17 déc. 2018

L'avant-dernière semaine de 2018

Une année est en train de s'achever. L'heure du bilan sonne pour revoir l'année qui s'écoule et tracer des projets pour celle qui vient. Seulement voilà. Pour nous rd-congolais, nous en sommes à nous interroger sur la tenue ou non des échéances électorales qui assureront l'avenir du pays pour les cinq prochaines années à venir. La campagne électorale se fait dans un climat de chasse aux sorcières. On m'a appris hier qu'un ami candidat a été tabassé dans son fief parce qu'il défendait les couleurs du pouvoir. Je crois que la tolérance est de mise pour une démocratie. Chacun a le droit d'exprimer librement son opinion et d'afficher son appartenance politique. Que chacun ait le droit de battre campagne dans les mêmes conditions que les autres sans se laisser intimider par ceux qui ne partagent pas son programme, tel devrait être l'idéal démocratique. C'est pourquoi je défends que nous rendions le concept de démocratie aux Hellènes qui l'ont créé. Tout montre que, quoi que nous fassions, il nous demeure étranger.
Sur le plan de la vie, beaucoup de choses se sont passées, de bonnes et de moins bonnes. De positives avancées comme de frustrantes déceptions. Des événements heureux comme des malheurs. Des naissances comme dans des morts dans nos cercles familiaux, amicaux ou professionnels. Des maladies comme des guérisons. Autant des raisons pour faire pencher la tendance dans un sens ou dans un autre selon qu'on est optimiste, pessimiste ou simplement stoïque. Heureusement qu'il y a la main de Dieu dans ce qui nous arrive.
Que promet l'année 2019? On ne peut que formuler des vœux de bonheur, santé, paix, amour, progrès, et toute la panoplie de bienfaits, aspirations individuelles, familiales ou nationales. Mais tout cela ne se réalise que sous certaines conditions minimales. On n'est parfois pas loin du fond du gouffre et tout ce que l'on a bâti pendant toute sa vie peut s'écrouler comme un château de sable. Quelque chose m'a ébranlé très profondément, que je ne m'étais jamais expliqué auparavant. Des réponses vous arrivent parfois au hasard d'une conversation ou d'une rencontre. J'ai passé plusieurs jours et nuits à y penser. Vous pouvez découvrir que celui que vous preniez pour un indéfectible frère n'est qu'un exécrable traître qui vous épie, vous hait et vous détruit ailleurs, à votre insu. Mais j'ai compris: l'homme par nature cynique et méchant peut irrémédiablement briser les plans des autres. Cela s'est vu, se voit et se verra tant que l'humanité existera. Ceci est personnel, je l'ai dit à quelques proches.
Une chose est cependant certaine: il faut rester soi-même, croire en soi, quelle que soit la fureur de l'ouragan qui menace. Cap sur 2019 chacune et chacun à sa manière.

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