continent où la pauvreté et la précarité sont extrêmes? La réalité est que le pays jusqu'à la preuve du contraire demeure une possession du leader guide éclairé qui en use et abuse. La réalité est que les ressources des pays sont lapidées, pillées, usurpées par les dynasties régnantes. Ce qui se passe en Angola avec les Dos Santos illustre la gangrène qui mine le destin de ce pays. C'est un revers judiciaire exceptionnel, instructif à plusieurs titres, car le nouveau régime cherche à y mettre fin, à assainir ses finances et affermir son pouvoir. Le chemin à parcourir semble encore long.
3. En lisant les Luanda Leaks, je suis remonté à mes jeunes années où j'étais passionné par les feuilletons des meurtres, euh, politico-religieux. Repensez à Au nom des miens, aux noms de Roberto Calvi, Sindona, Marcinkus. A la différence qu'il n'y a pas d'assassinats ici ni d'acquaintances avec la Maffia. C'est pas révélé. J'ai toujours prétendu avoir une fois croisé Calvi dans les escaliers de l'Instituto per le Opere di Religione. Vrai ou faux? Je le crois encore, mais cela n'a pas d'importance. La méthode de Sindona n'est fondamentalement pas différente de ce qui est appelé "l'écosystème de De Grisogono/Dokolo." Nihil novi sub sole. Je ne suis pas étonné, alors pas du tout. Ces enrichissements fulgurants et ces maniements de millions constituent souvent la crête de l'iceberg, cachent souvent des mystères à ciel ouvert. Restons vigilants et observons.
Tout n'est pas faux, tout n'est pas vrai non plus. Du moins, pas de doute que l'Afrique est saignée à blanc, spoliée par ses propres filles et fils avec la complicité des partenaires étrangers. Si au lieu d'aller se prélasser dans les salons luxeux du monde occidental ou asiatique, au lieu de convoler avec des banquiers suisses, on pouvait se donner la peine d'investir chez nous et d'améliorer les misérables conditions de vie nos compatriotes? Si ces millions dilapidés pouvaient être mieux redistribués au profit de nos concitoyens?.... Et si? et si?....
"You are dreaming Man," dirait mon pourfendeur. "Ironie de la vie. Dans l'article précédent de ton blog, tu cherches, pour secourir ton ami empoisonné, à rassembler 400$ pendant que d'autres dépensent 4000000 $ comme des centimes." J'ai dit.    

20 janv. 2020

SOS pour Me Rigobert Nzundu

"Bjr nka yakala. Je suis parti voir maître Nzundu il va un peu bien. Le mercredi passé on l'avait amené dans un hopital chinois en ville où on lui a donné un produit qui lui a fait du bien. Il doit y retourner le mercredi prochain, le produit en question coûte très cher 400 $. l'argent pose problème." (Messenger Message de M. Célestin Ilenda, reçu ce matin 20 janvier 2020).

Rigo a été empoisonné... il est sous cure. Ce message s'adresse à votre générosité et à votre esprit de solidarité. A ce jour, j'ai reçu 6 promesses de don.

Pour info contacter M. Célestin Ilenda: + 243 979539659
Pour Me R. Nzundu: + 243 9988 68357













18 janv. 2020

Benoit XVI revient sur scène

"Merci, j'ai déjà reçu ces extraits. Ces deux ultra-conservateurs sont des saints d'un autre siècle. Ces vétérans (SS Benoit 16 et Mr le Cardinal Sarah) à la retraite se réveillent dans un dernier sursaut de survie ou d'amour-propre pour se redorer encore un nom alors qu'ils ont fait leur temps. Qu'ils aient raison ou pas n'est pas le problème. Ils ne sont plus aux affaires et encombrent de leur ombre l'action de ceux qui leur ont succédé. Cela n'est pas acceptable. Pourquoi mon vénéré Joseph Ratzinger a-t-il abdiqué s'il se croyait encore capable de donner des leçons de vie à qui que ce soit? Pourquoi sort-il de la retraite qu'il s'est imposée? Je n'accepte pas cette sortie médiatique que je juge dangereuse, malsaine et  inappropriée. Voilà à chaud  ma réaction face à cet acte insolite.

17 janv. 2020

Bon anniversaire Vwanga

18 janvier 1970-2020. Lentement mais sûrement, la vie avance; la roue de la fortune tourne à vive allure. Séraphin la tourne à plein cette fois, sans tenir compte de ceux qui le suivent dans les rangs. Paix, vie et félicité à toi cher ami de plus de cinquante ans. Qui aurait cru, lorsque nous rencontrions le 2 septembre 69 à Kalonda que nous serions tous les deux vivants jusqu'à ce jour? Qui l'eût cru que toi et moi continuerions de façon assidue un dialogue ininterrompu sur ce qui nous entoure, ainsi que sur les Naja des Kounda? Qui l'eût pensé que notre connivence jadis balbutiante mais raffermie au fil du temps te traînerait aujourd'hui dans les rues de Lugudunum au point de remonter au temps des Gaulois?
Enfin, joyeux anniversaire, Man. Oui happy birthday jeune homme! "Djoliba" de Tabu Ley n'existe plus, pas plus que les Madjesi et mes idoles les Soki qui furent longtemps nos stars adulées. Toi tu préférais Danos Canta Nyboma. Remonte dans le temps, mais descends en aval pour connaitre le dessein mystérieux de l'Eternel pour toi.
Il y a 50 ans, en avril 1970, toi et moi avons initié une constante correspondance épistolaire jamais interrompue sauf quand l'histoire a fait que nous retrouvions ensemble. Tu es allé à Kimbau, Jean 23, Ngi, Kenge, Shamusenge, Calavi, Irlande, UK, et .... Lugudunum aujourd'hui. Emails et whatsapp ont pris la relève des vestiges antiques. Par-delà l'Internet notre dialogue est demeuré ininterrompu,  codé, amical, confiant, confidentiel et complice, dans le même registre. "Lelu français dia budi mamba.... dia ngwaku." Sans rires.

Vita, Pax, Felicitas pour toi S Dei, Séraphin Kiosi Kamvinda Vwanga! 

Sacré Mr Faust

Sacré Faust. Ce jour de dimanche a été plein d’émotions et de souvenirs. Les enfants avaient répétition de chants avant la messe. Nous y sommes arrivés quelque trente minutes avant. J’ai profité de ce temps pour joindre Nico sur Whatsapp. Je voulais initialement lui parler de la maladie de Ya Matesa mais la conversation s’est prolongée plus que prévue. Nous avons parlé, et parlé, et parlé jusqu’à ce que je m’avise qu’il était temps:
- En principe la messe devrait déjà commencer mais je vois le curé sortir de la sacristie en culotte et sandales.
- Ah bon? En culotte?
- Oui, il est toujours en culottes. Et en sandales, je ne l’ai jamais vu autrement habillé.
- Et il peut mettre les habits de la messe habillé comme il est?
- Oui. Ce ne serait pas le premier à le faire. Faustin Mampuya d’heureuse mémoire avait une histoire intéressante à ce sujet. Il l'intitulait tantôt la "pauvreté", tantôt "l'oeuvre de Dieu". Il s'agissait d'un prêtre qui pour montrer la précarité matérielle de sa vie ne trouvait pas mieux que d'exhiber les dessous de sa soutane ou de ses vêtements liturgiques. Il portait une culotte déchirée qui laissait transparaître son intimité et des sandales d'une autre ère historique. Ce faisant, il s'exclamait: "Voici la pauvreté" ou "Voici l'oeuvre de Dieu".
- Non, j'en crois pas mes oreilles. L'abbé Mampuya était comme ça. Il me paraissait très sérieux.
- Oui, sérieux il l'était; même très sérieux quand il le voulait.
- C'est comme cela que je l'ai connu.
- Tu ne l'as pas connu Khoso. Paix à son âme! Sacré Faust.
En plus Maleno appelait l'abbé Fidèle Pindi: "Buko". Allez-y savoir. Je le sais mais je me tais.

A la messe, au gibet où je m’assoies d'habitude, j'étais seul. Une pensée m'est remontée à l'esprit en regardant le plancher qui sert de protection. J'ai revu Claver et Chrystelle enfants en train de chercher à sauter. A l'époque de ses cinq ans, Claver chantait si fort que toute l'école se retournait pour voir l'enfant qui vociférait du haut du gibet. Aujourd'hui, les deux font partie de la chorale des enfants dans la même église. Et pendant cette messe, ils sont servants à l'autel. Gloire à l'Eternel.
  

Papa Frédéric Kayolo : 19 ans déjà

16 janvier 2001 - 16 janvier 2020.
J'ai vécu ce souvenir en union avec mes proches. J'ai eu un échange très émouvant avec ma soeur Ritha. Par contre mes coups de fil et textos à Papa Bunda et à Fédo ne sont pas passés, faute de réseau (?).
"Bjr Fédo, union de coeur et de prières en ce jour en mémoire de Papa. RIP. "
"Bjr Papa, union de coeur et de prières en souvenir de la mort de Papa Frédéric. "
"Bonjour Adrienne, juste pour dire que nous sommes tous en union de coeur et de prières en ce jour de mémoire pour Papa. Que son âme repose en paix."
"Bonsoir Yaya. Effectivement, nous avons demandé des intentions de prière pour cette date. Merci beaucoup Yaya." (Adrienne Kayolo)
"19 ans jour pour jour que Dieu a voulu que Papa Kayolo Frédéric quitte cette terre des hommes. Gardons une pensée pieuse en sa mémoire. Que son âme repose dans la paix du Christ." (Gabrielle Ilenda)
"Hi G, merci beaucoup pour ce souvenir de Papa. Que sa mémoire demeure et nous consolide toutes et tous dans l'amour. Amen Amen Alléluia!"
La journée était longue avec d'interminables réunions. Le rôle de Papa Frédéric a été déterminant dans ma vie: c'est lui qui, dans une lettre en 69, m'a inspiré l'idée d'entrer au petit séminaire et a payé mes premiers frais d'internat. Témoignant beaucoup d'amour et de générosité pour moi, il m'a toujours soutenu à toutes les étapes, et encouragé à avancer dans la vie. Le 6 août 78 à Bandundu par exemple Papa avait organisé une réception inoubliable à l'occasion de ma vêture. Homme de relations, démarcheur infatigable, conseiller et négociateur de conflits, ce notable de Kenge a été un père dédié à sa famille restreinte et élargie. Respect et honneur! Un modèle et un inspirateur pour nous!
Repose en paix Papa! Tu es toujours vivant en nous. Merci pour tout ce que tu as été, et as fait pour moi, pour nous.

13 janv. 2020

Benoit XVI revient sur scène

*Vatican : L’ancien pape Benoît appelle François à ne pas ordonner d’hommes mariés*
MIS À JOUR LE 12/01/20 À 23H54

Reçu pour vous

*Le pape François doit se prononcer dans les prochaines semaines sur l’éventuelle ordination d’hommes mariés en Amazonie*

L’ancien pape Benoit XVI a publiquement exhorté son successeur François à abandonner l’idée d’ordonner prêtres des hommes mariés, une initiative très inhabituelle au Vatican. Face au manque local de prêtres en Amazonie pouvant donner des sacrements, un synode a suggéré d’ordonner prêtres des hommes mariés d’âge mûr (appelés « viri probati »), préférablement autochtones. François doit prendre une décision sur cette question très sensible dans les prochaines semaines.
Benoît, 92 ans, qui a quitté ses fonctions en 2013, s’est exprimé dans un livre écrit avec le cardinal ultra-conservateur Robert Sarah, dont des extraits ont été publiés en exclusivité dimanche par le quotidien français Le Figaro. « La similitude de nos soucis et la convergence de nos conclusions nous ont décidés à mettre le fruit de notre travail et de notre amitié spirituelle à la disposition de tous les fidèles à l’instar de saint Augustin. En effet, comme lui, nous pouvons affirmer : « Silere non possum ! Je ne peux pas me taire ! », écrivent les deux ecclésiastiques. « Il est urgent, nécessaire, que tous, évêques, prêtres et laïcs, retrouvent un regard de foi sur l’Église et sur le célibat sacerdotal qui protège son mystère », affirment-ils.
Ne pas se laisser « impressionner »
Ils demandent à toute l’Eglise de ne pas se laisser « impressionner » par « les mauvais plaidoyers, les mises en scènes théâtrales, les mensonges diaboliques, les erreurs à la mode qui veulent dévaloriser le célibat sacerdotal ». « L’état conjugal concerne l’homme dans sa totalité, or le service du Seigneur exigeant également le don total de l’homme, il ne semble pas possible de réaliser simultanément les deux vocations. Ainsi, l’aptitude à renoncer au mariage pour se mettre totalement à la disposition du Seigneur est devenue un critère pour le ministère sacerdotal », écrit Benoît. Pour le cardinal guinéen Sarah, « le célibat sacerdotal bien compris, s’il est parfois une épreuve, est une libération. Il permet au prêtre de s’établir en toute cohérence dans son identité d’époux de l’Église ».
Benoît, premier souverain pontife à démissionner en près de six siècles, s’est d’abord astreint à une vie de contemplation et de calme mais s’est ensuite exprimé de plus en plus ouvertement sur les dossiers clés de l’Eglise catholique.

11 janv. 2020

Les jours vont vite

C'est le cas de le dire. Les jours vont très vite, ils coulent sans obstacle à une allure inimaginable. Il y  a à peine une semaine on entrait en 20. Voilà que janvier en est déjà à sa moitié. Les événements se suivent mais ne se ressemblent pas. Le lot du travail et des responsabilités professionnelles et personnelles s'alourdit sans que le temps vienne à notre rescousse. Oui, la mort aussi approche à mesure que les jours s'écoulent. L'âge avance pour chacun comme je tiens à le rappeler aux proches miens. Je pense à ma fleur de cactus épineuse dont la vertu principale est justement de résister aux épreuves de la vie. En effet, l'épineux cactus possède en ses meilleurs moments d'épanouissement une fleur unique dont la beauté est incommensurable. Le mélange de l'acuité de ses épines contraste avec la douceur naturelle et cosmique de sa fleur. V Y Mudimbe a eu raison de lui dédier ses Déchirures, un recueil poétique lisible de seuls initiés. Une traversée sans hoquets ni éternuements. 
Je pense à ma cousine Ya Matesa dont les jours demeurent désormais entre les mains de Dieu. Cette femme n'est autre que celle qui fut ma ndesi, ma gardienne et ma berceuse lorsque tout enfant sous l'ombre du soleil de Kimbau je fis mon entrée solennelle dans les piqûres des moustiques et des maringouins. Je suis préoccupé par son sort, et demande à l'Eternel de la garder encore longtemps sur terre.
Encore une fois, union de coeur et de prières.
  

Prions pour Rigobert Nzundu

Les nouvelles qui nous parviennent au sujet de Me Rigobert Nzundu ne sont pas bonnes. Des sources concordantes, nous apprenons que Fils de l’Homme aurait été empoisonné, comme c’est devenu très fréquent à Kinshasa. Il a été hospitalisé à Mama Yemo pendant dix jours. A présent, il est à son domicile poursuivant des traitements traditionnels. Son état aux dernières nouvelles semble stable.
J’invite les “copains” de Kalonda et les amis disponibiles à l’assister de quelque manière que ce soit. Surtout de prier pour qu’il retrouve au plus vite sa santé. Votre générosité et votre solidarité seront vivement appréciées.
Pour plus d’informations ou précisions vous pouvez contacter Mr Célestin Ilenda sur Messenger en attendant que j’obtienne son numéro. 

8 janv. 2020

L'ingratitude

"La reconnaissance n'est pas de ce monde", avons-nous tous entendu dire à un moment ou à un autre de notre vie. Les exemples sont multiples, et je ne saurais en retenir qu'un. 
Un fils révolté contre le traitement tyrannique que lui inflige son père légitime refuse de porter le nom de ce dernier mais préfère récupérer le nom de jeune fille de sa mère. Un jugement supplétif en bonne et due forme sanctionne l'effacement des traces du père. Seulement voilà qu'au bout de quelques années, le père prospère dans ses affaires et devient propriétaire d'une entreprise d'import-export. Le self-made illégitime fils, croyant que son père ignorant de son nouveau statut, se présente pour un poste-clé dans l'administration de la nouvelle société. Formé en gestion de petites entreprises, il se croit bien placé pour défendre les intérêts de son père. Il entreprend clandestinement de remettre de l'ordre dans ses papiers. Il est engagé à un poste subalterne en dessous-de ses aspirations, parce que le gestionnaire principal a besoin d'un expert idoine et plus compétent. Trop tard pour freiner ses ambitions. Il décide alors d'éliminer physiquement son paternel jugé trop encombrant dans la réalisation de ses vœux les plus légitimes de succession et d'acquéreur. Le tueur à gage est vite trouvé, mais il n'a pas le courage de réaliser son forfait et trahit son commanditaire. Le scandale éclate alors au grand jour et la justice s'en mêle. Nous sommes vraiment dans un film de fiction criminelle. Au procès qui lui est intenté pour atteinte à la vie de son père, le jeune prodigue ne cesse de répéter son amour filial et indéfectible pour son géniteur biologique. Et le père de rétorquer: "Tu ne m'aimes pas moi, mais tu aimes l'entreprise que j'ai créée. Ta surprenante déclaration d'amour est une flagrante imposture. Tu t'es maudit en te débarrassant de mon nom."
Imaginez la suite s'il vous plait.

