C'est le cas de le dire. Les jours vont très vite, ils coulent sans obstacle à une allure inimaginable. Il y a à peine une semaine on entrait en 20. Voilà que janvier en est déjà à sa moitié. Les événements se suivent mais ne se ressemblent pas. Le lot du travail et des responsabilités professionnelles et personnelles s'alourdit sans que le temps vienne à notre rescousse. Oui, la mort aussi approche à mesure que les jours s'écoulent. L'âge avance pour chacun comme je tiens à le rappeler aux proches miens. Je pense à ma fleur de cactus épineuse dont la vertu principale est justement de résister aux épreuves de la vie. En effet, l'épineux cactus possède en ses meilleurs moments d'épanouissement une fleur unique dont la beauté est incommensurable. Le mélange de l'acuité de ses épines contraste avec la douceur naturelle et cosmique de sa fleur. V Y Mudimbe a eu raison de lui dédier ses Déchirures, un recueil poétique lisible de seuls initiés. Une traversée sans hoquets ni éternuements.
Je pense à ma cousine Ya Matesa dont les jours demeurent désormais entre les mains de Dieu. Cette femme n'est autre que celle qui fut ma ndesi, ma gardienne et ma berceuse lorsque tout enfant sous l'ombre du soleil de Kimbau je fis mon entrée solennelle dans les piqûres des moustiques et des maringouins. Je suis préoccupé par son sort, et demande à l'Eternel de la garder encore longtemps sur terre.
Encore une fois, union de coeur et de prières.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire