31 mai 2022

Cette guerre qui ne dit pas son nom

Ayons une lecture plus réaliste des événements qui se passent en RDC. Depuis l'entrée de l'AFDL en mai 1997, le pays n'a jamais vraiment connu la paix. Kabila Père a fait entrer les Rwandais, a fait infiltrer toutes les institutions de la république jusqu'à nommer James Kabarere chef d'état major général de l'armée congolaise. Du jamais vu, mais cela s'est fait. Lorsque LD Kabila a demandé aux Rwandais de retourner chez eux, s'est déclenchée le 2 août 98 la guerre et il est mort en janvier 01. Depuis, les choses se sont compliquées, les rebellions se sont multipliées en plusieurs ramifications et foyers de conflits sous Joseph Kabila, alias Hippolyte Kanambe pour certains, qui n'a jamais convaincu au sujet de sa nationalité congolaise. RCD, M23, ADF, LRA, et autres affiliés d'étrangers créés pour semer la désolation, la terreur et la mort à l'Est et rendre le pays ingouvernable. Pis. L'occupation des terres et des mines de la RDC a continué sous Félix Tshisekedi, jugé lui aussi proche de Kagame. Mais les violons ne semblent plus s'accorder. Les voisins trop voraces envient à la fois le territoire et les richesses du Congo, mais opèrent des tueries, des viols, des exactions criminelles dans l'Est. L'arrogance qu'affichent ces voisins vis-à-vis des Congolais est révoltante. Les Rwandais se comportent au Congo en terrain conquis. Cette guerre ne dit pas son nom, mais existe interminablement depuis longtemps. Voire plus longtemps qu'on ne croit. Revoyons l'histoire. Nous n'avons jamais encore compris que l'histoire s'écrit en lettres de sang. Si nous sommes humiliés aujourd'hui, c'est à cause de notre laisser-aller. Nous nous laissons manipuler et corrompre facilement. Nous n'avons pas le sens de la patrie. Le temps a sonné de rectifier les tirs. Moralité: 

28 mai 2022

Réflexions de cette semaine

Une semaine lourde au plan personnel. Beaucoup de défis, beaucoup de travail, peu de temps pour des réflexions et pour le blog. Des lecteurs et lectrices s'étonnent de mon irrégularité sur le net. Ce n'est que partie remise. 

La RDC est attaquée par les rebelles du M23. Les forces armées nationales mènent des combats acharnés contre eux. N'osez pas citer ni montrer du doigt les commanditaires de cette guerre. Crime de lèse-majesté! Les autorités du Rwanda démentent cette allégation alors qu'on les accuse d'avoir infiltré l'armée et le régime congolais jusqu'au sommet. L'ultime objectif affiché est la balkanisation systématique de la RDC, l'occupation des terres congolaise et l'exploitattion de ses richesses. Les rebelles à la nationalite ambiguë sont armés, soutenus et destinés à atteindre ces buts. Il est attendu des autorités congolaises d'éviter l'escalade et de défendre l'intégrité du territoire national. Pro patria mori. Autrement, c'est de la trahison.  

Aux dernières nouvelles, les vols Rwandair à destination de la RDC sont suspendus. Le Rwanda serait mis en garde. Des nouvelles contradictoires inondent les réseaux, les tensions sont perceptibles. Kinshasa semble avoir compris le danger et pris en main les opérations. La question est de savoir de quelle marge de manoeuvre la RDC dispose-t-elle pour affronter diplomatiquement et militairement cette guerre dont les racines profondes se trouvent à l'étranger. Les voisins envient la manne congolaise. 

Il est temps que le régime de Kinshasa se démarque de ses liens obscurs avec ses voisins des Grands Lacs et défende son territoire. On me dit: Attention auxc Accords de Lemera! Que les frontières coloniales soient reconnues et qu'aucune portion de sa terre ne soit cédée à qui que ce soit. Qu'une politique vraiment nationale soit établie pour éviter les présents dérapages. Bref une option vraiment nationale, pas tribale ni régionale.

22 mai 2022

Il est plus que temps

Depuis des années nous sommes entrés dans un cycle de vie époustouflant. La vie va de l'avant, nous sommes traînés derrière elle. Les circonstances décident pour nous et nous trouvons des raisons pour nous y accrocher. "Je ne suis jamais prêt", aime répéter Mukawa. Chaque fois qu'on quitte la maison, il trouve qu'il y a toujours quelque chose à faire ou à apprêter. A quoi je réponds par une sorte d'énigme, évoquant le temps de ma jeunesse au scoutisme. Le cri était: "Scout toujours prêt". Voilà donc deux options de vie qui se complètent en dépit de leur apparente contradiction. Mon fils est plus réaliste car il part de son expérience vécue de l'intérieur. Le slogan scout projette une attitude idéale. Le but est en définitive le même. Il est plus que temps d'arrêter de courir après le temps. Peut-on hélas jamais le maîtriser?
Excellent dimanche à vous fidèles lecteurs et lectrices de ce blog.

20 mai 2022

Désillusion

Désillusion, je voulais dire illusion ou illusion tronquée. Allez-y voir. Quelle est la différence? Je n'en trouve pas, moi qui me prétends littéraire ou plutôt linguiste. Je me suis affublé ce titre à Berlin, alors que je participais à des réunions de la Fecobe (?) Si ma mémoire est bonne. Il y a déja plus de vingt ans. Ainsi va la vie. Avec l'âge surviennent les désillusions: tout ce en qu'on croyait garanti, sûr, dur comme fer devient contingent, caduc, éphémère. L'attendu tourne au cauchemar. On entre dans le couloir de la mort par la petite porte. Une porte qui est grande en réalité. Puisqu'elle ne se refermera qu'à l'échéance fatale. On devient dépressif, mythomane ou paranoïaque. Cette tombée dans le vide de l'inactivité guette tout le monde. Comme le milliardaire de l'Emirat, te voilà enroulé dans juste deux draps blancs. Vanité des vanités. Te voilà sur une chaise roulante sans te douter de l'inanité humaine. Tragique et intersubjectivité, se serait exclamé le Vénérable Hippolyte Ngimbi, maître dans l'art de la parole. La vie continue.  

15 mai 2022

Saint Charles de Foucauld

15 mai 2022. Parmi les canonisés de ce dimanche à la Place St Pierre par le Pape François figure le nom de Charles de Foucauld (1858-1916). J'ai connu la vie de cet homme de Dieu pendant ma formation théologique grâce au postulateur de sa cause, Mgr Bernard Jacqueline. Mgr Jaqueline habitait le Collège Urbain alors qu'il travaillait au Secrétariat pontifical pour les non-chrétiens. Canoniste, le Normand me prodiguait des conseils et assura ma direction spirituelle à Rome jusqu'à son départ pour Bujumbura où il fut nommé pro-nonce. Initié la spiritualité méditative de Charles de Foucauld, je me suis familiarisé avec ses publications et éditions des lettres/écrits. Je garde encore des livres sur/de C de F dans mes cartons qui se trouvent à Kinshasa. Mgr Jacqueline était encore vivant lorsque de F a été béatifié en 2005. Il est décédé en 2007 et aurait sans doute été heureux de vivre l'aboutissement final de sa postulation. St Charles de Foucauld, prie pour nous! Amen! 

15 Mai - Maria

Rom, 15. Mai 1980. Ich weiss nicht mehr, wann es genau war. Ich habe immer angenommen, dass dieses gesegnete Treffen am 15. Mai staffgefunden hatte. Ich war vom Collegio Urbano zur Buchhandlung Ancora, Via della Conciliazione, gegangen, um das Buch Jesus Christus vom Theologen Walter Kasper zu kaufen. Ich hatte eine Prüfung von Christologie bei Pater Di Giorgi abzulegen. Ungefähr 50 m von der Buchhandlung habe ich die alte Dame, Anna Huber, 75, getroffen. Ich konnte noch kein richtiges Deutsch, aber ich hatte vor, nach Deutschland zu fahren, um dort am Goethe Institut Staufen Deutsch zu lernen. Die Grundlage von Mayidi war schon stark, um ein paar Sätzen zu bilden. Vor mir stand plötzlich die verehrte Frau. Das Gespräch hatte auf Englisch angefangen, aber ich hatte ihr meine Interesse an die deutsche Sprache bedeutet. Ich hatte sie zum Bus No 64 den Peters-Platz entlang begleitet. So hat alles angefangen. Von Rom, Kongo, Fribourg, Enney habe ich mehr als 35 mal München besucht. Sommersemester 93 habe ich sogar an der Ludwig Maximilian Universität studiert, bevor ich nach Fribourg zurückgekommen war. Diese Beziehung hat zeitmässig bis zum Tod von Frau Maria Therese Weingärtner gedauert, sie ist aber geistlich in meinem Herzen bis heute noch aktiv. 40 Jahre sind inzwischen gelaufen. Ich habe nichts vergessen. Möge ihre Seele im Frieden des Herren ruhen. Amen Amen Halleluia. 

13 mai 2022

13 mai 81 - Attentat contre Jean-Paul II

13 mai 1981 - 2022. Il y a 41 ans. Je suis à Rome, étudiant en deuxième année de théologie à l'Université Pontificale Urbaniana. Comme tous les mercredis depuis le début du deuxième semestre 1980-81, je viens de finir mon cours d'allemand de niveau intermédiaire à l'Institut Goethe, via de Corso. La circulation est dense. Peu après 18h, j'entre dans un bus 64 en face du Collège del Gesù, des Jésuites, afin de retourner avant 18h30 au Collège Urbain pour les vêpres. Un embouteillage monstre. Inutile de rester dans le bus. Je marche jusqu'au Largo Argentina, en face de l'antique Forum romain. Je remarque que les gens sont tristes et suivent des nouvelles à des télévisions dispersées par ci par là dans les boutiques. L'ambiance est grave, silencieuse. Comme par hasard, je rencontre un séminariste égyptien Chenouda: "Non lo sai. Hanno sparato il Papa" (Tu ne sais pas. On a tiré sur le Pape). Nous avons dû marcher ensemble pour revenir au Collège Urbain. La suite est connue. Jean-Paul II était touché de trois balles tirées par Mohamed Ali Agca à la Place St Pierre. Saint Jean-Paul II, prie pour nous.

11 mai 2022

Quelques nouvelles

Dimanche 8 mai 2022 soir, naissance à Kinshasa d'une fillette du nom de Béatrice Mabana Musunda dans des circonstances particulières. Une nièce de plus dans le clan. Gloire, bénédiction et louange à Dieu! Félicitations aux heureux parents.

10 mai 2022. Deux nouvelles douloureuses. Décès à St Joseph, Kinshasa, de Soeur Adolphine Nzasi, Salésienne de la Visitation, Kenge. Décès à Kenge de Maman Anastasie (Anita) Pasi de suite d'une assez longue maladie. Ces deux défuntes, je les ai connues du temps de mon école primaire à Kenge. J'ai revu Anita en juillet 2021 à Kenge. Condoléances émues aux familles biologiques et spirituelles éprouvées. Sympathies à André. Paix éternelle à leurs âmes! 



8 mai 2022

La fête des Mères

Respect et honneur à toutes les mères! 