7 janv. 2020

Les retrouvailles du 30 décembre

La veille de mon retour de Kinshasa, j'ai passé une soirée avec des amis non revus depuis quelques années. Tous les sujets ont été abordés. 
Premier point commun: tous sont passés par le grand séminaire soit Mayidi soit Kalonda. Tous ont, à des encablures différentes pour imiter mon frère jumeau, connu Mgr M'Sanda alias Mirabeau comme directeur, les abbés Makolo, Luhangu, Kapende, Singa et Ngob comme formateurs. Tous ont eu le P. Ben Overgoor comme magister de latin et le P. Charles Swertz comme professeur des sciences.
François-Xavier Mapasu, mon sosie en plusieurs points, a quitté Mayidi à la fin de la première année de philosophie. Il fut mon condisciple de classe de septembre 69 à juin 76. Il a raconté que le P. Charles nous a fait refaire un test de chimie sur la "molarité" auquel (parce que?) lui aurait échoué. Un sujet que presque personne ne comprenait. Il a expliqué les expériences de solitude qu'il a vécues à noël 75 pour motiver son départ. A quoi j'ajouterai que Séraphin qui lisait cette crise en nous, nous disait, déjà partis du séminaire. Moi, dans mon hésitation, ai retiré mon dossier d'inscription du campus à l'époque. Ce qui me permit de résister à la fureur de l'évêque que j'avais alerté en son temps. Mafranx détient une licence es relations internationales à Lubumbashi et travaille pour une société de transport maritime. Il a vécu longtemps à Matadi avant de se retrouver affecté à Kin depuis quelques années. Il a gardé sa taille, et surtout son expression "alambiquée" comme aurait dit Djo Mbab.
Paulin Bampoli me suivait d'une "encablure" à Kalonda. Toujours égal à lui-même, taquin, animateur et charmeur à ses moments. J'ai toujours apprécié la chaleur de son amitié. Nous nous sommes déjà rencontrés chez Vicky ensemble avec Mafranx. C'est "Bampoli Pauli Paulin Arthur" qui a révélé aux miens mon surnom de Dekunda. "Pauli Paulin Arthur" fut écrit sur son drap de lit de "nouveau", et j'ai retenu cela. Le seul peut-être à part lui-même. Nous sommes en septembre 70 svp.  J'ai déjà raconté l'épisode de nos retrouvailles nocturnes sur l'avenue Université. Après les études de philosophie à Mayidi, il a fait la régence au petit séminaire de Kalonda. En effet, Floribert et lui nous ont remplacés Faustin Mampuya et moi. Une régence difficile où il se serait attiré les foudres des aînés pour avoir défendu un séminariste dont les dirigeants voulaient à tout prix se débarrasser. Le fait que le P. Ben ait pris leur parti déclencha des foudres sur les deux régents. A présent, si j'ai bien compris, il enseigne dans une école de la place. 
Floribert Kasamba Makwang était condisciple de Paulin, son alter ego. Ensemble ils ont suivi le même parcours, vivant les événements de façon similaire ou concomitante, se soutenant mutuellement dans la joie comme dans la peine. Vaillant, très bon footballeur à l'époque, a fait montre de beaucoup de talents: acteur de théâtre, dirigeant de chorale, animateur de soirée. Il est connu pour son engagement dans tout ce qu'il fait. Après toute la formation théologique à Jean 23, il a travaillé à Bandundu. Muté à Kenge Notre-Dame, il a quitté la voie du sacerdoce à la veille du diaconat. C'est moi, alors secrétaire à l'évêché, qui le conduisis de Kenge à Kinshasa en juin ou juillet 86. Il a évoqué cette épisode de sa vie. Floris a ensuite poursuivi des études de finance ou comptabilité à l'ISC. Il connut la douloureuse épreuve du décès de son épouse. Après des années d'enseignement, il s'est lancé dans la politique où il a décroché un mandat de député provincial à Bandundu. Après le démembrement de la province, l'Honorable Kasamba est retourné au Kwango à Kenge où il fut ministre des finances sous le gouverneur Larousse. C'est lui qui me facilita le rendez-vous avec ledit gouverneur en 2017. Il a publié une belle brochure-programme sur le développement de Kolokoso. Aujourd'hui, après avoir goûté du pouvoir politique, il cherche à se recaser dans la vie ordinaire, tout en gardant son cap d'optimisme. 
Marc Mutombo Matsumakia fut mon cadet de "trois encablures". Docteur en philosophie, longtemps professeur aux Facultés catholiques et à l'UCC, il est aujourd'hui DG de l'ISP de Bandundu-Ville. Belle carrière académique et administrative. C'est Marc Mutombo alors grand séminariste qui m'ouvrit les portes de l'évêché en septembre 1982. Il y effectuait son ministère de septembre. Il me taquinera qu'on me préparait à devenir évêque. A quoi j'ai répondu que j'étais déjà évêque de moi-même. On s'est revus à Louvain-La-Neuve en 92 alors qu'il préparait sa thèse. Je n'oublie pas la réception qu'il a organisée en mon honneur avec les amis JR Mifuku, Damien Pakasa et d'autres. On s'est revus en 2003 à la 6e rue Limété avec les amis Bipa, Mukokila, et un autre. On s'est encore revus au Symposium du CRECEM en décembre 2010 dans le même panel. Avec Marc, le contact est bien. Je venais de lui recommander un professeur d'histoire.
Et pendant que nous étions ensemble, nous avons pris contact avec Me Floribert Makakala qui se trouvait en visite chez sa sœur, mariée à Anatole Bipa, lequel raccompagnait Alphonse Mukokila au bus. Voilà comment la boucle des retrouvailles du 30 décembre 2019 s'est bouclée.   
   

4 janv. 2020

Crois-tu que notre chère RDC s’en sortira?

Voici un message de mon pourfendeur que j'estime intéressant pour notre situation actuelle.

" Cher Claver,
Crois-tu que notre pays, au vu de ce qui s’y passe, s’en sortira? » Cette question m’a été posée à la suite des épreuves organisées par la DGDA sur l’ensemble du territoire congolais. Ma réponse spontanée est double: oui moyennant un changement radical de mentalité, non si la corruption et les pratiques négatives ne sont pas éradiquées.
1. Oui. Dans un pays comme le nôtre il faut un pouvoir fort et responsable. Le changement doit être radical. Pensez aux espoirs jadis éprouvés lors de l'avènement de JD Mobutu. Quoiqu'il soit devenu un impitoyable dictateur, il avait créé de l'espoir à ses débuts. Tout lui réussissait au début, suscitant l'admiration de tous. Tshisekedi pourrait réussir s'il réalise ses promesses et abandonne l'amateurisme qui le caractérise. Là je doute de ses capacités car les médias prétendent que tout est faux chez lui: diplômes douteux, élévation truquée,  aucune expérience professionnelle ni quelconque expertise en quoi que ce soit. Bref fils à papa sans charisme ni compétence. Mais ses débuts à mon humble avis sont prometteurs. Ses promesses parlent pour lui. L'enseignement gratuit est un pas très sérieux dans la lutte contre la pauvreté, mais son application pose problème parce que exécuté dans la précipitation. Le pays s'en sortira si le gouvernement travaille efficacement, avec des objectifs de développement social et économique bien définis.
2. Non hélas si l'on tient compte de la réalité ambiante. On entend que le pays est dirigé par un accord FCC-CASH tenu secret jusqu'à ce jour. Des bribes qui en sortent montrent l'impossibilité d'un développement sûr et durable. Le manque de transparence de ce régime constitue son épée de Damoclès.  Comment voulez-vous qu'il change quoi que ce soit si la tête est déjà pourrie? L'imposture politique, le pillage des ressources comme la gabegie continuent, la corruption et le clientélisme n'en parlons pas. L'impunité contre l'ancien régime ne peut que déconcerter les esprits sensibles. Claver, tu n'as aucune idée du délabrement de toutes les infrastructures politiques, sociales et économiques de ce pays. Rien n'obéit aux normes élémentaires de la logique ni de la démocratie. Aujourd'hui, juste pour te donner un exemple, s'est tenu à Kenge un concours de la DGDA qui a regroupé presque 700 candidats venus de partout pour 30 postes. La rumeur raconte que ce n'est qu'une formalité, que l'autorité s'est déjà réservé près de 24 postes pour les siens, laissant juste 6 aux meilleurs candidats. L'inscription aurait été faite dans une chambre d'hôtel n'eût été la vigilance de quelques citoyens avertis. Si c'est vrai, et pourquoi ce ne le serait pas dans un pays où tout est possible, alors c'est la descente aux enfers. Je leur concède encore le bénéfice du doute, quoique je leur accorde peu de chances de succès.
3. Pour répondre clairement à ta question, je ne peux qu'avouer mon doute. Je ne voudrais nullement être un apôtre de malheurs ni porter la toge d'un prophète d'hécatombes. Mon doute est sérieux quoique je ne souhaite du fond de mon cœur que le bien de ce peuple congolais qui est meurtri par le destin. Un implacable destin." 

Merci de publier cette réflexion sur ton blog en ce 4 janvier 2020, 61e anniversaire de la commémoration des Martyrs de l'Indépendance du Congo."

Ma réaction à chaud:

"Tous ces maux, quoi que l'on prétende, ne seront jamais éradiqués puisqu'ils constituent le socle d'où les acteurs politiques tirent leur légitimité et sur lequel ils fondent ou justifient leur pouvoir. Naïf de croire en la démocratie qui nous est complètement étrangère. Naïf de croire que la corruption et le pillage cesseront car tout s'achète, tout s'arrange dans ce pays. Même ceux qui les dénoncent publiquement en sont, sous les coulisses, les premiers instigateurs. Nous continuerons encore longtemps de croupir dans notre misère. Telle est hélas notre triste sort."

3 janv. 2020

Le couronnement de l'incompétence et sa correction

Aéroport de Francfort, 1 janvier 2020. J'aurais bien voulu titrer ce récit comme mon premier ennui de l'année 2020. Ce matin, je suis parti très tôt de Lohr sur le Main. L'abbé Dr Ignace Matensi m'a conduit à temps à l'aéroport de Francfort. Déjà peu après 8h j'étais au Terminal 1 devant le guichet de la garde des bagages où j'ai déposé la veille deux valises pour 32 Euro. De là je suis monté un étage plus haut pour le check in. C'est là que mon premier ennui a commencé. L'agente n'était pas en mesure de comprendre, que je vivais à la Barbade et doutait de la validité de mon visa de séjour imprimé dans le passeport ; elle a effectué un très long appel téléphonique avec son superviseur. Le résultat de l'échange n'était rien. Plus de 25 minutes perdues pour rien. Puis c'était le problème du deuxième bagage. N'ayant pas réussi à effectuer le payement en ligne, je savais depuis le début que je devais payer 90 Euro. On m'a prié de monter à l'étage supérieur pour payer ces frais. Là il y avait deux guichets No 13 et 14 pour les excédents des bagages, mais le seul agent qui y était affecté, travaillait tellement lentement que la queue s'allongeait sensiblement. Par chance j'ai été envoyé au guichet No 3. Ce que j'ai pris pour un coup de chance s'est vite changé en un incroyable cauchemar. La dame du guichet a simplement décidé que je devais absolument payer 250 Euro pour le bagage additionnel. A quoi j'ai répliqué: "C'est du vol, une honte". Cette haineuse et imperturbable putain sans professionnalisme ne voulait pas du tout écouter ce que je lui disais en signe de protestation et a encaissé 250 Euro. Je suis demeuré sans parole, impuissant et fâché. Je déteste l'incompétence. Je déteste que quelqu'un me vole quoi que ce soit. Après avoir reçu la carte d'embarquement imprimée, j'ai résolu de porter plainte pour être sûr si je ne me trompais pas. En bas après le contrôle des bagages à main et des passeports, j'ai exposé mon problème aux agents de EuroWings à la porte B20:

- Bonjour Mesdames, et un merveilleux nouvel an 2020. Je voudrais en savoir plus clairement sur l'argent que je viens de payer pour mon deuxième bagage. Combien coûte un bagage extra pour la Barbade?
Après environ une minute Mme Vonhelm m'a répondu:
- 90 Euro par bagage selon le système.
- Mais moi j'ai payé 250 Euro.
- Comment cela?
- Votre collègue de Lufthansa en a décidé ainsi.
- Montrez s'il vous plait votre carte d'embarquement, votre passeport et le reçu.... Vous allez écrire à notre Service Client d'EuroWings et y envoyer tous les documents. Normalement vous devriez recevoir votre argent en retour."

Quelques minutes plus tard on en fait rapport au Superviseur qui se trouve derrière le guichet. Là tout a commencé. Après quelques coups de fil ce dernier réussit à convaincre ses collègues, que tout étant en ordre chez moi je puisse rentrer en possession de mon argent aussi vite que possible. Ainsi, comme par miracle, Monsieur Worning m'a sccompsgné à travers les labyrinthes de l'aéroport jusqu'à une place où une nouvelle facture m'a été établie et ma carte Visa Platinum créditée des 160 Euro injustement encaissés. L'opération terminée, j'ai remercié Mr Worning, tous les agents d'EuroWings et Lufthansa pour cette bonne conclusion de l'affaire. Ainsi j'ai perdu tout mon temps que je voulais utiliser pour des achats duty free dans la zone internationale. Respect! La honte de l'incompétente pute a été corrigée et réparée. C'était mon premier ennui de l'année 2020.



Mon séjour de décembre 2019 au Congo

13 décembre 2019. Comme prévu, j’arrive à Kinshasa Ndjili via Frankfurt, Addis Ababa, avec Ethiopian Airlinde, à 12h10. Seul mon frère Donat est là pour m’accueillir, le temps d’attendre mon beau-frère Prosper Mokende qui vient avec la voiture qui me sert au pays. C’est là que j’apprendrai qu’il lui est impossible d’arriver à l’aéroport bloqué dans le trafic au niveau de Debonhomme. Effectivement, la circulation est devenue chaotique à Kinshasa. Parti à 9 heures de son bureau, il lui est impossible de parcourir les trente kilomètres qui mènent à l’aéroport. Et pour cause ? Les sauts de moutons ou les saute-moutons, c’est selon. Ce qui n’est pas sans rappeler l’exercice de saut que nous pratiquions au sport. En effet, sur différentes grandes artères routières, on construit des élévations afin de permettre une circulation plus rapide des véhicules. La construction de ces ponts élevés sur le boulevard Lumumba freine lamentablement le trafic. Le comble est que nul ne sait quand elle finira. N’eut-été le recours aux motos Wewa, beaucoup de gens rateraient leurs vols à Ndjili. Je prends alors un taxi qui me conduit jusqu’à la station d’essence de Debonhomme dans le sens droit du boulevard. De là, cap sur Binza Pigeon. Ma belle-sœur Sola m’accueille comme d’habitude. La nourriture bio est excellente, la boisson aussi ; mais je suis trop éreinté pour vraiment en jouir. Je me repose et me remets du voyage.
Le lendemain, je prends la route pour Bandalungwa où je dois rendre visite à ma tante-cousine Marceline Hungu et sa fille Blandine Sanda. En fait, c’est une priorité car elles ont été durement éprouvées par la mort de Patience Sanda. Les lecteurs de ce blog se souviendront de cette disparition. Car depuis la Barbade, j’ai perçu la mort de cette dernière en criant son nom. Une télépathie sans pareille. Je l’ai écrit soulignant en littéraire le sens cosmique de cette forte relation familiale. Mais le rendez-vous n’aura pas lieu. Maman Marceline se trouvant à un deuil et Blandine étant inaccessible, je remets la visite à plus tard. Je décide alors de me rendre à Debonhomme  pour réconforter ma cousine Adrienne Kayolo qui a traversé une période difficile. Au premier saute-moutons, je suis interpellé par une policière qui ne cherche que de quoi assurer son weekend. Elle force d’entrer dans la voiture, ce que je refuse, en bloquant les portières. Je refuse de payer les 100 000 Fc qu’elle exige soi-disant pour changement brusque de bandes. « Où sont les bandes ? » Que je rétorque. Ces policiers de circulation extorquent la monnaie aux usagers de la route pour des motifs souvent inventés de toutes pièces. « Papa, laisse-nous juste une bière pour fêter le weekend ». Ce que je refuse, arguant que je n’ai rien. Je profite d’une ouverture sur la route pour filer à l’anglaise, je ne m’arrête plus. « Tu as eu de la chance ; ces policiers corrompus et avides d’argent pouvaient crever tes pneus et t’agresser », selon un ami à qui j’ai relaté le récit plus tard. Le passage chez Adrienne est sans histoire : belles retrouvailles quoique mon hôtesse soit malade. Un excellent repas. On passe presque trois heures ensemble à nous raconter nos expériences de vie et à nous encourager mutuellement. Rendez-vous est pris pour Kenge où se tiendra le samedi 21 décembre le mariage de notre Yhancine Tsumbu avec Pascal Bituli. Sur la route de retour, je fais un crochet à Lemba Super avant de regagner mes pénates de Pigeon.
Le dimanche 15 décembre j'arrive à Kenge dans la nuit. Ma chambre habituelle du guest house est occupée, je dois attendre quelques jours. Que dis-je? Le personnel du guest house informé de mon arrivée relativement tardive a pris d'autres dispositions utiles. Il y a plusieurs véhicules d'hôtes venus de différents coins. J'en profite pour me reposer après avoir alerté les miens de ma présence à Kenge. C'est entendu. Je commence les cours le lendemain. 
Le 16 matin éclate un petit imbroglio. On cherche une salle de classe. L'Edap étant encore ouverte, impossible d'enseigner à l'ISP de l'Epom. Les étudiants ont été orientés vers le campus de Mangangu, mais l'assistant Richard Mbangi suggère Nto-Kiese ou Masikita. Pour éviter de perdre le temps, j'opte pour Mangangu quitte à voir comment changer le lieu d'enseignement plus tard. Quelques étudiants m'attendent déjà à Mangangu. L'un ou l'autre sont en stage, mais l'effectif de 8 sur 9 est atteint en début d'après-midi. Comme je dois enseigner les "Questions spéciales de littérature congolaise" et animer un "Séminaire de recherche" en licence 2 Français et Culture africaine, nous nous mettons d'accord pour un plan efficace et réaliste de travail. Pour ce premier jour, je donne des textes à imprimer et à lire pour le lendemain, car je sais d'expérience que nos étudiants ne lisent pas. Je les force en fait à lire et analyser toutes sortes de textes. Pour certains, hélas, ce sont les seuls textes qu'ils lisent effectivement, se contentant essentiellement de notes des cours. La plupart de mes étudiants sont enseignants, agents d'administration; il y a même un agent de l'ordre qui ne porte cependant jamais l'uniforme en cours. Tant mieux, autrement je serais effrayé car depuis mon enfance je ne suis jamais ami-ami avec les gens en uniformes. 
Du 16 au 20 décembre, j'achève mon premier cours de QSLC moyennant 8 heures journalières quoiqu'il y ait des absences intermittentes. Chaque jour, j'exige en principe une réflexion personnelle de deux ou trois pages, mais la lourdeur de l'horaire et des activités de Noël ne le permet pas. Je limite ces réflexions, mais introduit un test final pour m'assurer qu'ils ont compris la matière. Je profite de certains soirs pour rendre visite aux miens au Camp Mukisi, au Champs de Tirs, au Camp ONL. Un étudiant a sa femme malade, un autre la petite-sœur kidnappée à Kin, un autre membre du protocole de l'assemblée provinciale... deux autres absents. Je suspends le cours cet après-midi.
Le 21 décembre avant-midi, j'introduis mon second cours, le séminaire de recherche. Ayant constaté que les étudiants ont de flagrantes lacunes sur la rédaction de leurs mémoires, je décide ou nous nous mettons d'accord pour nous y atteler. Je les introduis à la lecture pratique, à la recherche utile et à des trucs nécessaires pour un travail académique efficace. Il faut avouer que je tire profit de ma propre expérience de chercheur et de ma fonction de Director for graduate studies and research à Cave Hill, Barbados. La plupart d'entre eux n'ayant pas encore commencé leurs mémoires, je consacre ce séminaire à cette fin. Les deux étudiants dont j'ai accepté la direction exposent leurs sujets à tout le monde, ensemble on discute, on évalue et donne des conseils. Un autre dont je ne dirige pas le travail expose aussi le sien. J'enseignerai ainsi les 23, 24, 26 et 27. Le test final consistera, ils ne le savent pas, à étudier un sujet vu en cours de QSLC et à en faire un projet de recherche + plan. Soit 3 heures de travail. Dur, mais le résultat est encourageant pour les plus doués des étudiants. 
Le 21 décembre 2019 donc a eu lieu le mariage de ma nière Yhancine et son mari Pascal. Je passe les détails des intrigues propres à nos familles derrière cet événement. Normal! C'était une belle fête, j'ai même dansé pour présenter le cadeau de la famille en compagnie de tout le monde venu de partout. L'occasion pour moi de rencontrer l'abbé Fidèle Pindi, mon oncle. On prend rendez-vous pour le lendemain après la messe dominicale à la Procure. C'est ce dimanche que je rencontre l'abbé Kiala SGA de l'ISP qui se plaint de ne m'avoir pas vu, alors qu'il m'a laissé le soin de m'organiser librement pour mes enseignements. Je passe les détails. 
Comme toujours pour moi, le sommet c'est mes rencontres avec Kha Hileni, ma grande-tante. Parler avec elle constitue pour moi une source formidable d'inspiration et d'information. Je ne cesse d'apprendre des choses sur mon propore passé et sur les miens. Ses propres enfants s'étonnent que je sois si attaché à cette nkhaka, la seule qui l'est encore à ce titre.
Sans un seul jour de repos à Kenge, je suis reparti pour Kinshasa à la fin du dernier test. En chemin, j'ai eu un petit accident. La voiture a heurté un sac de mais et denrée alimentaire tombé sur son passage alors qu'on croisait un camion à l'autre bande de la chaussée. Le sac a été traîné sur une douzaine de mètres... dans la foulée, le plateau soutenant le moteur s'est détaché. Jean-Luc Kangulumba a eu le soin de rattacher, grâce à une corde tirée de son sac à dos, ledit plateau pour permettre une poursuite sans encombre du voyage. Pari gagné, on est arrivé. Je passe directement chez ma tante-cousine Marceline et sa fille avant de rejoindre Pigeon. 
Le 29 décembre j'ai eu l'immense plaisir de retrouver quatre copains de route: François Mapasu, Paulin Bampoli, Floribert Kasamba et Marc Mutombo. C'était chez Me Benoît Lubamba et son épouse Vicky ma soeur. Des retrouvailles où nous avons revu le vieux passé de notre jeunesse avec bien entendu Kalonda comme centre d'intérêt. Mafranx est demeuré égal à lui-même, avec son expression toujours riche et châtiée: "eh bien, tu es à quelques encablures du lieu du rendez-vous". Paulin relatant l'épisode d'une nuit de 1985 où il me reconnut par la démarche et appela Dekunda. Floris dans son humour révélant des vieilles histoires oubliées. Marc, le DG, le plus jeune et le plus gradé de nous tous, n'est autre que celui qui autrefois m'a ouvert les portes de l'évêché; il a révélé être le frère jumeau de mon épouse. Des rires à vous fendre les côtes. J'ai aussi eu à gérer la présence de mes soeurs Béa, Passy et Vicky, et de mon frère Rigo. Nous avons parlé famille ainsi que des événements survenus récemment.
Le lendemain 30 décembre, j'ai pris la route à 6h00 pour nous retrouver à Bibwa à 8h45, soit 2h45 pour un tronçon qui aurait pu se faire en moins de quarante minutes. Sauts-de-moutons toujours en cause. Le détour chez Papa Bunda a été court mais intense. On a pris un verre de vin rouge reçu de la dot de Carine, ma cousine dernièrement mariée à l'église. Il le fallait. Un autre mariage se pointe à l'horizon pour le 16 février toujours à Kinshasa. C'est celui de Sergine, la seconde de mes cousines Bunda. Il était 13h20 lorsque l'avion Ethiopian Airlines décolle de Ndjili pour Addis et plus tard Frankfurt où j'arrive le 31 décembre à 6h00. De là cap sur Lohr am Main chez l'abbé Ignace Matensi où j'ai fêté la Saint Sylvestre. 
Bonne et heureuse année à toutes et à tous!  
   

