Depuis lundi 24 mars j'enseigne à l'Isp Kenge dans une ambiance inhabituelle. Une classe monstre de plus de 80 étudiantes et étudiants. Inhabituelle parce que je n'ai pas l'habitude d'enseigner des grandes classes. Ici en fait, ce sont deux classes mêlées en une seule. La réduction du cycle de licence de quatre à trois ans a eu pour conséquence une série de problèmes d'ajustement. Des cours de LMD3 sont donnés en commun avec ceux de L1 ancien système. Une sorte de désordre que l'on doit subir afin de répondre aux exigences des autorités de l'enseignement supérieur et universitaire. A moi aussi, un problème d'adaptation au grand nombre d'étudiants. Je continue avec ma méthode de réflexion à l'issue de chaque leçon afin de stimuler l'assimilation de la matière. Les étudiants sont obligés d'écrire des réflexions... que je corrigerai plus tard surtout si ces travaux peuvent aider à améliorer la note de l'étudiant. C'est encore expérimental, mais je réfléchis à une meilleure option d'évaluation des étudiants.
La semaine s'est écoulée dans un certain calme, malgré l'ampleur du boulot. Les étudiants font beaucoup de bruit pendant les leçons. Je les laisse parler, les encourage à parler plutôt que de crier pour les faire taire. Le résultat est souvent immédiat: le silence revient au bout d'un moment jusqu'au round suivant. Les étudiants font parfois preuve de collaboration dans la résolution des discussions parfois passionnées que provoquent certains sujets sensibles. J'ai fini les questions spéciales de littérature africaine, et ai commencé la littérature comparée. Le comparatisme sera poursuivi jusque mardi. Cette semaine est réservée aux techniques et méthodes d'analyse littéraire. J'insisterai sur l'élaboration des travaux de fin d'étude et mémoire, car il y a des lacunes. Puis on verra les principales méthodes traditionnelles d'approche textuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire