31 déc. 2010

Une année s'efface avec ses peines et ses joies




2010 a été pleinement vécu avec ses hauts et ses bas. Des êtres chers sont partis, des événements malheureux et regrettables ont eu lieu. C'est le lot de la vie. Il y a eu aussi des moments de joie.
Grande était ma joie de de retrouver ma mère Christine le 6 décembre dernier à Kinshasa. Pour un fils qui a si longtemps vécu loin de sa mère, depuis l'âge de 8 ans, retrouver sa maman est toujours une bénédiction, un événement important. Ce n'est pas tout à fait exact, j'avais encore vécu deux ans d'affilée avec elle soit d'avril 67 à août 69. Depuis, juste quelques semaines de vacances.
Des retrouvailles, il y en a eu. Avec François Mbila, Euphrasie Kaseka et Alexis Olenga à Ottawa. Avec Faustin Mampuya, Ruffin Mikan, mon cousin Désiré Tsumbi à Kinshasa.
Des coups de coeur. J'en ai beaucoup. J'ai repris des contacts avec des aînés et des ami(e)s avec lesquels le contact était coupé depuis longtemps. Carla et Marina Petino, l'abbé Michel Ngob, Victorine Ndeki, et d'autres.
Quelques heureuses surprises. A Berlin, en mars dernier, mon collègue Sylvère Mbondobari de l' université Omar Bongo, Libreville, m'a fait l'honneur de se référer à ma thèse pour baser son exposé sur le roman policier africain. Mes écrits sont certes cités ailleurs par des collègues mais c'est la première fois que je m'entendais cité au cours d'une conférence.
Je me suis redécouvert un talent caché: l'écriture théâtrale. J'en suis à ma troisième pièce. Qui sait? Je pourrai les publier un jour. Une chose est certaine: mes pièces sont jouées par mes étudiant(e)s lors des festivals intercampus de l'université des West Indies. J'ai le privilège de les mettre en scène moi-même, avec l'aide d'une collègue.
Par-dessus tout cela, je pense avoir rempli mes devoirs de père avec responsabilité et amour. Ibangu et Mukawa peuvent en témoigner. Leur mère ne les contradira sûrement pas.
Au Tout-Puissant haute gloire et louange éternelle!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire