12 août 2010

Carnet du Canada















Photos:
1. Mariage de Jeanne et Pax Kapuya.
2. Les Mabana au mariage.
3. Chez Bernadette Ingungu
4. Les Mabana avec Mr. et Mme Tshisungu.
Du 20 juillet au 10 août 2010 avec ma famille, j'ai séjourné au Canada, à Ottawa dans l'Ontario. Les jumeaux Madeleine-Cbrystelle et Claver faisaient leur expérience consciente de l'avion. Consciente parce qu'ils avaient déjà, à quatre reprises auparavant, pris l'avion sur Londres, en route pour Paris. Des premiers vols ils ne se souviennent pas du tout. Celui-ci était tout particulier: ils en rêvaient depuis qu'on le leur avait annoncé. A l'aller, ils ont beaucoup bougé, tandis qu'ils ont dormi la grande partie du voyage retour du fait qu'ils ont dû se réveiller à 4 heures du matin.
Le Canada, un pays formidable, aux immenses dimensions et aux diverses cultures. Le tableau qui se dégage de ses habitants est multiracial et multi-identitaire. On y vit par rapport à ses origines. On est, m'a-t-on dit, canadien de telle ou telle origine. Curieusement, pendant tout mon séjour, je n'ai socialisé qu'avec des immigrés, jamais avec les autochtones.
Les Congolais et Africains que j'ai croisés m'ont paru très concentrés sur leur propre sort. Boulot, Transport, Dodo, etc. Contrairement à la situation de nos compatriotes en Europe, la plupart d'entre-eux travaillent, certains exercent des métiers pour lesquels ils ont reçu une formation adéquate. Comme pour confirmer ce que pensent beaucoup de gens, que la discrimination est plus forte en Europe qu'au Canada, pays d'immigration par excellence.
Il y a eu surtout des retrouvailles soit au téléphone soit de visu. J'ai pu parler au téléphone après trente ans de séparation avec mon aîné du petit séminaire de Kalonda, Dr Nganda Liévin Luki. J'ai retrouvé l'abbé Alexis Olenga après vingt-cinq ans, Euphrasie Kaseka après vingt-trois ans, François Mbila après dix-neuf ans. J'ai retrouvé Bernadette Ingungu apres neuf ans exactement. Autant d'émotions! J'ai manqué d'autres retrouvailles, notamment avec Jean Zenga ou Patrick.
J'ai reçu la visite de l'écrivain José Tshisungu wa Tshisungu le dimanche 25 juillet, avec promesse de se retrouver à Montréal, mais à cause d'une petite indisposition, je n'ai pas pu remplir mon engagement. J'ai retrouvé Pierrot Dibange et fait la connaissance de sa famille.

S'il est une chose que je garde de ce périple canadien, c'est qu'au-delà des péripéties du temps et des événements qui changent l'homme, il y a un moi fondamental qui reste en chacun de nous, immuable et permanent.











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