4 févr. 2010

La vie

Depuis quelques années, je pense de plus en plus, voire très souvent à la mort. En 1976, j'étais très tenté par la profession médicale, mais à la suite d'une malaria qui m'avait terrassé, j'y avais renoncé, pensant que je serais dégoûté d'avoir à traiter des malades au cours de toute ma vie active. Je m'étais convaincu que, tout en respectant considérablement ceux qui ont embrassé cette carrière, ce n'était pas un métier fait pour moi. Bien que je ne regrette nullement mes choix ultérieurs, l'expérience de la vie m'a rendu très sensible aux questions de la maladie et de la mort.
Ces réalités sont proches de moi, je les rencontre chaque jour sous différentes formes. On dirait que la vie d'un être humain ne consisterait qu à retarder l'avènement de la mort. Juste attendre l'échéance fatale et finale. Juste attendre son heure. Rien de plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire