25 août 2022

Difficile de travailler à Kenge

Travailler à Kenge vous expose à des situations difficiles. Les structures de fonctionnement compliquent souvent les choses. Mon troisième cours était initialement prévu du lundi 22.8 au vendredi 26.8. Le samedi 20 il m'a été demandé de le commencer le mardi parce que les étudiants avaient deux examens. J'en ai profité pour prendre un peu de répit et rencontrer des étudiants qui font des mémoires sous ma direction. Attendus à 11 heures, ceux-ci ne se sont présentés que vers 14 heures. Le mardi 23.8 je suis arrivé à l'ISP à 9 heures pour m'entendre dire que je devais commencer à 13 heures. Retour à l'hôtel. A 13 heures, c'est la clé qui a retardé le cours. Lorsque j'ai annoncé la séance suivante, on m'a appris que l'examen du matin n'a pas eu lieu parce que le prof examinateur ne l'avait pas composé, n'ayant pas été informé. Il me fallait par conséquent commencer l'après-midi du mercredi. Alors là, j'étais sur le point de laisser tomber ce cours et partir sur Kin. Un compromis a finalement été trouvé avec le chef de section. Le mercredi 24.8  j'arrive 9 heures. C'est le problème de clé qui se pose à nouveau. Le directeur de Lunungu refuse catégoriquement de la céder parce qu'il doit voyager pour Mosango voir son frère malade. J'ai dû aller négocier avec lui pour que la classe soit ouverte. Ce dernier a proposé qu'on force et casse la porte, ce que j'ai refusé. Je vous laisse le loisir de commenter car on peut se poser plusieurs questions. Difficile de travailler ces conditions. 

Dans la soirée je suis allé visiter le Prof Philippe Mawoko, ancien ministre des Postes et Télécommunications. Retrouvailles après plus de 30 ans, depuis Munich à l'époque oú il préparait sa thèse à Salzburg, Autriche. Lui aussi me dira qu'à l'Unik, il a dû attendre de 8h30 à 11h parce que la salle des ordinateurs était fermée, le responsable s'étant rendu à la banque. A sa requête auprès du Doyen, il s'entendra dire: "Mon cher ami, c'est comme ça ici..."  No comments. Difficile de travailler à Kenge. Et pourtant, on peut faire mieux. 

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