Ukraine, Gaza, RDC, Mali ou des milliers des morts pour des idéologies expansionnistes. En résumé l'Ukraine résiste à l'invasion soviétique, Gaza voit sa population se déplacer par millions, la RDC défend sa partie orientale contre les M23 soutenus par le Rwanda, le Mali fait face aux rebelles touaregs salfatistes djihadistes. Ces guerres longues, criminelles et massivement meurtrières tournent autour de plusieurs enjeux idéologiques, financiers et stratégiques. Idéologiques parce qu'il y a des convictions ethniques, culturelles et identitaires pour la défense d'intérêts qui dépassent les limites territoriales. Financiers parce qu'il y a en jeu d'ultrapuissantes multinationales prêtes à tout pour exploiter les mannes minerales et naturelles. Stratégiques ou géopolitiques pour l'occupation à long terme des terrains utiles, des terres arables et riches en ressources minières, pour l'unification des peuples jadis divisés par les guerres et les impérialismes du monde. Ces conflits tirent leur origine du territorialisme érigé en aune de puissance, du pouvoir de domination et de la réduction en esclavage du voisin. Ou bien de la volonté de semer des troubles, de rendre ingouvernable l'espace convoité et y créer un nouvel état avec la complicité des natifs de ce même pays. Car c'est le propre des guerres que de changer les frontières territoriales, de coloniser les voisins et de les soumettre à ses ordres. Quoique chaque conflit ait son histoire et sa visée spécifiques, ces conflits armés remodèlent la surface terrestre par un déplacement massif des populations réduites à la précarité, à l'insécurité, à la maladie, à la famine comme au désespoir. Que vaudra la paix après avoir sacrfié la vie de 31 000 Ukrainiens, 75 000 Russes, 30 000 Gazaouis, 300 000 Maliens, 10 000 000 Congolais dans l'Est de la RDC? Une question difficilement soutenable. Le monde entier regarde, impuissant ou muselé par la force des envahisseurs. L'ONU garde un silence ambigu et mitigé: est-elle vraiment pacifiste ou complice? Tout porte à le croire.
Ces conflits visent apparemment à changer les frontières, à corriger la répartition géopolitique coloniale, à annihiler la présence des voisins trop encombrants pour la paix et la sécurité des plus forts. Derrière ces conflits se profilent les images des superpuissances mafieuses testant leurs armes, manipulant l'ordre du monde et pillant les richesses des territoires envahis. La Libye se trouve dans une insécurité permanente, l'Irak ne s'est jamais remise de ses cendres. En réalité, la RDC est en guerre depuis 1997, pourquoi pas 1994, année du génocide rwandais. Des situations difficiles à conceptualiser rationnellement, comme aurait dit Fidel Castro. L'Union européenne soutient des états pertubateurs de paix chez les voisins en signant des accords pour des minerais introuvables dans ces pays. Comment poursuivre cette réflexion? J'arrête ma réflexion là, faute d'arguments péremptoires pour l'instant. Vous avez au moins une idée de ce qui me dérange la tête en ce moment.
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