24 janv. 2025

Où enterrer les morts?

Où enterrer les morts? La réponse n'est pas évidente. Comment enterrer dignement les morts? Le lieu est important, mais qu'en est-il du respect des morts proné jadis comme une solide valeur traditionnelle?

Où enterrer les morts? Il y a à Kinshasa des cimetières huppés où l'espace se négocie à coup de milliers de dollars. Il y a des cimetières de basse classe pour les pauvres. Il y en a des privés, des officiels, des consacrés, des militaires, des religieux. etc. Au cimetière de Kinsuka des maisons habitées sont érigées entre des tombes. A Kintambo comme à Kimbanseke de même. On construit, l'hôtel de ville détruit, on reconstruit, l'hôtel de ville re-détruit... sur les sites de cimetières. Tout se passe comme si de rien n'était. Pourtant, ces gens exhibent des titres  de propriété et prétendent acquérir ces terrains en toute légalité jusqu'au jour du déguerpissement.

Kinshasa 17 janvier 2025. J'ai fait déplacer la tombe de Maman Christine Matsasu Kayengo de Mikonga vers Nsele Bambou. Elle était menacée de destruction et de profanation. En effet, le cimetière est désormais loti, acquis par des propriétaires sans états d'âme. Les chefs de terre Bateke n'ont rien trouvé de mieux que de revendre ce terrain attenant à l'aéroport de Ndjili à des personnes sans scrupules. O tempora o mores! De voir la tombe de ma mère miraculeusement épargnée de spoliation m'a à la fois révolté, scandalisé et frustré. Le mouveau propriétaire ayant déjà payé les démolisseurs, s'est étonné d'apprendre que Maman m'attendait pour que je la mette à l'abri de cette malédiction. Il n'y a vraiment aucun respect des morts dans notre pays. Ces profanations se tiennent au nez complice des autorités urbaines et nationales, elles-mêmes peut-être comptant parmi les acquereurs de ces espaces funéraires transformés du jour au lendemain en un quartier résidentiel. 

L'inimaginable et l'inconcevable se produisent sous nos yeux comme dans un no man's land. Quelle conscience anime ces revendeurs et acheteure de cimetière où reposent d'innocentes âmes défuntes? Des tombes chèrement construites sont détruites, profanées, réduites en pierres et poussières, sans qu'aucune sanction ne soit prises à l'encontre des malfaiteurs. Et vous  parlez d'un état de droit? En réalité, il n'y a ni ordre ni loi. Du jamais vu ni entendu. C'est comme si cela se passait dans une bande dessinée. Un spectacle de dessins animés. Et pourtant, c'est la réalité. Où enterrer les morts? 

22 janv. 2025

Adieu Claver Musety

 [21/01, 20:07] Kahiudi: Merci Freddy, oui effectivement, j'étais à Kin et ai consacré toute la semaine à cette douloureuse épreuve. Tout s'est bien passé. Je suis à Kenge depuis hier soir pour mes enseignements. J'ai commencé ce matin.

[21/01, 20:10] Kahiudi: Condoléances mutuelles pour le décès de mon homonyme. Paix à son âme! Souffrait-il? Depuis quand? 

Il y a pas mal de temps, j'étais en contact avec lui.

[21/01, 20:50] Freddy Mayamba: Il est décédé hier lundi à 10h

[21/01, 20:52] Freddy Mayamba: Son corps est à la morgue attendant que l'on prenne des dispositions,mal collecte des fonds pour les obsèques qui auront lieu à Moanda où il s'est installé.

Cet échange avec Freddy m'apprend la mort de mon homonyme Claver Musety Kipang Mpong. Claver est de ma génération. A l'école primaire comme au secondaire, il me précédait d'une année. En 1974-75, il était professeur de français au petit séminaire de Kalonda, alors que moi je finissais. On était proches avec lui et Timothée Mombo à cette époque. Puis il s'est orienté vers l'armée jusqu'à atteindre le grade de colonnel.  

19 janv. 2025

Circuler à Kinshasa

Circuler à Kinshasa est un cauchemar tant pour les usagers motorisés que pour les piétons. Non seulement les routes sont dans un état piteux, mais aussi la circulation est cahotique. Il existe à Kin une façon unique de rouler. Les embouteillages est fréquents presque à toutes les jonctions routières. Un désordre inoui. Chacun semble pressé au détriment du code de la route. La réalité de la circulation se passe sur le terrain. Partir de la maison et retourner à la maison relèvent d'un coup de prestidigitatiom.

De tous mes séjours dans cette ville qui fut jadis réputée belle, celui-ci me semble être le plus frustrant. Il me fallait être mobile mais la Mitsubishi Colt devrait subir un entretien. Vidange, changement d'huiles moteur et freins, remplacement des bougies et plaques de freins, remplacement des pneus.  Bref une ardoise salée. Pas de crique ni de clef de roue. A chaque panne de crevaison, il fallait emprunter crique et clef de roue, jusqu'à ce que j'en acquiers d'autres. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les fameux quado qii pullulent le long des artères principales de Kinshasa ne possèdent jamais tout le matériel de réparation de pneus. On emprunte chez le voisin. Congo mboka elengi, entend-on souvent dire. Ne vous étonnez de rien. 

Les routes sont dans un état pitoyable. Après la pluie, elles sont souvent impraticables. La boue et les marécages germent de partout. Outre les inevitables embouteillages, il y a des inondations en pleines rues. L'eau n'est pas drainée et stagne, créant des foyers de moustiques et de nids de poule ou poulet. Les conducteurs sont souvent très agressifs: la priorité n'est respectée. On s'embourbe, s'enlise et s'en sort sans trop de dégâts. Jamais je n'ai vu Kinshasa comme ça.  Les poubelles jonchent devant les habitations comme sur les places publiques. Des odeurs nauséabondes. Des saletés partout. De temps en temps on voit par-ci par-là des gens nettoyer les rues, des Chinois réparer ou installer des points abîmés des routes. L'effort existe, mais il est nettement insuffisant pour une si grande ville. 


18 janv. 2025

Une semaine pleine de significations

Voici le déroulement de ma première semaine à Kinshasa. La semaine du 11 au 18 janvier 2025 s'est vécue dans l'attente de deux événements. 

D'abord le décret du gouverneur de la ville autorisant l'exhumation des restes de Maman Christine Matsasu, enterrée il y a presque treize ans. En effet, le cimetière de Mikonga est transformé en habitations. Alors que toutes les tombes environnant celle de Maman étaient détruites, la nôtre n'était que partiellement touchée. Miracle! Seules la photo et les inscriptions de noms étaient enlevées. Nous étions en mars 2024, lorsque je suis descendu sur le site. Décision était alors prise de construire un mausolée et de déplacer les restes conformément à la loi. Le document officiel du gouverneur contenait deux fautes qui ont pris deux jours pour être corrigées. Comme j'etais décidé d'en finir avec cette responsabilité filiale, j'ai pris mon mal en patience. L'évènement a finalement eu lieu le jeudi 16.1 et vendredi 17.1.

Ensuite la récupération de ma valise restée à Bridgetown. Je reconnais le professionnalisme de Virgin Atlantic qui a assuré mon transport de la Barbade en Angleterre. Presque chaque jour je recevais une notice de VS sur l'évolution. Mon bagage est arrivé par Air France du 12 janvier 25. Eh bien, aussitôt qu'on a fini avec la re-sépulture de Maman, j'ai reçu un appel de l'aéroport m'invitant à aller retirer mon bagage. Blessed.

Le mythologue que je prétends être peut aisément interpréter ces deux événements. Coincidence? Non. Providence. En fait, le fait que la tombe ne soit pas touchée,  constitue un message direct de Maman. Paix à son âme! Elle a fait attendre la destruction de sa tombe afin que je la voie et décide de la déplacer. Chose décidée en mars 2024, chose faite en janvier 2025. La Providence y est donc pour beaucoup. Re-enterrement cette fois à Nsele Bambou. Bain de consolation à Ndjili Quartier 1. A la grande satisfaction de tous les miens. Une semaine pleine d'émotions et de défis. Béni soit l'Eternel!


15 janv. 2025

De nouveau à Kinshasa

Je suis à Kinshasa depuis le samedi 11 janvier. J'ai pris Ethiopian Airlines depuis Londres via Addis-Abeba. Dieu soit loué. Ce voyage a commencé par un léger désagrément avec la perte de ma valise. Aux dernières nouvelles, Virgin Atlantic l'a retrouvée et mise sur un vol i France qui devrait arriver à Ndjili le 12 janvier au soir. Un embouteillage monstre. Mieux une série d'embouteillages. Puis un embouteillage monstre. Etc. Il nous a fallu plus de quatre heures pour arriver à Pigeon. Ereinté, je me mets au lit, pas de sommeil. Me voilà au pays de la malaria qui m'a forcé une hospitalisation en juin dernier. Je fais de la prophylaxie antimalariale (?). Espérons que celle-ci tiendra bon. En plus c'est la saison de pluies ici, donc beaucoup de moustiques. J'espère ne pas tomber malade à mon retour à Barbados. 

12 janv. 2025

Hommage à l'abbé Charles Kapende (1946-2025)


J'étais encore à la Barbade lorsque j'ai par mon frère Dominique Kapende appris la mort de l’abbé Charles Kapende. Je me suis résolu de lui rendre hommage mais quelque chose m'a retenu. Je ne saurais dire quoi,  mon coeur résiste à le croire ou voir mort. J'écris depuis un avion Ethiopian Airlines pour Kinshasa. 

Nous qui avons dans notre jeunesse eu le privilège de le connaître, alors qu'il venait d'étre ordonné sous-diacre pleurons un aîné, un formateur, un confrère et un modèle.  Le nom de l’abbé Charles apparait dans près de cinquante articles de mon blog, en parfaite symbiose d’apothéose avec le maître du verbe qu’a été Kapsy.

Aîné, il nous a appris la simplicité et l’enthousiasme dans ce que nous faisons. “Chantez diables”, le voilà mort “brinkessement” comme cet enseignant expliquant à l’inspecteur les raisons de la mauvaise performance de ses élèves.

Formateur, mon prof de francais et religion m’a inspiré de vibrer dans les belles lettres, appuyé par de bonnes connaissances des langues classiques. Il m’a rendu attentif à des sciences dont j'entendais l’existence de sa bouche pour la première fois. Exemple: l’exégèse ou la psychanalyse. “Quidquid recipitur recipitur ad modum reccipientis” correspond à une expression qu’il aimait répéter lorsque les circonstances ne lui plaisaent pas: “ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd”.

Un confrère hors pair avec qui j’ai développé une complicité inattendue. Dans son humour intarissable, ce prédicateur sensationnel aimait s’atttribuer des noms : “Kapendson, CKapsie, Labé Salu, Don Carlo, Kapende Swa Yamfu Nketu toma ku nzo nkwenu Nsinga nsitu…”. Tout ça c’était lui. Feu Nestor Kiala alias Mr Boubou ajoutait: “Kapendson Fìls”  Et moi il m’appelait “N’tikudi mayanda” synonyme pelende de héros ou Hercules.

Modèle, oui l’abbé Kapsy a marqué notre génération. Il est apparu à une époque difficile de l’histoire du Zaïre, l’époque du conflit entre l’église catholique qui a vu le Cardinal Malula se refugier à Rome. De voir un jeune homme opter pour le sacerdoce alors même que le monde se désacralisait radicalement, que la société se sécularisait et que les valeurs chrétiennes perdaient du terrain, nous fascinait outre-mesure. Ses services à Kalonda/Katende restent à jamais gravés dans nos mémoires. Tous mes copains de classe sont demeurés impressionnés par cet homme de Dieu. Son ordination fut la première à laquelle nous tous assistames. Après son ministère auprès de l’abbé Nicolas à St Hippolyte, il revint à Kalonda avant de s’envoler pour Rome. Il élevait  un porc qu’il nomma “Bellinda”. Ça aussi c’était l’abbé Charles Kapende.  Quand adolescents, nous rêvions de notre sacerdoce, notre ambition était  d’être comme lui. Chaque rencontre etait une célébration, une bénédiction.

Adieu, merci abbé Charles Kapende. Nous te pleurons unis à ta famille diocésaine et biologique. Estimé confrère, curé, formateur des séminaires, va en paix, que le Bon Dieu te patafiole. Requiescas in pace aeterna Dei. (Kahiudi Claver Mabana)

NB: Ce texte a été lu par l'abbé Michel N’Gob lors des funérailles ce 11 janvier 2025 à Katende. Merci aux abbés Albert, Floribert et Michel. 

6 janv. 2025

Le ton est donné: 2025 a commencé

Alors que l'année 2025 a commencé avec les enterrements de nos morts, voilà que s'ajoute un autre défunt: le patriarche abbé Charles Kapende Swa Yaamvu du diocèse de Kenge. Ce nom se retrouve plusieurs fois dans ce blog, tellement cet homme de Dieu a marqué ma jeunesse. Je lui dédierai un hommage à sa mesure. Que son âme repose en paix.  

Le ton est donné.  La mort fait partie de notre quotidien jusqu'à notre propre mort dont Dieu seul connait la date. Mais il ne faudrait pas être pessimiste. Se préparer à toutes les éventualités. Le monde est méchant. La vie est versatile, elle peut être dure et belle, mauvaise et heureuse. Jn jour ceci un jour cela. Ou le deux à la fois. Méfions-nous des apparences. 

Dans deux semaines, je serai à l'ISP Kenge pour mes enseignements. J'apprends que le personnel enseignant de l"ESU est en grève sèche (sic). Donc je suis en grève, mais j'espère que la situation se détendra sous peu. Les pourparlers sont en cours pour que les revendications des professeurs soient honorées.  

Personnellement et professoonnellement, beaucoup d'attentes et de défis. Des projets aboutiront, j'en suis sûr. L'environnement général jouera sans aucun doute un rôle prépondérant. A nous deux 2025. Meilleurs vœux à toutes et à tous pour une année 2025 prospère et heureuse. 

5 janv. 2025

2025 a commencé

Le temps passe vite. Nous voici déjà au cinquième jour de janvier alors même que les arbres de Noël tardent à disparaître des maisons. Nous voici déjà en train de subir la pesanteur fébrile de janvier qui culmine en février. Longtemps ce mois fut celui où la malaria me frappait; mais l'hahitude a changé au fil du temps. Que réserve cette nouvelle année? La réponse est simple; tout ce que les autres années ont réservé. Bref, comme on dit, plus ça change, plus c'est la même chose.  2024 a eu son lot de surprises, de joies et de malheurs; 2025 aura aussi ses événements inattendus heureux et tristes. Le voeu est de les avoir plus joyeux que pénibles, mais rien ne les garantit. 

Je dois interrompre. Je viens par un audio de Dominique d'apprendre la mort de notre cher abbé Charles Kapende, prêtre du diocèse de Kenge. Que son âme repose en paix. 

4 janv. 2025

Notre arbre de Noel 2024

 


Luna, our cat


31 December 2024. Luna, our house cat, was run over by a mean motorist. Ibangu, Mukawa, Mama and Tata Mapasa will never forget you. Thank you for the joy you brought to our home. We will miss you forever Luna.

31 décembre 2024. Luna, notre chatte domestique, a été écrasée par un méchant automobiliste. Ibangu, Mukawa, Mama et Tata Mapasa ne t'oublieront jamais. Merci pour la joie que tu apportais dans notre maison. Tu nous manques à jamais Luna.

