29 juil. 2025

Direction: Kenge

21 juillet 2025: arrivée à Kinshasa. 27 juillet 2025: arrivée à Kenge. Que s'est-il passé entretemps? Mon séjour kinois a été marqué par le mariage coutumier et civil de ma nièce Tatiana Mawana avec Patrick Bendo. Un événement auquel j'ai été associé depuis sa programation. Bon timing, bon déroulement. Après un jour de repos sans histoire à Pigeon, je me suis rendu avec Hermann à Kingabwa où était prévu le versement de la dot. Il y a eu du retard, comme d'habitude. La cérémonie a commencé dès l'arrivée de la belle famille. On attendait 10 personnes, ils sont arrivés à une trentaine. Les Ngbandi ont comme tradition de ne jamais limiter le nombre des invités aux fêtes. Quand il y a fête, tout le monde vient. Une dame m'a expliqué que l'essentiel est que chacun ait à manger et à boire. Le versement de la dot était basé sur une liste d'objets et valeurs établie lors de la pré-dot. "Bangala bakendaka na niongo ya moto te". Tout a été versé. La diversité culturelle est une réalité qu'il faudratt considérer désormais. Tolérance et respect de l'autre sont les fondements du bien vivre. Il était 20 heures lorsque j'ai repris la voiture pour Pigeon.

26 juillet. Très tôt réveillé, je me suis rendu dès 8h30 vers le lieu de la fête prévue à 10 heures chez les Pères Capucins, 5e Rue Limete. J'y suis arrivé peu après 10 heures, le tout premier de notre groupe. Il y avait trois mariages au programme. Je me suis mis à attendre... peu de temps après, Papa Constant est arrivé, qui m'annoncera que la fête aurait lieu à 11 heures. Quant aux personnes qui arrangeaient l'espace du mariage, elles m'ont affirmé que l'heure fixée était 12 heures. C'est finalement à 14 heures que la cérémonie proprement dite a commencé. Les gens sont arrivés relativement en retard, mais en heure normale pour les Congolais. Le consentement mutuel matrimonial s'est déroulé dans de bonnes conditions. Le bourgmestre, loquace mais au fait de son métier, a bien mené les choses. Après toutes les formalités, le couple s'est soumis à une séance des photos avec différents membres de famille. Il fallait partir pour la Salle Papa Sola où la réception était prévue pour 18h30. Passy m'a demandé d'y arriver autour de 20 heures. Ce que j'ai fait, après un détour à Limete 13e Rue. La réception a commencé à 22 heures passées. J'y suis resté jusqu'à 1 heure du matin. Une belle fête.

27 juillet, 10 heures, départ de Kin pour Kenge. Un tour à Kin Marché pour acheter des pommes, des oranges et autres fruits. Il est 12 heures lorsque nous sortons de Kinshasa. La route est impeccable. On fait de la vitesse là où c'est possible, mais sans exagérer. 16 heures 30, nous sommes à Pont Kwango. L'abbé Liévin nous attend chez Roy. Une surprise: Apollinaire Makambu est là. L'alcool coule à flots, mais nous nous pressons de repartir sur Kenge afin d'arriver avant la tombée de la nuit. Il est près de 18h30 lorsque les portes de Je me repose s'ouvrent. 

25 juil. 2025

Adieu Père Gerhard Lesch (1940-2025)

 https://www.steyler-mission.de/mission-de/news-berichte/nachrichten/2025/Nachruf-P.-Lesch.php 

Quand je suis passé dernièrement en Allemagne, à Cologne-Bonn et à Frankfurt, deux pensées m'ont traversé la tête. Je n'étais pas loin de St Wendel. Un coucou aux pères Lesch, Müller et Stark, anciens missionnaires SVD du diocèse de Kenge à la retraite, aurait valu la peine. Aucune idée que P Gérard était décédé entretemps. C’était aussi un lecteur de ce blog, qui trouvait mes articles critiques et m'invitait à tempérer mes attaques virulentes contre certains individus. Que son âme repose en paix. 

