Depuis ce 24 septembre nous pleurons Ma Viviane Mabaka, née Kinzeka aliéna. Décédée il y a trois jours, elle est là mère de Marie, Chrétienne, Edyth, Placide, Didier, Jean et Mbenza Mabaka. Je l‘ai connue depuis ma tendre enfance, partageant sa maison avec mes cousins. Beaucoup de souvenirs! La voilà aujourd’hui arrachée à notre amour filial.
Ma Viviane wenda mboti. Nzambi kakuyamba kuna hata diandi. Amen!
Les tueries qui s'opèrent dans la région de Kwamouth et alentour sont terribles, inhumaines. On dit que ce sont des Mbororo, des éleveurs venus d'Ouganda et du Rwanda à la conquête des terres congolaises, armes à la main. Selon mon informateur, ils incendient des villages, tuent a la machette sans pitié, dépècent leurs victimes et offrent la chair des victimes à leurs chiens. Ces Mbororos opèrent sur le territoire congolais depuis plusieurs années: ils se sont répandus et installés sur toute la côte ouest de la RDC depuis le nord jusqu'au sud. Rien ne les arrête. Les forces armées et policières sont incapables d'arrêter leurs mouvements, encore moins de les anéantir. Ils tuent et tirent impitoyablement sur tout ce qui bouge. Les autorités politiques et administratives sont impuissantes devant cette machine de mort. La RDC envahie à ce point, Mobutu doit se retourner dans sa tombe. A suivre!
26 septembre 2007-2022 soit 15 ans depuis que Papa a quitté cette terre. Que son âme repose en paix. Son amour et sa mémoire nous accompagnent à jamais. Union de prières et de coeur.
Les morts se comptaient par centaines et milliers dans l’Est de la RDC. Décapitations, incendies des villages, déplacements des populations, remplacements immédiats par des nouveaux occupantes venus des pays voisins, etc. Tout cela s‘est cuvent vécu à Rutshuru, Beni, au Nord ou Sud Kivu. Aujourd’hui les mêmes événements se vivent dans le Mayindombe sous l‘étiquette du conflit Teke vs Yaka. Le transfert n’est pas hasardeux. Lendu et Hendu, Tushi et Hutu, aujourd’hui Teke contre Yaka. Un conflit créé de toutes pièces par des étrangers à la région. Parmi les tueurs-décapiteurs se trouvent des criminels ne parlant ni kiteke ni kiyaka mais le kinyarwanda. Allez-y voir.
On dit que ce sont les éleveurs de vaches qu‘on a vus traverser le territoire congolais il y a quelque deux ou trois ans. Ces gens auraient acheté des terres dans l‘axe Kenge - Kinshasa et se seraient répandus jusqu’à Kwamouth. Ces soit-disant éleveurs armés se seraient installés dans ces terres en occupants propriétaires en vertu d’une loi de la constitution qui leur octroierait ce droit. Même logique. On apprend que Kingakati se situerait sur un bloc pétrolier. Où ont disparu finalement ces éleveurs et leurs vaches? Pourquoi et comment se sont-ils évaporés dans la nature? La réponse à ces questions pourrait en partie expliquer ce conflit. Les Mbororo n’occupent-ils pas déjà le Nord du pays? Le séculaire conflit haineux et meurtrier des Tushi et Hutu s’est comme par un coup magique imposé à des Teke et Yaka alors que ces peuples ont toujours vécu en harmonie. Une main noire. Hier encore 90 innocents tués à Bisiala par la cécité criminelle d'assailants non autrement identifiés? Qu'est-ce qui justifie vette violence soudaine? On dirait une terre sans loi. La situation s’embrase au fil du temps et risque de s‘éterniser si des mesures appropriées ne sont pas prises.
Nos services d’intelligence n’ont jamais réussi à prévoir ni analyser ce phénomène. À quoi servent-ils s’ils ne préviennent pas de telles catastrophes humaines? Nos autorités sont plus préoccupées d'acquisition de jeeps Hunday, d’enrichissement personnel et des détournements de fonds publics que de la sécurité des populations. Tout le monde est surpris alors que le déroulement de la balkanisation est dans une phase décisive. Au lieu de déclarer la guerre aux envahisseurs, nous attendons de l‘ONU qu‘elle ramène la paix entre les populations. De quoi rêver!
Oui, c’est le cas de le dire. Nous rêvons. Pourrait-il en être autrement? On rêve. L’armée gangrenée et infiltrée au sommet avec plus de 500 généraux issus d‘un micmac d‘intégrations successives de rebelles est actuellement incapable de redresser la situation. L’état de siège imposé à l‘Est en est la preuve. Des défections se font en faveur du M23 avec lequel nous sommes sommés de négocier. Un agenda de démantèlement de la RDC est en cours d‘exécution. On apprend dans les réseaux sociaux que le Kongo Central est envahi par des sujets rwandais, et que le gouverneur serait d‘origine étrangère et ne maîtriserait aucune langue du terroir. Intoxication peut-être! Un de mes lecteurs est ambassadeur à l’ONU, il ne sera pas surpris lorsqu’il lira ces lignes. Mes respects Excellence!
Ce qui se passe depuis plusieurs années à l’Est est maintenant transposé à l’Ouest de la RDC. Les natifs sont chassés de leur territoire dans une vague désespérée de déplacements massifs. Le mouvement va s’étendre sur tout le pays. Le Grand Kasai avec les récents déplacements de ses populations vers le Katanga ou le Bandundu est déjà occupé. Ce n’est pas un secret. Un plan de déstabilisation est en cours pour que la République du Kivu ou province annexée au Rwanda voie le jour. Le Vénérable Honoré Ngbanda nous avait pourtant prévenus. Nous n'avons pas cru à ses pertinentes analyses. Paix à son âme! La fameuse main noire n‘est qu‘un secret de polichinelles.
Voilà donc oû nous en sommes. Le conflit Teke Yaka est une leurre… un prétexte pour créer le désarroi et la haine entre les populations sur le modèle de leurs commanditaires rwandais. Que l’embargo sur les armes soit levé. Que la RDC cesse de compter sur l’ONU, qu’elle se prépare à la guerre contre les états voisins. Seule solution possible de paix. Les accords (Luanda, Nairobi) qui soutiennent que les envahisseurs fassent partie des forces d’interposition cachent des trahisons et des agendas de balkanisation. Ma position est radicale certes, mais c’est la seule voie raisonnable. Il faut se défendre, il faut défendre la RDC, armes à la main. La diplomatie n'est qu'un concert de dupes à mes yeux. A en croire les résolutions onusiennes, on note avec regret que la communauté internationale ne sert que ses intérêts, et qu’elle ne veut pas de la paix en RDC.
Il y a quinze ans en ce jour je parlai pour la dernière fois avec mon géniteur. C’était un samedi, il sortait du centre de santé du Dr Makengo à Masina. Papa m’appela pour me tranquiliser et m‘encourager à ne pas m‘en faire à son sujet. Je le priai de garder ses unités en promettant de le rappeler au plus vite. Ce coup de fil n‘eut jamais lieu hélas. La voix partit, et il mourut trois jours plus tard. Cette histoire du téléphone marqua à jamais le dernier contact audio que j‘eus avec Papa. Moment tellement fatal comme si la vie ne se ramenait qu’à cette bavure irréparable. Moment dramatique au point de constituer un point dans ma procastination. Eh oui ainsi va la vie, l'histoire de ma rencontre éternelle avec mon paternel. Adieu Papa, ta mémoire demeure inébranlablement gravée dans nos cœurs. Ainsi fut vécu le dernier rendez-vous téléphonique avec Papa.
De mon cercle d’amies sortent ces jours deux noms: Kania et Limbi. Kania et Limbi font partie de deux étapes de ma vie. J’ai connu première au cours de mon cheminement vers le sacerdoce. Et la seconde au cours de ma vie insulaire. Deux personnes que je respecte et dont la sagesse éclaire quelques pans de mon intellect. Quelle joie que de les voir réunies dans mon esprit en ce jour merveilleux. Joyeux anniversaire commères! Grâces et bénédictions divines en abondance!
17 septembre 2022. Je suis à Londres depuis le 15.9 J’ai quitté Pigeon le 14.9 à 5h30 afin doles embouteillages monstre de ma mégalopole congolaise. Circuler à Kin est un cauchemar pour les non habitués. Après quelques semaines de conduite dans les ruelles et avenues de Kin on finit par a’adapter aux risques énormes auxquels on s’expose. Le danger peut venir de gauche ou de droite sur ces chemins sans lois. Motards, chauffeurs et usagers n’observent aucune notion de circulation. Je me suis trouvé a une station d’essence où même les véhicules se disputaient comme des personnes autour d’une manne qui allait disparaître. Aucun ordre n’est respecté. Étonnant comme un pays peut tomber dans la décrépitude. Je regrette de le dire. À chaque fois que j’y retourne, j’y vis des choses incroyables. Tout va de mal en pis. Je ne vois rien qui s’améliore. Santé, route, eau, électricité, toutes les infrastructures tombent comme abandonnées à la destruction. Sur la chaussée opposée des autorités escortées n’hésitent à enfreindre la loi. Avec des micros elles ordonnent aux usagers de dégager la voie pour les faire passer dans le sens opposé causant ainsi de gigantesques arrêts de circulation. Congo elengi.
Dès 7 heures je m’arrête à Bibwa, fais réparer le rétroviseur droit de la jeep. Je me souviens que le curé de St Francis m’a prié de lui amener une boisson forte de la RDC. Je choisis un agene, un alcool de l’Equateur réputé pour ses effets hallucinants. Je passe visiter la tombe de Maman en attenant t de rejoindre le domicile de Papa Bunda sans le coin. Me rejoignent Rigobert, Passy, Vicky et Fedo. Brunette nous sert un bon petit déjeuner aux omelettes. Le temps de socialiser, je dois être à l’aéroport peuvapry10 heures. Un parcours de de combattant que de remplir mR les formalités du voyage. Des intrigants voleurs vous escortent comme des princes consorts afin de vous guider sans cette nébuleuse des démarches. Si vois n’ y prenez, ils vous soutireraient le dernier dolla qui vois reste sans la poche. Tout le monde est u potentiel voleur. Une maffia aéroportuaire incontrôlable vous tend des pièges à chaque étape. L’homme qui m’arrache le passeport exigent 159$ afin de soudoyer les douanier ou contrôleurs alors que le surpoids qui s’affiche est insignifiant. Il m’abandonne avant même que Ethiopia ne m’octroie le Ok. Je le fais rappeler mais il est déjà sur un autre dossier dont il pense tirer le plus de dividendes. Chacun vit du client qui tombe entre ses mains. Le travail est coordonné depuis l’intérieur et l’extérieur. Une chaîne de truands. Même l’agent de Ethiopian qui contrôle les bagages à mains te demande de bien négocier avec sa consœur : « solo la malamu » si tu voudrais que ton sac passe. 10 - 20 dollars font l’affaire. Un marché parallèle de démarches s’impose au voyageur embrouillé sans ce fouillis de désordre. Le système est tel que ces gens qui foisonnent autour des voyageurs résolvent des situations souvent compliquées. RDC elengi.
Tout se paie, même le simple bonjour. Le policier, l’agent de la compagnie aérienne, le porteur, même l’infirmière qui vérifie le vaccin international, tout le monde est corruptible. A mon arrivée dans la soirée à Addis Abeba, je constate la nette différences entre nos mercenaires et le professionnalisme de Éthiopian Airlines. Me voilà donc à Londres depuis hier matin.
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11.9.14-22. Cela fait huit ans depuis que Papa Bernard Mosimi Bomwana (1920-2014) est décédé. Paix et félicité éternelles à son âme ! La famille s’est rassemblée à Binza Pigeon pour lui rendre hommage. Six fils et filles Mosimi étaient présents: Joseph, Solange, Ephrem, Rose, Madeleine et Nduya. Ainsi que Tante Marie-Josée, des cousines et cousins, progénitures et et des « par alliance ». On a passé une journée agréable et paisible au rythme d’une musique traditionnelle sakata. Comme à son habitude Marie-Claire Mokende a tourné quelques scènes pour animer la galerie. Une journée de mémoire vécue comme une célébration de la vie.
9 septembre 2022. Je ne suis pas allé à la messe à Ste Famille, Ndjili à cause du trafic très dense au niveau de Liberté. J'ai preferé participer à la veillée funèbre. Arrivé autour de 18 heures aux Retrouvailles à Debonhomme, je rencontre Makwamgala que je crois être Jacques tellement ils se ressemblent. Sauf qu'il parait plus jeune. La salle est encore vide, il faut attendre. Un verre de Heineken m'est servi au coin du bar voisin. Quelques retrouvailles se dessinent dans la foulée. Je photographie la photo-portrait officielle placée sur ce que je pourrai appeler un sanctuaire. Arrive Chantal Pombo. Je contacte Alphonse Bay qui me rejoint alors que je suis en compagnie de Passy Mabana, Gaby Ilenda et Odette Kiyala que je n'ai plus revue depuis 84 ou 85. Bay et moi sortons de la salle pour un petit rafraichissement. On parle du bon passé et du présent. De tout quoi. On se file quelques numéros: Dieudonné Likibi, Chrétienne Mabaka que je cable par WhatsApp. Puis c'est Patrick Mabaka qui s'ajoute au duo. Pascaline doit repartir, je lui remets un colis et l'accompagne. Lorsque Bay et moi retournons dedans, la salle est mi-pleine. Recueillement au son d’une poignante musique de circonstance. Comme un baobab de Kenge, Papa Nicaise Pombo est célébré, pleuré, dans un profond respect. Nous sommes unis pour lui rendre un hommage vibrant et mémorable. Que son âme repose dans la paix éternelle du royaume céleste. Ça bouge, mais malheureusement pour des raisons de sécurité, je dois partir à 22 heures pile. Au moment de quitter viennent me saluer La Petite et Valentine Mbulungu surprises de me revoir mais elles restent pour veiller toute la nuit. Rendez-vous est pris pour le lendemain.
Bonne fête patronale à tous les Claver-e. J'en connais pas mal. Proches de moi Mama Mapasa, Mukawa, mes nièces et neveux. Loin de moi mais chers à mon coeur aussi. Des gens pensant spécialement à moi dont mes amis prêtres au cours de leurs messes de ce jour. Et bien entendu mes cactus flowers ainsi que Traudl Schmitt qui m'a assurément écrit. Je vais voir sur Skype et Hotmail. Minutes svp. Voilà:
Claver, zu Deinem heutigen Namenstag gratuliere ich Dir von ganzem Herzen und wünsche Dir alles erdenklich Gute, vor allem Gesundheit und viel Freude am Leben
Deine TS
(Pour ta.fête patronale d'aujourd'hui je te félicite de tout mon coeur, et je te souhaite tout.ce qui se peut imaginer de bon, surtout santé et joie à la vie. Tienne TS)
Je m'y attendais. C'est fait comme attendu. Merci TS.
Elizabeth II, reine d'Angleterre, est morte hier 8 septembre 2022 à Balmoral Castle à l'âge de 96 ans, après 70 ans de règne sur ses sujet britaniques. Soit le plus long règne jamais connu de l'histoire totale anglaise. Lui succède au trône son fils Charles sous le titre de Charles III. VIVE LE ROI. « God save the King ».
Paix à l'âme de l'illustre disparue. Longue vie au nouveau roi: Respect et condoléances aux vaillants sujets de Sa Majesté
La plupart de personnes que je croise parlent de la crise interethnique qui sévit actuellement entre Teke et Yaka au Mayindombe, des salaires des députés et de la gestion de la république.
Conflit Teke vs Yaka. Sur la route de Kenge pour Kinshasa j'ai vu à Mongata une foule immense des gens chassés de Kwamouth. Il parait que Bandundu Ville n'est plus accessible par la route. Des voyageurs seraient molestés ou tués dès qu'ils sont identifiés comme étant étrangers. Quelle est l'origine de ce conflit inhumain? Teke et Yaka ont toujours en harmonie et en paix. Il y a une main qui les manipule...
21.000 $, tel serait le salaire mensuel de nos députés nationaux. Si on ajoute les allocations, on arrive à 27.000 $. Soit trois fois le salaire du president français Macron. Inimaginable mais vrai. A se demander si le pays vraiment dirigé. Comment expliquer ces privilèges inouis dans ce pays? L'argent d'intérêt national est détourné dans les poches des individus...