2 janv. 2025

Retour à la vie normale

En ce début de janvier 2025 le retour à la vie normale est marquée par des enterrements. Maman Izay le 3 janvier. Brigitte et Jacky le 4 janvier, Wivine le 5 janvier, Angèle le 6 janvier. Les autres suivront. Chacune sera enterrée dans la dignité, peu importe le lieu. Que leurs âmes reposent dans la paix éternelle de Dieu. 

Les enterrements entraînent habituellemen d'énormes dépenses. Pour faire face à ces frais, nos  familles pauvres et démunies comptent sur des cotisations parfois difficiles à rassembler. Ce qui a quelquefois ou souvent pour conséquence de les renvoyer à plus tard. Suivant les moyens à disposition, les familles nanties manifestent leur pouvoir financier. Les coûts engagés dépendent donc de la classe sociale. Toute famille n'étant pas en mesure d'assumer ces depenses, il arrive que l'état s'en charge en  enterrant les morts dans des fosses communes. 

Au-delà de tout le tralala autour des morts, des deuils et des enterrements, la réalité est que toute personne, riche ou pauvre, heureuse ou malheureuse, grande ou petite, meurt. C'est la loi de la nature. Les honneurs et les frais engagés sont illusoires. Mabele mokonzi. C'est, comme soutiennent certains, la seule justice qii existe au monde. Car même le roi qui condamne à mort, meurt. Même le soldat oh le  bandit qui tuent, meurent. Tous sans exception retournent à la terre. La terre est la vraie reine de l'univers.

Bon retour à la vie normale après le goinfreries des fêtes de fin d'année.  Halte à la licence et à la malbouffe. 

1er janvier 2025

31 décembre 2024. Rien de spécial. Je ne suis presque pas sorti de la concession sauf pour aller avec Chrystelle à la plage. Toute la journée, Mama Mapasa s'est occupée à la cuisine. Elle a préparé de la viande de mouton, des tubercules de manioc,  de la salade et du riz pour la fête avec avec notre communauté africaine francophone. C'était prévu pour 20h à la résidence des Martinez. Nous y sommes arrivés après un détour chez Ma Yvette pour chercher Imad. Aussitôt que toutes les familles invitees sont arrivées, la fête a commencé. Un repas copieux de gala. 

Vers 22h20 nous sommes partis à la messe a St Francis siruée à quatre minutes de voiture. Belle messe de 22h30 a 23h40. Claver Jr a servi, fidèle à ses engagements. Le temps d'arranger les flûtes de champagne à l'espace paroissial situé directement sur la plage. Une bonne cinquantaine de personnes s'y sont donne rendez-vous. Retrouvailles, conversations de compagnie. Minuit a sonné, et les feux d'artifice ont été déclenchés depuis la Mer de Caraïbe. Spectacle grandiose et impressionnant. Eau, boissons sucrées, vins, champagnes et proseccos ont arrosé la soirée. J'ai retrouvé quelques collègues de U⁰wi, fait la connaissance de quelques visages déjà vus mais jamais abordés auparavant. Belle ambiance.

Retour chez les Martinez autour de 0h30. Champagnes, proseccos, sucrées, vins et bières ont de nouveau été offerts autour d'une excellente tarte à la pomme. La musique africaine, notamment sénégalaise, ivoirienne, camerounaise et congolaise, a agrémenté la matinée inaugurale de l'année 2025. Nous nous sommes séparés autour de 3h00 pour arriver vers 3h30 chez nous. Fatigués. Éreintés. Un peo de maux de tête que seul le repos soigne. Je me suis réveillé vers 11h30... après Jr et sa mère, mais avant Ibangu. Après un léger petit déjeuner, je suis retourné au lit. Quelques coups de fil. Vers 18h, je suis descendu à la Plage de Sandy Lane pour éliminer les alcools, sucres et autres aliments lourds consommés au réveillon du 1er janvier 2025. 

Bonne et heureuse année à toutes et à tous. Meilleurs vœux! Que le Bon Dieu nous protège et nous garde en 2025.