17 septembre 2022. Je suis à Londres depuis le 15.9 J’ai quitté Pigeon le 14.9 à 5h30 afin doles embouteillages monstre de ma mégalopole congolaise. Circuler à Kin est un cauchemar pour les non habitués. Après quelques semaines de conduite dans les ruelles et avenues de Kin on finit par a’adapter aux risques énormes auxquels on s’expose. Le danger peut venir de gauche ou de droite sur ces chemins sans lois. Motards, chauffeurs et usagers n’observent aucune notion de circulation. Je me suis trouvé a une station d’essence où même les véhicules se disputaient comme des personnes autour d’une manne qui allait disparaître. Aucun ordre n’est respecté. Étonnant comme un pays peut tomber dans la décrépitude. Je regrette de le dire. À chaque fois que j’y retourne, j’y vis des choses incroyables. Tout va de mal en pis. Je ne vois rien qui s’améliore. Santé, route, eau, électricité, toutes les infrastructures tombent comme abandonnées à la destruction. Sur la chaussée opposée des autorités escortées n’hésitent à enfreindre la loi. Avec des micros elles ordonnent aux usagers de dégager la voie pour les faire passer dans le sens opposé causant ainsi de gigantesques arrêts de circulation. Congo elengi.
Dès 7 heures je m’arrête à Bibwa, fais réparer le rétroviseur droit de la jeep. Je me souviens que le curé de St Francis m’a prié de lui amener une boisson forte de la RDC. Je choisis un agene, un alcool de l’Equateur réputé pour ses effets hallucinants. Je passe visiter la tombe de Maman en attenant t de rejoindre le domicile de Papa Bunda sans le coin. Me rejoignent Rigobert, Passy, Vicky et Fedo. Brunette nous sert un bon petit déjeuner aux omelettes. Le temps de socialiser, je dois être à l’aéroport peuvapry10 heures. Un parcours de de combattant que de remplir mR les formalités du voyage. Des intrigants voleurs vous escortent comme des princes consorts afin de vous guider sans cette nébuleuse des démarches. Si vois n’ y prenez, ils vous soutireraient le dernier dolla qui vois reste sans la poche. Tout le monde est u potentiel voleur. Une maffia aéroportuaire incontrôlable vous tend des pièges à chaque étape. L’homme qui m’arrache le passeport exigent 159$ afin de soudoyer les douanier ou contrôleurs alors que le surpoids qui s’affiche est insignifiant. Il m’abandonne avant même que Ethiopia ne m’octroie le Ok. Je le fais rappeler mais il est déjà sur un autre dossier dont il pense tirer le plus de dividendes. Chacun vit du client qui tombe entre ses mains. Le travail est coordonné depuis l’intérieur et l’extérieur. Une chaîne de truands. Même l’agent de Ethiopian qui contrôle les bagages à mains te demande de bien négocier avec sa consœur : « solo la malamu » si tu voudrais que ton sac passe. 10 - 20 dollars font l’affaire. Un marché parallèle de démarches s’impose au voyageur embrouillé sans ce fouillis de désordre. Le système est tel que ces gens qui foisonnent autour des voyageurs résolvent des situations souvent compliquées. RDC elengi.
Tout se paie, même le simple bonjour. Le policier, l’agent de la compagnie aérienne, le porteur, même l’infirmière qui vérifie le vaccin international, tout le monde est corruptible. A mon arrivée dans la soirée à Addis Abeba, je constate la nette différences entre nos mercenaires et le professionnalisme de Éthiopian Airlines. Me voilà donc à Londres depuis hier matin.
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