Les nominations des chefs.d'entreprises publiques ont une consonance tribale révoltante. C'est comme si ce pays ne comptait que 2 provinces!. La gestion est jugée alarmante et triste.
Les jours passent et se ressemblent. L’opposant d’hier devient pire que celui qu’il remplace une fois qu’il obtient le pouvoir. La corruption et la gabegie jadis décriées deviennent les maîtres-mots de sa gouvernance. Ce sont des principes qui se révèlent vrais chaque jour qui passe. L’œil alerte qui observe voit plus profond que le maquillage de la propagande orchestrée par la presse officielle. Le cycle du destin maléfique continue dans la dialectique du maître et de l’esclave. On est maudit, pas d’autre issue. Le politique s’enrichît et le peuple trinque.
Les choses que je lis ou apprends dans les réseaux ou médias confirment les thèses que je soutiens dans ce blog. Si c’est vrai, alors sommes spoliés plutôt que gouvernés par une pègre dirigeante sans scrupule. Comment pourrait-on autrement expliquer ces salaires colossaux attribués à l'élite politique si l’amour du pays existe? On entre en politique pour s’enrichir, rien de plus. Le peuple qui élit est le grand perdant quoique le slogan dise le contraire. Le peuple élit des imposteurs pilleurs de la race dont parlait Voltaire
« Le voleur ordinaire vous choisit… tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole ». Trois siècles plus tard l’Afrique post-indépendante en est encore là.
Il est un langage hermétique qui ne trompe pas par sa transparence. FC, JM, FM, GF, PSK, des sigles qui ont tous une signification profonde chez moi et qui se résume dans la fleur de cactus. Fleur sublime de l’excellence qui trône sur des épines noires et sombres cisalpines. Fleur familiale et amicale par son attraction blanche rose et verte. Coucou Mama Mapasa, Ibangu et Mukawa depuis Kinshasa. Loin mais si proches, éternellement présents. À très bientôt Dieu voulant. Quelle poésie surréaliste et cérébrale à l’instar de René Char ou Breton. Sacrées Déchirures !
Coucou Fleur de Cactus!
Le 3.9 était prévue une cérémonie en hommage à Papa Donatien Mabana et Maman Christine Matsasu, nos parents par la grâce divine, arrachés à notre amour. Comme je me trouve au pays, la famille a jugé bon de s’unir autour de ces deux moments gravés dans nos cœurs. En effet, cela fait 15 ans (26.9.07) pour Papa et 10 ans (23.8.12) pour Maman. Paix éternelle à leurs âmes !
J’ai dans ces circonstances quitté Kenge le 1.9 pour m’accorder un jour de repos avant d’affronter les réalités de cet événement. En chemin, j’ai acheté kwanga, makemba, mbinzo, etc. Tout s’est passé dans l’intimité familiale au domicile de Papa Bunda en conformité avec les normes canoniques. Les choses étaient bien organisées en dépit d’inévitables impondérables. En fonction de leur disponibilité, certaines personnes ont répondu présentes, d’autres non. Mais la majorité essentielle étaient là. Comme le P François, curé de St Matthieu (sic), était indisponible j’ai proposé que la messe soit dite par mon ami l’abbé Jean Marié Matutu de Kisantu. Un vieux confident et complice dont le nom est connu des lecteurs et lectrices de ce blog. Belle retrouvailles après plus de dix ans. Une messe avec pas mal de coups de cœur avec une homélie profonde tenue par Maître Diogène. Suivie d’un repas simple, frugal et symbolique, mais amplement suffisant pour la soixantaine de personnes présentes. Bref tout s’est bien passé, même très bien. Et j’en suis très heureux.
Merci à JM et à toute la famille. Merci à nos Papas, Mabana, Kayolo, Bunda, Kilumbu, Kimbinda, Bwangi; à nos Mamans, Kayengo, Hungu, et autres parents qui se sont donné le temps de se déplacer pour ce moment si symbolique à Bibwa. Merci enfin et encore à tous les miens qu’une tendre affection unit à jamais. Que les âmes de Papa et Maman reposent éternellement en paix!