Die Krönung der Inkompetenz und ihre Korrektur


Flughafen Frankfurt, 1 Januar 2020. Gerrne hätte ich diesen Bericht für meinen ersten Ärger des Jahres 2020 gehalten. Heute morgen bin ich frühzeitig von Lohr am Main gefahren. Pfarrer Dr Ignace Matensi hat mich gannz rechtzeitig zum Frankfurter Flughagen gefahren. Kurz nach 8 war ich schon am Gepäckbewahrungsschalter wo ich gestern zwei Gepäckstücke abgegeben habe. Von dort bin ich ein Stock höher gelaufen, um zu check in. Dort hat der erste Årger angefangen. Die Schäffnerin war nicht in der Lage zu verstehen, dass ich auf Barbados Insel wohne und hat ein sehr langes Telefongespräch mit ihrem Suppervisor gefūhrt. Das Ergebnis aus dem Gespräch war nichts. Mehr als 25 Minuten verloren. Dann ging es um meinen zweiten Koffer. Ich wusste von Anfang an, dass ich 90 Euro bezahlen sollten. Ich wurde hoch geschickt zum Ūbergepãcksschalter geschickt. Dort gab es am Schalter 14 nur einen Herr, der so langsam arbeitete, dass ich gefūrchtet habe, den Flug zu verpassen. Glücklückeerweise wurde ich zum Schalter 3 geschickt. Was ich für ein Glück gehalten habe, hat sich sofort zu einem unglaublichen Alpentraum gewechselt. Die Dame hat einfach entschieden, dass ich 250 Euros für das zusätzliche Gepäck bezahlen, obwohl ich erwidert habe: “Das ist ein Diebstahl, eine Schande", habe ich gesagt. Diese hässliche Hure, ohne Pofessionalismus, wollte einfach mich nicht zuhören trotz meiner negativen Reaktion, und hat 250 Euro kassiert. Ich war sprachlos, machtlos und böse. Ich haße die Inkompetenz. Ich haße, das jemand mir etwas stiehlt. Nachdem sie mir den Boarding Pass gedruckt hat, habe ich entschieden, mich zu beklagen, um sicher zu sein ob alles stimmt. Runter nach Hangepäcks- und Passkontrole, sobald ich Eurowing am B20 erreicht habe, habe ich mein Problem vorgelegt:

“Guten Morgen meine Damen, und ein wunderbares Neujahr 2020. Ich möchte gern klar kommen, mit dem Geld, das ich für mein zweites Gepäck gerade bezahlt habe. Wieviel kostet ein Extrabagage?”
Nach etwa einer Minute hat mir Frau Vonhelm geanterwort:
-  90 Euro für ein Stückt steht im System geschrieben.
-        -  Ich habe aber 250 Euro bezahlt.
-        -   Wieso?
-     - Nach der Entscheidung ihrer Lufthansa Kollegin.
-        -   Zeigen Sie bitte ihren Boarding Pass, ihren Paß und das Rezept.
-      -   Sie sollen unserem EuroWings Customers Service schreiben und alle Belege hinschicken. Sie sollten normalerweise ihr Geld zuzuckbekommen.
    
    Einige Minuten später ist der Supervisor, der hinter dem Schalter stand, benachrichtigt. Da hat alles angefangen. Nach ein paar Telefonaten ist ihm gelungen, zunächst ihren Kolleginen zu überzeugen, dass alles bei mir in Ordnung war, dann dass ich mein Geld sobald wie möglich zurückbesitzen konnte. So hatte mich Herr Worning durch die Labyrinthen des Flughafens bis zu einer Stelle geführt, wo mir eine neue Rechhnung gemacht wurde und 160 Euros auf meine Visa Platinum Card gutgeschrieben wurden. Ich habe mich bei Herrn Wornig, allen EuroWings und Lufthansa Angestellten für dieses gute Auskommen sehr herzlich bedankt. So habe ich alle meine Zeit versäumt, die ich benutzen wollte, zum Duty Free Einkaufen. Respekt. Sie haben die Schande der inkompenten Hure, korrigiert und repariert. Das war mein erster Ärger des Jahres 2020

André Mfulambi aka Buffalo in memoriam


2 janvier 2020. Sur la page Facebook de « Kenge telama Kwango kutomboka », j’ai appris la mort de mbuta André Mfulambi, connu sous le nom de Buffalo. Paix éternelle à son âme! Très célèbre à Kenge dans les années de ma jeunesse, il collabora à la mise sur pied du groupe des Petits Chanteurs et Danseurs de Kenge. Meneur naturel des jeunes, encadreur et organisateur, metteur en scène, il aida Ben Van den Boom à atteindre le succès national et international obtenu à l’époque par les PCDK. Aujourd’hui on l’appellerait coach, leader ou mentor des jeunes. Je le connus et fis partie de ce groupe entre 1965 et 1967. C’est avec une émotion profonde que je reprends mon message de Facebook:
« Buffalo était mon dirigeant aux PCDK. Rigoureux et bon, cet artiste-né était un modèle pour nous les jeunes qu’il encadrait avec Van den Boom et d’autres. Merci y’a André pour tout. Paix à ton âme!»
À noter que je ne suis pas membre du groupe Kenge telama... et que ce blog le remercie pour l’information.

2 janv. 2020

Coucou MF

Coucou à ma muse Erato des temps modernes
Pieux Vœux à ma fleur de cactus princesse de Luvumbu.
Tu m'as accompagné pendant une année sans broncher ni te plaindre de mes limites.
Tu m'as supporté dans la peine comme dans la joie sans que ta tendresse ne se fane.
Demeure rose et pourpre en cette année nouvelle qui s'annonce calme et sereine, pleine d'espoir.
Coucou MF.

C

Heureuse année 2020

J'ai passé un mois de décembre loin de l'ordinateur. Du 13 décembre au 1er janvier, j'étais en RDC à Kenge où j'ai célébré Noël et en RFA à Lohr où j'ai fêté la Saint Sylvestre. Je suis revenu hier à la Barbade.

Une Heureuse année à toutes et à tous
Une Année prospère et bénie, pleine de succès, de paix et de bonheur.
Que l'Eternel vous comble de ses grâces et bénédictions!

C