25 oct. 2009

Quelle semaine!

Quelle semaine époustouflante et intriguante!
Je me sens fatigué. Trop de travail, et je ne sais par où commencer. Des cours à préparer, des papiers à corriger, des mémoires à diriger, des entrées à rédiger pour un dictionnaire de biographie africaine... et une vie de famille en plus. Je conduis les enfants à l'école du lundi au vendredi. Comble de malheurs! La vieille bagnole tombe en panne. Ces trois dernières semaines, j'ai eu à faire avec des mécaniciens sans scrupules, des mercantilistes à éroder l'estomac d'un gastrique. Les prix sont donnés au jugé, et on ne peut pas les discuter. Lorsque vous leur parlez, ils parlent toujours à quelqu'un d'autre avant de vous annoncer un prix. Bizarre! Prêts à vous promettre la réparation pour le soir-même quand c'est pas le lendemain, mais jamais ils ne réalisent un délai fixé. Prêts à se faire attendre dans les dix minutes qui suivent alors qu'en réalité ils savent qu'ils arriveront dans une heure. Très bons stragèges, ils savent capturer leurs clients, que dis-je?, sucer leurs proies. Des étrangers comme moi sont leurs victimes idéales.
J'ai décidé d'en finir avec cette voiture. Du moins je n'aurai plus à traiter avec eux. Les grands garages, les dépositaires des marques, sont plus fiables quoique leur service soit cher. Dieu seul sait ce qui arrivera.
Ce dimanche, nous ne sommes pas allés à la messe par manque de moyen de déplacement. C'est impossible d'utiliser les moyens communs avec nos jumeaux. Agés bientôt de trois ans, Chrystelle et Claver sont d'une incroyable hyperactivité et nous tiennent presque par le cou. La semaine qui vient, s'annonce vague quant au sort du véhicule. Une chose est sûre: nous n'aurons plus rien à voir avec cette voiture-là.
Le weekend est en train de finir. Presque rien n'a été fait. Voyons! Demain peut-être! Telle est la vie.

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