- De quoi parlez-vous, Monsieur?
- Du bilan du leader. Et je dis avec force qu'il est largement positif?
- Blablabla! Quels en sont les signes?
- Les routes sont retapées; les hôpitaux modernisés; les salaires des agents de l'état sont payés régulièrement.
- C'est tout?
- Oui. Euh... Laissez-moi vous dire que vous êtes un opposant du moment que vous mettez en doute les capacités de notre leader de continuer à nous gouverner. Le peuple n'a jamais été aussi heureux. Le combat de son prochain mandat concernera la pauvreté.
- Je ne suis pas opposant, car je ne me reconnais dans aucun système politique; je suis plutôt apolitique. Seul m'importe un débat d'idées. Croyez-vous sincèrement à ce que vous dites?
- Et comment? J'en ai la pleine conviction.
- Je ne vous crois pas sincère. Ou alors, vous ne voulez pas voir la réalité en face. Il y a certes quelques routes refaites, mais le réseau routier du pays et de la capitale ne le reflète pas. A propos des hôpitaux, êtes-vous sérieux? La situation sanitaire est désastreuse. Les salaires des ministres, députés et militaires sont payés, mais pas ceux des autres. Que dites-vous de la carence de l'eau et de l'électricité? La misère du Monsieur Tout-le-monde n'est pas résorbée.
- L'eau et l'éléctricité ne dépendent pas du leader?
- Alors rien de ce que vous lui attribuez de positif ne lui revient. Un bilan se dresse par rapport à un point de référence. Mobutu disait: Avant moi, les ténèbres; avec moi la lumière; après moi le déluge. Et son bilan était extrêmement positif, au point de lui obtenir l'Oscar de la Paix.
- C'était l'époque du Grand Zaïre de triste mémoire. L'Afrique a totalement changé: le pouvoir appartient vraiment au peuple. Notre leader, lui, reste au-dessus de tout soupçon.
- Alors, votre président n'est pas un homme, encore moins africain. Il y a pas match.
(A Dieudonné Kabongo)
- Du bilan du leader. Et je dis avec force qu'il est largement positif?
- Blablabla! Quels en sont les signes?
- Les routes sont retapées; les hôpitaux modernisés; les salaires des agents de l'état sont payés régulièrement.
- C'est tout?
- Oui. Euh... Laissez-moi vous dire que vous êtes un opposant du moment que vous mettez en doute les capacités de notre leader de continuer à nous gouverner. Le peuple n'a jamais été aussi heureux. Le combat de son prochain mandat concernera la pauvreté.
- Je ne suis pas opposant, car je ne me reconnais dans aucun système politique; je suis plutôt apolitique. Seul m'importe un débat d'idées. Croyez-vous sincèrement à ce que vous dites?
- Et comment? J'en ai la pleine conviction.
- Je ne vous crois pas sincère. Ou alors, vous ne voulez pas voir la réalité en face. Il y a certes quelques routes refaites, mais le réseau routier du pays et de la capitale ne le reflète pas. A propos des hôpitaux, êtes-vous sérieux? La situation sanitaire est désastreuse. Les salaires des ministres, députés et militaires sont payés, mais pas ceux des autres. Que dites-vous de la carence de l'eau et de l'électricité? La misère du Monsieur Tout-le-monde n'est pas résorbée.
- L'eau et l'éléctricité ne dépendent pas du leader?
- Alors rien de ce que vous lui attribuez de positif ne lui revient. Un bilan se dresse par rapport à un point de référence. Mobutu disait: Avant moi, les ténèbres; avec moi la lumière; après moi le déluge. Et son bilan était extrêmement positif, au point de lui obtenir l'Oscar de la Paix.
- C'était l'époque du Grand Zaïre de triste mémoire. L'Afrique a totalement changé: le pouvoir appartient vraiment au peuple. Notre leader, lui, reste au-dessus de tout soupçon.
- Alors, votre président n'est pas un homme, encore moins africain. Il y a pas match.
(A Dieudonné Kabongo)
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