Du 18 au 20 avril a été organisé par l'Unesco et le Centre Alain Harris, à Purdue University, West Lafayette, le "Dialogue Philosophique Interrégional entre l'Afrique et les Amériques." La rencontre a rassemblé une cinquantaine de philosophes, professeurs, chercheurs, écrivains, journalistes et activistes des deux rives de l'Atlantique. Africains-américains, Afro-Latino-Américains, Caribéens ou Africains-américains oeuvrant en Afrique, Africains oeuvrant dans les Amériques, etc. Bref toutes les catégories possibles étaient représentées.
J'ai eu la joie de retrouver le Professeur Issiaka-Prosper Laléyé que j'avais connu au Zaïre. Il y a eu ma collègue et amie Hanétha Vété-Congolo, le philosophe afro-américain Lewis Gordon, mon collègue Tunde Bewaji de Mona. Il y a surtout des noms sur lesquels j'ai enfin pu mettre des visages tels: Jean-Godefroy Bidima, Tanella Boni, Nkolo Foé, Charles Mbele, Arianne Djossou, Irma Angue, à côté du maestro Enrique Dussel dont l'oeuvre m'est connue depuis Fribourg. A côté de Leonard Harris, j'ai pu dans la foulée croiser une philosophe de l'équipe de conseillers d'Obama en matière de bioéthique: Anita Allen-Castellito. L'ambiance était très conviviale.
Un tour nous a conduits au Latin-American Cultural Center, puis au Black Cultural Center où Jolivette nous a exposé le bien-fondé de la présence black dans cette université et les activités culturelles que le centre organise.
La qualité des interventions était très élevée et stimulante. J'ai appris beaucoup de choses. Mais c'est surtout deux rencontres qui me resteront à coeur: celle avec Lucia Charun-Illescas et celle avec Miriam Gomes. Charun-Illescas est la toute première écrivaine péruvienne d'origine africaine. Son roman Malambo est titré à partir d'un quartier de Lima où a été livrée la dernière cargaison des esclaves. Gomes est de nationalité argentine, professeure de littérature africaine et latino-américaine. Elle affirme qu'il y a en Argentine 2.000.000 de personnes d'origine africaine dont l'existence est officiellement niée. Elle m'a remis un DVD d'un festival "Argentina negra" qu'elle a organisé en 2010. Par leur activisme, Charun et Gomes essaient de donner la voix aux sans-voix de leurs pays respectifs. Coup de chapeau, les dames!
A part ça, le reste pour moi était du train-train habituel des conférences. Aux organisateurs et à l'Unesco d'en livrer le bilan officiel.
Still I Rise, tel était le titre du poème avec Leonard Harris a commencé et fini le colloque: "Bringing the gifts that my ancestors gave / I am the dream and the hope of the slave / I rise / I rise / I rise" (Maya Angelou)
J'ai eu la joie de retrouver le Professeur Issiaka-Prosper Laléyé que j'avais connu au Zaïre. Il y a eu ma collègue et amie Hanétha Vété-Congolo, le philosophe afro-américain Lewis Gordon, mon collègue Tunde Bewaji de Mona. Il y a surtout des noms sur lesquels j'ai enfin pu mettre des visages tels: Jean-Godefroy Bidima, Tanella Boni, Nkolo Foé, Charles Mbele, Arianne Djossou, Irma Angue, à côté du maestro Enrique Dussel dont l'oeuvre m'est connue depuis Fribourg. A côté de Leonard Harris, j'ai pu dans la foulée croiser une philosophe de l'équipe de conseillers d'Obama en matière de bioéthique: Anita Allen-Castellito. L'ambiance était très conviviale.
Un tour nous a conduits au Latin-American Cultural Center, puis au Black Cultural Center où Jolivette nous a exposé le bien-fondé de la présence black dans cette université et les activités culturelles que le centre organise.
La qualité des interventions était très élevée et stimulante. J'ai appris beaucoup de choses. Mais c'est surtout deux rencontres qui me resteront à coeur: celle avec Lucia Charun-Illescas et celle avec Miriam Gomes. Charun-Illescas est la toute première écrivaine péruvienne d'origine africaine. Son roman Malambo est titré à partir d'un quartier de Lima où a été livrée la dernière cargaison des esclaves. Gomes est de nationalité argentine, professeure de littérature africaine et latino-américaine. Elle affirme qu'il y a en Argentine 2.000.000 de personnes d'origine africaine dont l'existence est officiellement niée. Elle m'a remis un DVD d'un festival "Argentina negra" qu'elle a organisé en 2010. Par leur activisme, Charun et Gomes essaient de donner la voix aux sans-voix de leurs pays respectifs. Coup de chapeau, les dames!
A part ça, le reste pour moi était du train-train habituel des conférences. Aux organisateurs et à l'Unesco d'en livrer le bilan officiel.
Still I Rise, tel était le titre du poème avec Leonard Harris a commencé et fini le colloque: "Bringing the gifts that my ancestors gave / I am the dream and the hope of the slave / I rise / I rise / I rise" (Maya Angelou)