Le cas de Pero Luwara

Depuis quelques jours le nom de Pero Luwara est sur toutes les lèvres et circule dans les réseaux sociaux à tel point que mon attention a été attirée. Entre nous soit dit, je connaissais le personnage mais pas le nom. Je n'ai jamais vraiment aimé ses attitudes, mais j'ai toujours admiré son courage et sa passion pour la vérité. Ce journaliste possède quelque chose de spécial, qui fait de lui un expert de l'information et un communicateur charismatique. En même temps, quelque chose qui me répugne: son arrogance et son ton de sermon. Il prêche au lieu d'informer. Il exerce sur moi une sorte de fascination répulsive. Je ne l'aime pas mais je l'apprécie, sans fanatisme ni présomption, pour la richesse des informations instructives qu'il livre avec une relative conviction. Poursuivi par les services de l'ANR, radié de la corporation des journalistes, pour outrage à la personnalité du chef de l'état. C'est la nouvelle qui défraie actuellement la chronique. Je ne saurais me prononcer sur la justesse de ces poursuites et banissements. Il osé dire tout haut, sur son propre compte, ce que nous avons tous lu ou appris dans les réseaux. Il a osé remettre en question certaines décisions sur la sécurité à l'est du pays, à dénoncer les nombreux voyages soit plus de deux-cents qui coûteraient chacun 2.500 000 USD au trésor public, sans compter l'enrichissement illicite et le pillage systématique des ressources de la RDC, etc. Tout ce que Pero Lawara dit dans sa vidéo, je l'ai déjà entendu ailleurs. Voyez les publications audiovisuelles de Prof. Yombi, Israel Mutombo alias Sango, ou Fabien Kuswanika. Ce qui a frappé les télé-auditeurs, c'est le ton, la passion et la détermination dramatiques avec lesquels ces faits sont exposés par Lawara. Le président de la république incarne une institution de la république; il doit à ce titre être respecté. C'est pourquoi les services officiels de l'état se sont impliqués pour défendre l'intégrité du chef de l'état. Le message de ce cas est clair: tout citoyen congolais a le droit de dénoncer n'importe quelle injustice ou crime pourvu que les créneaux établis par la république soient strictement suivis. Tout tourne autour de cela. S'il tombe entre leurs mains après cette cavalie, il y aura des grabuges. Je n'en doute pas un instant. Dans un état de droit, l'incriminé se serait rendu à la justice comme l'homme qui a gifflé Macron... quitte à écoper les sanctions prévues par la loi. Chez nous, salus in fuga. Il est temps que la peur cesse et que les institutions de la république rassurent les citoyens à tous les niveaux.   

5 mai 2022

Une semaine relativement chargée

Depuis la crise de la pandémie du coronavirus les habitudes ont énormément changé. Tout se fait en ligne. Télétravail, présentiel, distanciel, blended, ou flexible, inbox, network, Zoom, Microsoft Teams, sont devenus des concepts d'usage quotidien. On a l'impression de travailler continuellement car on est presque condamné à recourir à l'Internet pour tout. On travaille à domicile comme au bureau. Les distances sont écourtées sinon abolies, les voyages professionnels réduits au maximum.  Etc. De partout je peux signer un documents, approuver ou décliner un dossier, lire ou écrire une lettre. A n'importe quelle heure. Des fois écrivant à 1 ou 2 h à quelqu'un, je suis surpris de voir la réponse en moins de 5 minutes. Signe que nous sommes des milliers à travailler tard ou tôt, c'est selon. Et cette semaine a été particulièrement chargée pour moi. Beaucoup de réunions, donc beaucoup de documents à lire et préparer pour ces réunions. Oui, c'est la loi du travail. Et cela tous les jours. Sans oublier les centaines de courriels à traiter... et le blog à entretenir.

1 mai 2022

1er mai: Journée du Travail

1er mai 2022. Labour Day, journée internationale des ouvriers/travailleurs, la fête du Travail est un jour important dans l'année. 

Je me retrouve loin de mon pays natal, et vis depuis plus de 20 ans à la Barbade. Rien d'autre ne justifie ma présence ici que le travail quoique je me sois intégré dans la communauté locale au fil des années. J'ai trouvé du travail, je suis venu et j'y suis resté. J'y resterai jusqu'à ce que le travail m'appelle ailleurs. Avec l'âge, il faudrait penser à l'après-retraite. Toute ma vie, tous les mouvements de ma vie, ont été dictés par le travail. Enseignant à Kalonda, ouvrier à la FilzFabrik de Fulda, diacre-prêtre de Kenge (secrétaire, vicaire, curé administrateur de paroisses), chargé de cours à Berlin, professeur à la Barbade, ainsi pourrait se résumer mon parcours de travail. Depuis quelques années, je redonne à ma communauté, à l'ISP Kenge. Le travail que je fais le mieux, c'est l'enseignement que nous avons célébré hier. Je ne suis ni médecin ni avocat, ni homme d'affaires ni politique, ni ingénieur ni architecte, je ne suis qu'enseignant et très fier de ce que je fais. Le travail, parlons-en.

Les bosseurs/bosseuses. Il y a des personnes qui ont une capacité énorme de travail. Ils vous bossent plus de 10 - 15 heures par jour. Le travail, l'efficacité, le résultat, c'est leur raison de vivre. Pensez à ces boulangers, routiers, restaurateurs, manoeuvres, services médicaux, et autres pour qui le temps ne compte pas. La nature du travail exige une assiduité constante, un engagement sans équivoque. Pour eux, le travail passe avant tout. Chapeau! Mais il faut aussi un temps pour vivre, prier, réfléchir, méditer, se relaxer ou se distraire. Tout est la mesure. 

Les mercenaires. Dans cette catégorie je place des personnes qui ne font jamais rien pour rien. Tout est payant, tout service est payable. Vous voulez X, ils vous fournissent X, rien de plus. Et sont payés pour le travail effectué. Ils n'exigent que le fruit de leur travail. Ils ne se préoccupent d'aucune moralité, et ne s'engagent pas au-delà de leur contrat. On les achète. Tueurs à gage, rébelles ou gangsters, intermédiaires de sociétés occultes ou obscures, commissionnaires, pompes funèbres, services traiteurs et de transport, etc. C'est de l'argent frais qu'ils ont besoin pour vivre et faire prospérer leurs affaires. En réalité, ils ne font que ce que vous leur demandez.

Les débrouilleurs ou informels. Le système économique est tellement délabré que les individus sont forcés de survivre en pratiquant des activités susceptibles de leur apporter le pain quotidien. Comme les rats ou les oiseaux dans la forêt, ils sortent de leurs cabanes pour trouver de quoi vivre. "Si tu ne sors pas, tu ne sauras pas manger ni nourrir ta famille." Pour ces gens-là, les opérations ville-morte leur causent des pertes énormes. Tout le monde vend. A chaque coin de parcelle, il y a un ligablo (une petite affaire de survie) qui va des allumettes aux conserves, des légumes aux produits manufacturés de première nécessite. Tout cela parce que le secteur formel est défaillant. Les vendeurs/vendeuses de marchés, les marchands à la criée ou à tue-tête, les serveurs ou serveuses de sombres opérations, les pousse-pousseurs, les taximen, les chargeurs, les commissionnaires attitrés... sans oublier les démarcheurs, agents de voyage ou de transport. Qu'un ingénieur n'ayant pas trouvé du travail se reconvertisse en gardien d'hôtel ou de magasin, n'est pas inhabituel. Les diplomés ne trouvent pas de débouchés sur le marché. Certains se font pasteurs, diaconesses, prophètes ou bishops à dîmes. Trop de confusions. L'état a le devoir d'organiser ce secteur.

Les parasites. Certaines personnes par paresse congénitale ou incapacité (physique ou psychologique) de travailler préfèrent renier le bénéfice du travail. Ces gens méprisent l'effort, la fatigue, l'endurance, et trouvent aisément des excuses ou prétextes pour justifier leur refus de travailler. Pourquoi passer des heures à bosser pour un salaire de misère? Pourquoi ne pas s'assoeir à la maison et bénéficier des avantages sociaux rétribués aux sans-emplois? A longueur des journées, ils sont dans un bar ou un kiosque à consommer alcools et fast-food. Ils ne se préoccupent de rien, n'assument aucune responsabilité. Ils passent leur semaine à bourlinguer, à parler argent, politique, musique, sape, femmes ou hommes, et autres futilités, en laissant croire qu'ils sont les meilleurs de la société. Les parasites se moquent éperdument des travailleurs, des politiciens. Ils sont souvent artistes, pasteurs sans inspirations, poètes de rue, comédiens à la criée, fous joyeux, mendiants... ou simplement chômeurs assis à la maison attendant les recettes journalières de ceux ou celles qui travaillent. La dîme peut se ranger comme solution pour les vendeurs de versets bibliques à sensation.

Honneur et respect à tous les travailleurs. Soyons fiers de ce que nous faisons honnêtement et moralement. L'argent certes, mais ce n'est pas tout. Hommage à toutes et à tous ceux qui travaillent manuellement ou intellectuelleent car dit-on, "il n'y a pas de sot métier, il n'y a que de sottes gens."