Les jours passent et se ressemblent. L’opposant d’hier devient pire que celui qu’il remplace une fois qu’il obtient le pouvoir. La corruption et la gabegie jadis décriées deviennent les maîtres-mots de sa gouvernance. Ce sont des principes qui se révèlent vrais chaque jour qui passe. L’œil alerte qui observe voit plus profond que le maquillage de la propagande orchestrée par la presse officielle. Le cycle du destin maléfique continue dans la dialectique du maître et de l’esclave. On est maudit, pas d’autre issue. Le politique s’enrichît et le peuple trinque.
Les choses que je lis ou apprends dans les réseaux ou médias confirment les thèses que je soutiens dans ce blog. Si c’est vrai, alors sommes spoliés plutôt que gouvernés par une pègre dirigeante sans scrupule. Comment pourrait-on autrement expliquer ces salaires colossaux attribués à l'élite politique si l’amour du pays existe? On entre en politique pour s’enrichir, rien de plus. Le peuple qui élit est le grand perdant quoique le slogan dise le contraire. Le peuple élit des imposteurs pilleurs de la race dont parlait Voltaire
« Le voleur ordinaire vous choisit… tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole ». Trois siècles plus tard l’Afrique post-indépendante en est encore là.
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