J'ai connu le P Lesch SVD pendant ma formation au petit séminaire de Kalonda. Je ne saurais dire dans quelles circonstances. Il était chargé de la brousse de Fatundu. Jeune, dynamique et très entreprenant, cet homme de Dieu était un missionnaire parfait. Aucun reproche. Jamais je n"ai entendu quoi que ce soit de négatif à son sujet. 

Juillet 1976. Je viens de terminer ma première année de philosophie à Mayidi. Le père Gerhard Lesch est responsable de la procure de Kenge et plus tard curé de la nouvelle paroisse Notre Dame de Kenge. Après quelques jours à Kin d'où je reviens avec Mgr l'Evêque, je m'installe à la procure le temps d'attendre une occasion pour Mutoni. Comme l'avion CESNA devait aller la famille Gibbers en visite à Matari, le père Lesch a proposé au Frère Michel Falcon de me déposer à Kimbau. Mais peu avant d'aller à la piste d'aviation, j'ai demandé à Mgr l'Evêque la permission de visiter la mission Matari. C'est une fois en l'air que j'informerai le pilote qui, sans discuter, a mis le cap sur Matari. Tel fut mon tout premier vol en avion petit-porteur J'ai déjà évoqué cet épisode de ma vie dans ce blog. Merci P Lesch pour avoir contribué à ma première expérience de vol et à ma première visite à la mission Matari.

Après la procure de Kenge, le père Lesch est devenu le premier supérieur provincial SVD, ses prédecesseurs étant des régionaux. Sous lui  la SVD Congo est devenue une province. Installé à Kalonda, P Lesch va sillonner le diocèse de Kenge dans tous les sens. Lors de ses déplacements en Land Rover, il portait toujours un essuie-mains au coup sur un T shirt. Ses images me reviennent tout comme sa silhouette, son visage, et son beau sourire. J'aurai deux ans plus tard le bonheur de vivre brièvement avec lui dans la communauté de Kalonda. 

Parmi les grandes réalisations du P Lesch, il faut citer le déplacement de la maison régionale ou provinciale de Kalonda à Ngondi. C'est le père Lesch qui a négocié avec les évêques du grand Bandundu la cession de la maison SVD au grand séminaire de Kalonda. Très bien organisé et serieux, il a mené ces négociations avec une droiture irréprochable. C'est lui qui a choisi le site de Ngondi. Mieux: le site de Ngondi a étê choisi sous son mandat provincial. Pour mener les choses à bon port, il s'est installé à Masamuna. Je l'ai vu emballer ses effets et quitter sa chambre de Kalonda, qui fut plus tard occupé par l'abbé Boniface Ndoyi, premier recteur du nouveau grand séminaire de Kalonda. J'assume que l'expansion de la SVD Congo aux diocèses de Kikwit et de Kole date de l'époque du mandat du Père Gerd.Lesch.  

A suivre...

24 juil. 2025

Direction: Kinshasa

21 juillet 2025. Je suis parti de Frankfurt à 9h00 via Bruxelles avec SN Brussels pour arriver à Kinshasa à 19h20 à Kin. A ma sortie de l'hôtel Zleep, j'ai fait la connaissance Pasteure Claudia Schulz qui partait pour Dakar. On a pris la navette ensemble, on s'est perdus de vue dans l'aérogare de l'aéroport de Frankfurt, puis on s'est retrouvés à la porte de SN Bruxelles. Nous avons bien parlé de nos parcours respectifs. Des coïncidences surprenantes nous caractérisent. Elle s'est formée à la théologie après un diplôme en langue et littérature française. Tandis que moi je me suis formé en littérature française après des études de théologie. Nous nous sommes découvert beaucoup de proximité et d'intérêts. Elle travaille à Montpellier en France, auprès des communautés africaines et caribéennes. Moi je travaillais à la Barbade jusque là, mais rends des services à ma communauté de l'ISP Kenge depuis quelque sept ans. 

Notre conversation a tourné autour de nos activités respectives. La révérende Schulz s'occupe de öa pastorale des réfugiés ou communautés étrangères en France. A ce titre elle est proche des Africains et des Haïtiens. Elle les accompagne dans la résolution de leurs problèmes d'immigrés en France. Elle est aussi engagée au conseil oecuménique mondial. Nous avons parlé de la situation politique de Haïti et d'Afrique. Elle a déjà été ä Brazzaville mais aime particulièrement le Sénégal. Elle partage la vision de Mbeki sur la situation délicate des Africains minés par une gérontocratie asphyxiante. Elle admire par contre le dynamisme dont font montre les Caribéens face aux problèmes actuels. C'est ce que j'appelle l'anomie de l'Afrique actuelle, marquée par un laxisme et une irresponsabilité criante. Nous avons parlé de Césaire et Senghor, d"Emmelie Prophète et d'autres personnalités. Je suis resté admiratif de ses vastes connaissances culturelles et de sa vision d'un monde épris de justice et de paix. Nous nous sommes revus ä Zaventem avant que je prenne ma correspondance pour Kin la Belle.

L'arrivée à Kinshasa comme toujours a une particularité étonnante. In tohu-bohu sans pareil. Les queues sont escamotées par des personnalités recommandées ou prises en charge par les agents de l'immigration. Certains qui étaient derrière vous ont se retrouvent soudain devant vous, sans une autre forme de procès. Tout le monde voudrait eree servi le premier. On se bouscule dans les rangs. Des gens crient de toute part. Après l'immigration  des agents de la santé vêtus de blanc examinent les certificats de vaccination internationales. Des chargeurs envahissent les passagers, leur prennent le bordereau de bagages afin soit disant d'accélérer les choses. Des agents de la douane choisissent selon leurs affinités les voyageurs susceptibles de leur accorder des récompenses en billets de banque. A ma sortie, Prosper Mokende m'attendait seul, sans escorte. Nous nous sommes tout de suite rendus à la jeep, et près d'une heure après nous étions déjà à Pigeon. Je retrouve le Vieux Doyen Bwangi et son épouse Solange, en bonne santé. 

20 juil. 2025

Direction: Allemagne

20 juillet 2025. Depuis trois jours, je me retrouve en Allemagne où je suis venu accompagner Ibangu qui va suivre une formation de langue allemande à l'Institut Goethe de Bonn. J'ai choisi Bonn à cause de sa proximité avec Strasbourg où vivent sa tante et ses cousins. Et pourtant les liaisons aériennes et terrestres sont compliquées entre les deux villes, en dépit de leur proximité. "In wenigen Minuten erreichen wir Frankfurt Flughafen."

Combien de fois ai-je entendu cette phrase? Dieu seul sait. Combien de fois ai-je été de passage en Allemagne? Du sud au nord, de l'ouest à l'est, et vice-versa. Et le temps passeé à Berlin. Autant de souvenirs. Bonn, j'y ai séjourné pendant une semaine en septembre 1980 avec l'Institut Goethe Staufen. J'y suis retourné le 28 août 1990 alors que mes documents et argent m'étaient volés à Frankfurt. Il me fallait un nouveau passeport; les services de l'ambassadeur Mabolia Tra Bwato me remirent un tenant-lieu de passeport. 

Le trajet Bonn Frankfurt est parsemé de plusieurs souvenirs de personnes, de visages, d'évemements. Boppard am Rhein, un Goethe Institut où furent formés entre autres les abbés Kapende, Akenda, Kindanda, Mogobo, etc. Mayence, lieu où je rencontré en septelbre 1989 les évêques de la CEZ - Mgrs Monsengwo, M'Sanda, Ngabu, Kanyamachumbi - en visite à l'épiscopat allemand. Je faisais du ministère a Leinach dans le diocèse de Würzburg. J'arrête là. L'Institut Goethe, c'est Eileen, Lodovica et la Staufener Firma, en fait des étudiants religieux de Rome. Primitivo, Frau, Erno, Pero, Charles Kathaparambil, Jules Kafuti, etc. Du beau monde. Des amitiés éternelles. En fait, c'est ma vie quoi. 

J'écris depuis ma chambre de l'hôtel Zleep pres de l'aéroport de Francfort. Je voulais visiter l'abbé Ignace Matensi à Lohr, mais Dieu en a disposé autrement. La prochaine fois sera la bonne. C'est vraiment dommage, je le regrette profondément.  L'avion est prévu à 9h. Je dois être au guichet de SN Brussels à 6h ce matin. 


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16 juil. 2025

Pas de sanction contre les élèves enceintes 2

"Claver,

Tu as parfaitement raison. Le monde est en un déclin ethique constant et irréversible. Des idées jadis inconcevables sont devenues des facteurs importants de la  vie quotidienne. La RDC est certes un état laïc, mais elle a le devoir de protéger les citoyens congolais physiquement et moralement, individuellement et collectivement.

Tu as raison sur tous les points. Sauf un. Tu n'as pas évoqué explicitement le sixième commandement de Dieu: "Tu ne commettre point d'adultère." (Ex. 20, 24). Tu as oublié: "Kuta bizumba ko"? Tu dois appeler le chat par son nom. C’est en réalité ce verset biblique que le décret ministériel annihile. C’est ce commandement dont le décret vide le contenu au nom de l’égalité de chances dans les écoles. Il est vrai que beaucoup de filles intelligentes ont échoué ou ont vu leur vie basculer à la suite d’une grossesse prématurée ou involontaire. 

L’éducation laïque prônée par le ministère congolais renie, de fait, la religion et ses valeurs. Conséquence des mouvements féministes selon toi, mais en réalité négation de la religion dans les écoles publiques et privées. De fil en aiguille la notion de famille est ébranlée au profit du système monoparental. En dépénalisant la pratique du sexe et en proposant une gestion tolérante ou sans intransigeance de la sexualité publique, le décret ministériel promeut l’immoralité à outrance: "Jeunes filles, faites l’amour, si vous tombez enceintes, vous ne serez jamais exclues de l’école." En plus, la maternité est gratuite. Vivent les élèves futures filles-mères.  

Je voulais donc insister sur la nécessité d’une réflexion plus approfondie  du texte ministériel en relevant l’aspect biblique et religieux. Une éducation sexuelle continue et bien menée pourrait aider les filles à se comporter dignement et en conformité avec les normes de la société ambiante."

Le Pourfendeur


15 juil. 2025

Pas de sanction contre les élèves enceintes




Désormais les filles enceintes ne seront plus sanctionnées dans les écoles publiques et privées de la RDC. Leur exclusion est désormais interdite, car non conforme à l'égalité des genres qui régit la société congolaise. La decision a été rendue publique par un message de Mr Alexis Yoka Lafulinangu, secrétaire général a.i. au Ministère de l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté. Le message est daté du 11 juillet 2025. Réaction à chaud.

1. Triomphe du féminisme. J'y vois une conséquence directe des tendances défendues par les mouvements féministes. Ces femmes rebelles, bouillantes, engagées pour la défense des droits des femmes  et viscéralement opposées à la domination phallocratique viennent de franchir une étape importante. Le féminisme défend une doctrine radicale d'égalité entre l'homme et la femme. Je dois avouer qu"il est puissant, et obtient tout des hommes au nom de l'égalité des genres. Les Gender Studies ou instituts du genre se sont imposés dans pratiquement toutes les universitès "sérieuses" du monde. Ni le petit séminaire ni la philosophie ni la théologie ne m'ont formé à  la question "femme", subrepticement refoulée de l'esprit. C’est plutôt depuis mon temps d'enseignement à l'université Humboldt, Berlin (1999-2001) que, forcé par les contraintes du métier, j'ai commencé à reconnaître la pertinence de ces mouvements. Agressives et résolues, ces dames battantes obtiennent gain de cause partout où elles s'engagent. Dans leur lutte pour l'émancipation féminine, elles bousculent les normes sociales établies qu'elles considèrent rétrogrades et caduques. Refus d'être femme au foyer: mère d'enfants. Toutes les excentricités - lgbt, homosexualité lesbienne, queer movements, etc. - ont le vent en poupe. Sauf dans le monde islamique bien entendu. Mais tel n'est pas mon propos aujourd'hui. Ce blog contient des articles sur le genre.

2. Libéralisme sexuel. J'appartiens, de par ma formation, à ce qu'on appelle la vieille école. L'école conservatrice et traditionnelle dans laquelle la femme est traitée avec la dignité morale qui lui revient. Suivant les principes naturels de la vie et de l'éducation, je soutiens qu'en interdisant toute sanction contre les filles-mères à l'école, on autorise officiellement et légitime moralement la pratique du sexe à l'école.  Loin de moi l'idée de persécuter les fautives, souvent ou parfois victimes d'inimaginables abus. Le message envoyé aux enseignants et aux parents est que désormais nos filles peuvent se dépraver sans qu'elles soient chassées de l'école ni pénalisées pour leur méconduite. Cette décision, prise sans consulter les enseignants et les parents,  comporte d'énormes dangers pour la stabilité sociale et l'organisation de la vie scolaire. Elle désarme les parents de leurs responsabilités éducatives.  Elle encourage les filles à désobéir aux normes traditionelles de la société et à entraver l'autorité parentale. Elle sécularise et libéralise le sexe, un point focal du combat féministe.

3. Encadrement scolaire des filles enceintes. Rien n'est dit des filles-mères. Encadrer des filles enceintes exige beaucoup de patience et du métier. J'assume que des séminaires de formation seront organisés afin d'assurer un encadrement et un accompagnement appropriés des filles enceintes au sein des instituts d'enseignement. Des dispositions doivent être mises en place pour gérer ces cas et situations. En fait une pédagogie spéciale. En fait, c'est beaucoup plus compliqué  que cela ne paraît au premier abord. Imaginez une classe de 20 élèves dont 10 seraient en état de grossesse! L'enseignant serait tour à tour maître instructeur, infirmier et sage-femme. Et pédiatre éventuellement. 

A mon avis, que la scolarité soit garantie aux filles enceintes sans discrimination, constitue une transgression à l'intégrité morale et religieuse des formateurs et parents. Comment élever et éduquer les enfants dans ce contexte? Cette interdiction "laïque" de sanction empiète sur la liberté religieuse, pose un énorme défi à relever aux écoles confessionnelles. La décision étant prise par le ministère de l'éducation, elle doit hélas être exècutée car elle a force de loi. Mais, dans un pays de droit, les enseignants et les parents disposent des voies et moyens légaux pour contester démocratiquement cette décision s'ils la jugent arbitraire, non fondée et non conforme à leurs convictions religieuses. 




14 juil. 2025

Joyeux anniversaire à Asso et Atem




Thelma et Lucia Alemnji ont soufflé leursa 17è bougies de vie. Accompagnées de leurs parents George et Pétronille, elles ont été accueillies dans différentes familles de la place avant le Jour J. Une quarantaine de personnes - adultes et enfants - se sont donné rendez-vous à Fairly Hill pour célébrer leur anniversaire. 

Joyeux anniversaire à Asso et Atem. Que le Bon Dieu leur accorde une longue vie,  paix et joie  succès et santé. 


12 juil. 2025

Joyeux anniversaire Béa

12 juillet. Remontant dans le temps, je retrouve dans ma mémoire l'époque où n'existaient encire que deux rejetons Mabana. Bien avant la naissance de Rigobert. Impossible de me resouvenir de sa naissance. Mais la présence de Béa dans ma vie coïncide avec mon éveil à la conscience. Jusqu'à ce jour. Et elle est née ce jour, il y a quelques decennies. Joyeux anniversaire frangine. Le reste inbox.  

11 juil. 2025

11 juillet 2007

 

Kifwanisu kia tsuka ye Tata Kahiudi Kasongo Bunda

Retrouvailles avec la famille Alemnji





Jeudi 10 juillet 2025. Retrouvailles avec le couple George et Pétronille, et les enfants Johnny, Thelma et Lucia. Cela fait exactement neuf ans depuis que les Alemnji ont quitté la Barbade après y avoir passé près de sept ans. Pendant ce temps, ils sont retournés à Washington DC, où George travaille au département d'état. Un plaisir immense que de les retrouver. 

Pendant les années de leur séjour ici, nous avions l'habitude de nous rencontrer dans le grand groupe des Africains présents à la Barbade, à l'occasion des fetes et des pique-niques. Nos relations tissées à l'époque demeurent solides jusqu'à ce jour. Ainsi, avons-nous évoqué les Madavo de Zimbabwe, les Hatarimana d'Ouganda mais installés en Tanzanie. Sont encore présents sur l'ile les Boamah, les Nlandu, les Ayodele, les Diagne, et d'autres moins visibles ou plus discrets à mon avis. 

Au fil du temps, les enfants ont grandi dont certains ont dépassé la majorité; les familles se sont agrandi en accueillant des petits-enfants. Nous déplorons toutefois la mort, il y a plus de cinq ans, de Dr Augustin Hatar, originaire de Rutshuru Ouganda, décédé de suite d'un accident cardio-vasculaire. Pensée spéciale pour lui. Au fil du temps, certains sont allés à la retraite ou vivent dans d'autres conditions sociales. Nous avons parlé de tout et de rien, comme cela arrive souvent en pareilles circonstances. L'ambiance était très conviviale. Les jumeaux Atem et Asso ont retrouvé Inangu et Mukawa; elles ont pu voir pour la première fois de leur vie deux régimes de bananes vertes sur le bananier. Une découverte. 

Vers la fin de la soirée, s'est jointe à nous Maman Solange Kobie Jackson, médecin congolaise qui travaille pour le PAHO, une branche latino-américaine de l'OMS. J'ai essayé de joindre Mama Patricia Hatar, mais sans succès. Elle a pris l'appel, mais comme la communication était médiocre, elle a rappelé. Impossible de comnuniquer. Nous nous sommes contentés de quelques messages par écrit.  En dépit de ce dysfonctionnement, la reconnexion a été réelle. A Dieu louange et gloire éternellement!



9 juil. 2025

Abbé Damien Makiadi

Une triste nouvelle nous est parvenue depuis quelques jours. L’abbé Damien Makiadi du diocèse de Kisantu n’est plus. Que son âme repose en paix !
Mort en Belgique oû il s’est rendu pour des soins appropriés, Damien laisse un vide important dans son diocèse et à Kisantu. Pendant plusieurs décennies il a directeur du centre médical de Kisantu  le plus important hôpital de Kisantu. 
J’ai connu l’abbé Makiadi comme grand séminariste à Mayidi où il me suivait de deux ans. Je garde de lui le souvenir d’un h droit  intelligent et généreux. Je possède encore une photo prise avec lui à Kisantu fin mai 78. Tour de suite après son ordination sacerdotale, il a entrepris, avec quatre autre collègues prêtres,  des études de médecine à l’Unikin. Dès la fin de ces études, l’abbé Dr Makiadi s’est engagé corps et âme au service des malades. Il ́́n’a œuvré que dans cet hôpital où il a gravi tous les échelons professionnels. Combien de vies n’a-t-il pas sauvées?
 Serviteur bon et fidèle, entre paisiblement dans la maison de ton maître. 
Adieu abbé docteur Makiadi. Paix éternelle à ton âme. 

Une semaine sans article

Depuis mon retour d'Angleterre, je n"ai ecrit qu'une seule entrée dans le blog. Cela est dû à une dispersion d’activités et à un manque de concentration. La disparition de MaCha m'a poussé à prendre un peu de recul par rapport aux événements ambiants. C’était bien comme cela. 

Mais entre-temps j’ai continué à écrire sur X pour la visibilité. J’entends par visibilité mes impressoons sur les évènements politiques, culturels et sociaux qui me parviennent et auxquels parfois je réagis. Cette semaine, ́ois recevons la famille Alemnji. George, Petronille, Thelma, Lucia et Johnny Alemni sont de retour à la Barbade après plus de huit ans. Ils viennent célébrer les 17 ans des jumelles de Asso et Assu. Meilleurs vœux à elles. Ils seront chez nous le jeudi et nous fêterons l’anniversaire le dimanche à Fairly Hill. Tout est bien planifié. 

Samedi 12 juillet 2025, c’est la cérémonie de "graduation" pour Claver Mabana Mukawa à Queen's College. Le couronneent de six années d’études secondaires. Nous serons de la partie. Tout de suite après, les finalistes iront participer à la réception officielle organisée par QC à Balls Plantation. Congrats Son!


4 juil. 2025

2 juillet 2025- Retour à la Barbade

2 juillet 2025. Réveillé comme chaque fois que je voyage tôt, c'est-à-dire trop tôt, je suis déposé à Paddington où je prends Elisabeth Line pour Heathrow. La connexion est parfaite. A 6h j'enregistre mon bagage et vais directement au hall d'attente. Le numéro de la porte d'embarquement une fois affiché,  je m'y rends. Je suis parmi les premiers. Le temps de réajuster l'une ou l'autre choses dans mon sac. Le voyage s'effectue sans encombres. Parmi les jeux offerts par Virgin Atlantic, je découvre une série de quizzes qui consistent à choisir la réponse au plus vite. Il s'agit de cocher parmi quatre choix le bon item. Un jeu cérébral appelé Trivia qui m'a permis de passer le temps sans trop m'ennuyer. Les questions touchaient à l'astronomie, à l'histoire, à la biologie, à la littérature, à la chimie comme à la physique. Un retour aux connaissances de jadis. J'ai vraiment apprécié.  

Quel bilan dresser de ce séjour en Angleterre? Il y a deux volets. Sur le plan émotionnel, je dois avouer ma satisfaction. Il me fallait absolument enterrer ma tante MaCha, consoler Papa Faustin  et les enfants et petits-enfants de la défunte. J'ai bien fait. Je n'aurais jamais été heureux si je n'avais pas accompli le voeu de MaCha de "me voir" à son inhumation. J'ai porté le cercueil de la chapelle funéraire à la tombe et je l'ai déposé. J'ai vécu tous les événements importants en parfaite communion d'amour avec les miens. J'ai adressé des paroles en kisuku à ma tante bien-aimée avant quebla terre ne recouvre son cercueil. Deux jours plus tard, je suis allé passer le weekend chez Marie-Louise et Nicolas Mabana à Birmingham. Je tenais à voir le dernier-né Joseph, le cadet de Maylis. J'ai été témoin des tribulations que vivent les deux parents face à leurs enfants très actifs. Normal. 

Sur le plan académique, je suis passé à la SOAS, School for Oriental and African Studies. L'accès à la bibliothèque est désormais soumis à des restrictions. Il fallait s'inscrire en ligne cinq jours auparavant pour obtenir une carte, chose que je ne pouvais imaginer. Par le passé, la carte s'établissait à l'entrée. Sur mon insistance, il m'a été délivré un Day Pass. L'idée était de finaliser ma présentation au prochain colloque prévu du 4 au 6 août 2025 à l'ISP Kenge. Je dois reconnaître que je n'ai pas réalisé mon plan faute de temps suffisant. En effet, j'ai perdu tout l'avant-midi avec de tours en rond que j'aurais pu éviter si mes hôtes m'avaient facilité la tâche. Je suis monté dans un bus 98 au lieu de prendre le métro. En plus, comme si ce calvaire ne suffisait pas j'ai dû marcher plus de 30 minutes pour atteindre la bibliothèque de la SOAS. Bref, mission échouée vu que je devrais voyager le lendemain. La leçon est apprise. J'ai le temps de faire le reste à la bibliothèque de Cave Hill. 

Le 2 juillet, ma collègue Prof Hazel Simmons-McDonald a été incinérée. Je planais au-dessus de l'Atlantique lorsqu'a eu lieu la cérémonie funéraire à la cathédrale St Patrick de la Barbade. La date m'était inconnue avant mon voyage de Londres. Dieu merci que Mama Mapasa a représenté la famille. C'est en partant de là qu'elle est allée m'accueillir à l'aéroport. Que l'âme de Hazel repose en paix.

En chemin, j'ai reçu l'annonce de l'enterrement de Henderson Christopher Inniss, frère de Terrence. Nous avons connu Hendy - nous connaissons toute la famille Inniss - depuis notre arrivée à la Barbade. Je suis le parain de baptême de Jeyden, fils de Michelle et Terrence.  Décision a été prise de nous y rendre. Une bonne occasion pour nous re-connecter.