24 déc. 2018

La dernière semaine de 2018

L'heure du bilan et des projets d'avenir continue. 2018 a été une année de défis à plusieurs égards. Défis aussi bien sur le plan professionnel et que social. L'université des West Indies s'est montrée très flexible dans sa gestion, ouvrant des portes à des initiatives susceptibles de générer des entrées. Des collègues ont obtenu des subventions d'organismes internationaux dans le cadre de leurs recherchers médicales ou économiques. Notre département a ouvert des opportunités d'apprentissage de la langue anglaise à des étrangers pour des courts séjours à la Barbade. On s'est donc montré créatifs en termes de moyens pour contourner la crise qui frappe la région et le monde depuis des années. 
Sur le plan social et humain, nous avons perdu beaucoup de parents, amis et connaissances qui ont quitté ce monde. Paix à leur âme! Des naissances, des anniversaires mémorables, des mariages; des promotions, des fins d'études, des réussites ont eu lieu à plusieurs niveaux dans notre environnement familial et social. A signaler les visites de Mado et Emos Mosimi en fèvrier; et de l'abbé Modeste Kisambu en avril.  A signaler le mariage de Jude et Alice Muzembo en juillet auquel j'ai participé. Ibangu et Mukawa sont passés à l'école secondaire, séparés pour la première depuis Little by Little. Une belle expérience pour les deux. Nous avons aussi connu, hélas, des événements peu reluisants. Cela fait partie de la vie. 
Des retrouvailles avec Franck Mapasu, Paulin Bampoli, mes aînés Mbuya et Kalala, avec Père Sébastien Kiwonghi, et en France Noel Manzanza, Declerd Midon; et Willy Musitu en Belgique et abbé Ngiengo. En Suisse les Schola et Lukas, Shambuyi et Véronique ainsi que leurs familles. Avec Traudl Schmitt à Wurmlingen. J'ai aussi connu du beau monde. MF ma muse littéraire m'a guidé de sa sagesse légendaire. Une année pleine quoi! Dieu a fait grâce en nous gardant en vie. Que son nom soit sanctifié!
Nos esprits sont spécialement tournés vers notre pays, la RDC. Les élections sont reportées au 30 décembre. Les sentiments des gens sont partagés selon leurs voeux ou attentes. Que les citoyens de ce pays s'acquittent pacifiquement de leur droit constitutionnel sans que le sang coule. Tel est mon voeu, telle est ma prière.  Ce soir les Barbadiens Ibangu et Mukawa chanteront à la messe de Noël des enfants à 18h, avec une pensée spéciale pour le pays d'origine de leurs parents. 

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