30 juin 2019

30 juin 2019 dans la méditation

L'ordre des autorités est formel. Méditation. Pas de manifestation publique. Pas de marche pacifique.
Un dimanche ordinaire, mais de méditation. Quel type de méditation? Apparemment á chacun de l'observer à sa manière. J'ai pour ma part compris que je n'ai rien à faire ni à penser. Comment méditer sur le 59e anniversaire de notre indépendance? Je reste là, j'attends, j'attends. Et encore, j'attends.
Excellente journée de l'Indépendance à tous nes compatriotes.

Rip Frau Agnes Schmid

28 Juni 2019 ist Frau Schmid gestorben. Genau vor 25 Jahren hatte ich Frau Schmid kennengelert, als sie Messmerin in der Pfarrkirche St Gallus, Wurmlingen bei Tuttlingen war. Sie hatte mich bei ihr zu Hause zum Essen eingeladen. So habe ich ihren Man Hans, und ihre Kinder auch kennengelernt. Damals war die Zeit als meine Schwester Louise gestorben war.
Möge sie der Herr Gott in seinem Himmelreich empfamgen.

17 juin 2019

Attendre... attendre et attendre

Je suis né impatient mais la vie m'a appris la patience. Mes amis disent que je n'attends jamais. C'est vrai, je n'attends jamais, je fais toujours quelque chose à la place d'une autre pour gérer l'attente. Là, j'attends trois jours déjà à cause de l'incompétence et de  l'inconscience de quelques individus. J'ai été pour cela forcé de changer mon programme, mais à l'allure où vont les choses, je risques d'attendre encore. Les fameux agents censés commencer leur travail à 8 heures ne sont pas arrivés alors qu'il est déjà 10h. Samedi le directeur était là, mais la personne qui détient les clés était absent. Aujourd'hui les deux ne sont pas encore là. Viendront-ils jamais? C'est la question que je me pose.
Oui, il faut se résigner, attendre, attendre et attendre. Presque sans espoir. Vous savez ce que c'est que la corruption? Vois avez compris.


10 juin 2019

S'engager en politique

J'ai une fois de plus le temps de réfléchir sur l'engagement politique chez nous. Les lectrices et lecteurs de ce blog savent ce que je pense de ce milieu que je juge viscéralement pourri, corrompu et impitoyable; un milieu qui, pourtant, serait idéal pour servir son peuple si un peu de sens du bien commun, d'intégrité morale et de respect d'autrui y était appliqué.  Rien ne justifie cet engagement si ce n'est l
e désir d'enrichissement personnel, l'appat du luxe et de l'aisance matérielle, la volonté de domination des autres. On vole l'argent de l'état, on pille les richesses du pays avec la complicité des étrangers, on détourne les deniers publics, on s'offre un harem comme Hefner,... sans aucun risque d'être poursuivi ni puni. "J'accuse" en bon littéraire.
La politique pratiquée chez nous consiste à  nier ce qui est affirmé. On affirme souvent le contraire de ce qu'on fait. Une nébuleuse d'arrangements confus qui ne sont ni justes ni moraux ni démocratiques. Exercée au nom de la république, elle est souvent discriminatoire, clientéliste, tribaliste et népotiste. Il y a tellement de mensonges qu'on ne sait finalement plus qui croire ni à qui se fier. Le parain d'aujourd'hui pourrait se révéler être ton pire ennemi. Il dit des mots suaves mais poignardes dans le dos.
Devant tout cela, il ne faut pas céder à la vengeance ni à la résignation, mais rester soi-même: toujours se relever. Toujours se relever, croire en soi-même est la règle de la réussite, tailler aa voie dans les rocs, poursuivre son objectif avec fermeté. Ne jamais faire dépendre sa vie des humeurs de quelqu'un, aussi puissant ou riche soit-il. Ce dernier ne vise que ses propres intérêts sous lencouvert d'un leadership de paroles vides et de promesses auxquelles il ne croit pas lui-même. Sa stratégie consiste à créer de faux espoirs, à faire miroiter l'avenir en or pour mieux noyer et détruire. Phuku mwifi (raton-laveur de Tchicaya U Tam'si). Comme le disait jadis mon vénérable mentor: "Amis, amis, sur la scène de la vie vous êtes tous des rivaux". 
Politica, politica, mani pulite!

7 juin 2019

La vie nous réserve parfois des surprises

Des choses impensables il y a quelques décennies sont devenues normales aujourd'hui. Des relations jadis inimaginables, sauf dans les têtes de quelques personnes, sont devenues non seulement possibles, plus des réalités. En fait, les hommes comme les femmes changent avec le temps. Les relations se tissent et se défont au gré des intérêts et du temps. 
Dans une de mes proches familles, deux frères qu'on ne voyait jamais ensemble, ou que la famille a séparés à cause de leur performance scolaire, sont associés aujourd'hui bien qu'il reste des séquelles indélébiles de ce passé étant donné que l'un a réussi et que l'autre vit à la traîne. Certains prétendent que l'avenir n'appartient à personne. Vrai, mais seulement en partie. Un brillant élève se retrouve sur le pavé de la vie alors que tout le destinait à une vie brillante et réussie. Un autre plutôt modeste et réservé jouit d'un succès auquel rien ne le destinait: il brille dans un succès époustouflant que personne ne lui aurait prédit. Deux ami(e)s autrefois inséparables sont devenu(e)s chiens et chats, ennemis jurés cyniquement motivés par une haine et une hargne indescriptibles. Souvent à cause des calomnies ou des colportages infondés qui ruinent irrémédiablement leur relation. Personne n'a le courage de reconnaître son erreur ni son tort. Comme un couple détruit, deux soeurs jadis complices se détestent à mort aujourd'hui. Des choses pareilles, aussi étonnantes soient-elles, ne me frappent plus. J'observe. Ainsi va la vie. Rien de surprenant car les saints aussi vont en enfer. Ce n'est pas moi qui le dit.
Dans ma propre vie, je trouve que beaucoup de choses ont changé. J'ai dû les changer par ma force de caractère. J'ai dû changer autrement je serai resté dans l'obscurantisme auquel je me suis habitué. Est-ce disparu? Je ne crois pas vu que souvent je prends des décisions surprenantes pour les communs des mortels. J'ai appris à être humble moi qui ai toujours visé très haut. J'ai appris à me taire devant certaines situations alors que je suis un émotif primaire. J'ai appris à dissimuler ma timidité, mes étudiants ne me croient jamais lorsque j'affiche ma timidité. Ils oublient que jeune j'ai fait beaucoup de théâtre. Que je sois devenu dramaturge ou homme de théâtre a des racines profondes. J'écris, je tiens un blog qui compte plus de 2000 entrées. J'ai forcé un talent que j'avais peut-être dans ma jeunesse, mais que je n'ai jamais développé de façon approprié. Moi qui avais tout le mal du monde à écrire - même si j'écrivais déjà bien -, me voilà propulsé par moi-même sur les écrans des médias sociaux. C'est que j'ai trouvé un moyen, un exutoire pour canaliser mes émotions. L'écriture est pour moi thérapeutique. Oui, la vie nous réserve des surprises.
Je prétends n'avoir jamais perdu un ami; mais combien sont abandonnés sur les trottoirs de la vie, de l'indifférence et de la méprise. Des personnes sans lesquelles ma vie aurait été jadis impossible, sont devenues ordinaires sans que leur absence n'ébranle ma conscience. Des personnes sur lesquelles je jurais pour mon équilibre intérieur sont devenues sans saveur comme du sel dessalé. Des individus jadis portés aux nues ont perdu l'aura de la grandeur et de l'honneur. Des individus qui furent mes modèles mènent aujourd'hui une vie de galère; et bien entendu, nos relations ont changé. D'autre part, des gars qui n'étaient jamais de mon niveau, m'approchent sans complexe et osent me toiser de haut parce qu'ils ont eu l'occasion de piller les caisses de leurs entreprises ou des biens d'autrui. Oui, l'argent élève socialement, et change les relations. L'ami sans le sou se retire, humilié ou forcé de se résigner. Etc.
Oui la vie nous réserve parfois, euh je dirais souvent  des surprises, beaucoup de surprises au fil du temps. Regardons autour de nous, regardons qui nous entoure, regardons combien ou comment notre conception de la vie a elle aussi changé. Le temps y est pour beaucoup. 

6 juin 2019

37 ans de prêtrise pour les amis

Aujourd'hui les abbés Albert NKoy, Alexis Olenga, Noël Matonga et Séraphin Kiosi fêtent leur 37e anniversaire de sacerdoce. Très sincères félicitations compagnons de vêture à Bandundu. Que la main de Dieu continue de vous guider dans sa vigne!

5 juin 2019

Deux événements importants à Cave Hill

4 juin. Après avoir déposé Mukawa à Queen's College, je suis comme d'habitude descendu à la plage de Batts Rock pour quelque trente minutes de relaxation musculaire et de natation. Ce n'est pas beaucoup, mais assez pour me sentir bien. Puis je suis remonté à mon bureau pour achever le rapport de la thèse de Margaret Gill et finir d'ultimes corrections quoique le délai soit passé. Soit. 
J'étais invité à la cérémonie de la remise officielle du certificat d'accréditation de notre campus universitaire. C'était prévu pour 15h30. Mais voilà qu'à 14h, j'ouvrais mon compte email de fonction pour découvrir que Mme le Recteur tenait à me voir à une autre cérémonie. Cette fois, la signature d'un MOU (Memorandum Of Understanding), un protocole d'accord ou une déclaration commune d'entente entre le Campus de Cave Hill et Hyuna International Ltd qui offre des bourses d'études pour quelque dix étudiants du Département des Sciences, Technologie et Innovation. Le temps de vérifier l'information auprès du rectorat, je me suis mis en route et y suis arrivé en retard, la cérémonie ayant débuté à 14 heures. Mme le Recteur a salué ma présence dans son mot de circonstance.
A 15h30 a eu lieu la cérémonie qui m'a amené au campus. L'accréditation dans ce contexte revient à une reconnaissance de l'excellence du travail accompli par l'université au cours de six dernières années. Elle est délivrée par Barbados Accreditation Council après de longues tractations de grande envergure, en présence de toutes les instances académiques et administratives de l'université. Le campus a produit un rapport de près de 480 pages. Un travail de bénédictin réalisé par cinq commissions coordonnées par Dr Badenok. Exercice réussi, car l'accréditation est délivrée pour les sept prochaines années. C'est que les programmes d'enseignements sont reconnus comme répondant aux standards nationaux, régionaux et internationaux d'institutions universitaires. Cave Hill offre au public un produit de haute qualité à tous ces niveaux. Mme le Recteur a plusieurs fois mentionné mon nom étant donné que je serai le prochain directeur de Graduate Studies and Research, le centre sur lequel repose la valeur  académique de nos diplômes de deuxième et troisième cycles.
Une journée remplie. 

Proficiat abbé Grégoire Nsimba

5 juin 1983 - 5 juin 2019. Voilà 36 ans depuis que l'abbé Grégoire Nsimba wa Nansimbila a été ordonné prêtre diocésain de Matadi et exerce son ministère sacerdotal. Il est actuellement en France du côté de Lourdes, après avoir travaillé dans son diocèse. Proficiat Grégoire!
Grégoire était mon condisciple en philosophie à Mayidi quand ce grand séminaire a été rouvert après sa fermeture par les évêques de la province ecclésiastique de Kinshasa. En deuxième année, à l'occasion d'une cérémonie d'au revoir en l'honneur de l'abbé Kahang' qui retournait à Strasbourg, il a connu un accident qui lui a failli coûter la vie. Acrobate, il est mal tombé, brisant presque son cou et causant de sérieux chocs au crâne. C'était en février - mars 1976. Il a dû être acheminé en Belgique pour des soins appropriés, et en est revenu avec un plâtre crânien ou corset immobilisant. Nous nous amusions à écrire ou à dessiner des graffiti dessus. Voilà pour l'anecdote.
Homme très discret, pieux, sage et très posé, Grégoire est demeuré égal à lui-même. Je le revois dans le groupe des "Frères Ciao" avec le P. Edouard Dirven. Je le revois au football, sur le chemin de Kisantu, dans la salle de classe, à côté de son ami Mumanga ou de Jean-Marie Matutu. Je le revois à la chapelle chantant "Ndembama", dans les couloirs du Château Rouge. Autant de souvenirs inoubliables. 
Les chemins de la vie ont fait que je le retrouve dans un avion Ethiopian Airlines alors que nous voyagions pour Kinshasa en juillet 2003. Il venait de Rome. J'ai dû veiller sur lui à l'Emporio Hotel, Addis Ababa, où nous avions attendu la connexion pour Kinshasa. Ce soir-là, nous avons parlé longuement de nos expériences. J'ai déjà relaté cette rencontre dans mon éloge à l'abbé Henri Izwa d'heureuse mémoire. "Claver, je crois que l'abbé Izwa ne te reconnait pas", m'a-t-il lancé. En partie vrai.
Peu après ce voyage, le contact était irrégulier malgré quelques échanges d'émails sporadiques. Mais récemment grâce à la magie des réseaux sociaux, nous sommes de nouveau reconnectés. Nous communiquons régulièrement. Cela se passe très bien en général. 
Grégoire, là où tu te trouves, sache que ma famille s'unit à ta joie, et te félicite comme je l'ai fait sur Facebook:
"Proficiat abbé Grégoire! Que le Seigneur te bénisse et continue de t'apporter d'abondantes grâces dans ta vie et dans ton ministère sacerdotal". 

4 juin 2019

Congratulations Margaret

June 3. I would like to congratulate Ms. Margaret Gill on her successful PhD Oral, which took place yesterday at the Graduate Studies Building. Many colleagues of LLL, Social Sciences, Gender Studies, and from other cercles of her network, attended the event. The title of her thesis was: Leadership and Transformation in the Novels of George Lamming. Prof Curwen Best supervised her. Prof Barrymore Bogues of Brown University, Usa, was the external examiner; and Dr Geraldine Skeete, of UWI St Augustine, Trinidad, was the internal examiner. I chaired the Viva. We started with a delay of almost thirty minutes because of technical problems to join Prof Bogues on Zoom. Everything went well after.
Margaret can be presented as a poet, an activist, an pan-africanist and a scholar. Congrats again!   

3 juin 2019

3 juin - La St Charles Lwanga et compagnons

Après ma muse épineuse fleur de cactus, c'est Anaclet Mutaba qui me ramène à la fête du 3 juin.

"- Bonjour Mbuta, bonne fête de la Saint Charles Lwanga
- Bonjour Anaclet, merci, union de cœur et d'esprit en ce 3 juin.
- Merci j'ai pensé à vous sur cette journée avec votre pièce de théâtre
- C'est réciproque. Une journée inoubliable dans l'histoire de notre Alma Mater." 

Tous les anciens petits séminaristes de Kalonda et de Katende se souviennent de ce jour grandiose, point culminant de l'année. Je parie qu'il en est aussi de même aujourd'hui. Chacun a son ou ses souvenirs de cette date. Mon premier souvenir date de 49 ans (1970). Je me souviens de mon premier Rallye, d'Antigone de Sophocle joué ce jour-là par les ainés Manzanza, Mwamba, Tamuzi. Je me souviens d'avoir vu P. Nico Berends ce jour là ou la veille pour la première fois. Je me souviens du P. Christian Nijnanten mimant dans l'allégresse un morceau des Grands Maquisards: ... Ahahaha". 
Que cette tradition continue nous unit tous dispersés aux quatres coins du monde, vivants et défunts. Quelles contributions à l'église, au pays et au monde! Pensées pieuses et reconnaissantes aux SVD, au clergé de Kenge, aux enseignants, ouvriers et aux élèves de cette institution."

Kieleka kiese ngwa... kakisuki kakisuli muna zulu ulemina (Signé Nico Berends, le premier directeur de cette Alma Mater).