29 août 2024

Le monde évolue 2

"Bonjour Claver, je viens de lire ton entrée "le monde évolue". Tu te moques de tes lectrices et lecteurs. Alors qu'on aurait attendu sous ce titre ronflant des réflexions plus percutantes dont toi seul possèdes le secret, tu nous as servi des salades d'un très mauvais goût. Pour toi, le monde change parce que tu as cuisiné du matembele pour la première fois, et avec succès. Mon oeil? Quand tu n'as rien à dire, beh tais-toi. Quand ton inspiration est finie, donne-toi le temps de souffler afin de te ressourcer et nous servir du sérieux. Bon appétit Chef. "

Ma réaction à chaud:

Mr le pourfendeur, qui t'a dit que ce blog était conçu pour "servir du sérieux"? C'est mon blog, j'y écris ce qui me passe par la tête. Tu as été dérouté par le titre, je vais éviter ce genre d'erreurs à l'avenir. Bien compris Maestro. 


Le monde évolue

Je viens de passer une semaine à ressasser le passé, un passé pas toujours étincelant. De vieux souvenirs bons et mauvais me sont revenus dans la tête. Ils sont de retour avec force de sorte à influencer mon présent alors même que leurs effets sont devenus caduques. Le malheur d'avoir une forte mémoire, c'est justement de revenir sur des événements raturès sans vraiment les effacer. Une photo, une lettre, une chanson, tout cela suffit pour me ramener à des endroits où j'ai juré de ne plus rentrer. Un parfum, une odeur, une saveur, un nom ou même une expression suffisent pour faire renaitre des cauchemars comme des réjouissances autrefois enterrés. Le monde évolue. Il faut juste s'y adapter et marcher à son pas. 

Hier, je voulais aller prendre mon déjeuner dans un restaurant où je ne suis plus rendu depuis deux ans. Pendant que je me préparais pour sortir, j'ai reçu un appel de MF qui mangeait des matembele ou légumes de patate douce. L'envie d'en manger m'a pris, car c'est plein dans notre jardin. Je lui ai simplement de m'indiquer comment on prépare les matembele. Aussitôt la recette entendue, aussitôt le plat préparé. Une trentaine de minutes après, j'avais mon lunch avec au menu une salade, les matembele, de la viande de mouton et du riz.... et un verre de merlot. C'etait bon.

Le monde évolue. Bon chef, j'ai réalisé une nouvelle recette des matembele (-bangi).

26 août 2024

Adieu Mgr Bulamatari (1955-2024)

26 août 2024, décès de Mgr Dominique Bulamatari, évêque émérite de Molegbe. Paix éternelle à son âme et condoléances à ses proches. Le temps passe vite, même très vite. J'ai connu Dominique alors qu'il était grand séminairiste au théologat de Jean 23 au début de ma formation philosophique à Mayidi. Les contacts étaient très fréquents entre les deux séminaires, échange de professeurs, compétitions sportives, événements importants comme décès de séminaristes. Par contre c'est à Rome que je l'ai le mieux connu, où il est arrivé avec son ami Daniel Nlandu en septembre 1980 pour des études au Biblicum. Les deux habitaient le Collegio Leoniano. J'entretenais de bons rapports avec les deux jeunes prêtres kinois. Le 19 avril 82, nous nous sommes retrouvés à l'Hotel Hilton de Rome, où ils étaient reçus en audience par le président Mobutu en personne. Moi, j'ai été là avec l'ambassadeur Tshimbalanga pour des photos de l'Osservatore Romano.  Retourné au pays, je l'ai retrouvé professeur au grand séminaire Jean 23. L'homme de Dieu m'a une fois conduit dans sa voiture à Ozone. Je l'ai aussi revu à Ste Famille, alors qu'il est devenu evêque auxiliaire de l'archidiocèse de Kinshasa. Je ne l'ai plus revu.... Entre temps j'ai été informé de son départ de Molegbe. Le voilà  qui tire sa révérence aujourd'hui-même. Va en paix, cher ami Dominique. Que le Seigneur t'accorde la couronne des élus de son royaume!   

20 août 2024

Vor 119 Jahren die Resie (1905-97)

Am 20. August 1905, vor genau 119 Jahren, wurde Frau T. Weingärtner geboren. Es war in einem Ort an der Grenze zwischen Lindau, Deutschland und Bregenz, Österreich. Das Ort heisst Hängnich. Unbekannt und unbedeutend für viele aber sehr wichtig für mich. Mehrmals sind wir zusammen mit dem Zug hindurchgefahren... die Resie ruht in Lindau. 

Die Leser und Leserinen von diesem Blog kennen oder erkennen diesen Namen. Sehr often schreibe ich über sie. Maria hat mich als Theologiestudent und Priester finanziell unterstützt. Ohne sie hätte ich vielleicht meine Doktorarbeit sicherlich nie zu Ende gebracht. Und zwar, sie ist am 25. May 1997 in München gestorben, zwei Wochen vor meiner Thesisverteidigung an der Uni Fribourg. Ich bedanke mich immer wieder... unvergesslich. 

Leb in Ewigkeit Maria. 

19 août 2024

40 ans de sacerdoce

19.8.1984-2024. Soit 40 ans depuis l’ordination des abbés Robert Kutukenda,  Fidèle Pindi, Evariste Pini-Pini et Henri Tamuzi. Ce fut à Bandundu. Félicitations cordiales à mes compagnons de formation pour 40 ans de fidélité, de zèle apostolique et de dédication à l’église. Une célébration spéciale est prévue pour le 25 août, selon mes sources. Seigneur, protège et bénis tes serviteurs. 

18 août 2024

Le silence

Il y a quelques semaines, j'ai échangé avec le journaliste Legrand Mufwenge sur le silence, et lui ai promis de publier une réflexion à ce sujet. Il y a plusieurs types et formes de silences.

Tout est parti de l'admiration que vouent certains Congolais à l'ancien président de la RDC, Joseph Kabila, pour son silence et son esprit de réserve, laissant ainsi libre cours à l'action de son successeur. Le président honoraire de la RDC est réputé pour son calme et son flegme devant des situations difficiles. Qu'on le traite d'étranger rwandais, de fils adoptif de son père, d'imposteur et détourneur des fonds, de manipulateur et de calculateur, cet homme qui aux yeux de ses adeptes a favorisé une passation pacifique de pouvoirs entre un président sortant et un président entrant, reste de marbre, inamovible, silencieux. Il garde silence quand tout le monde attend qu’il parle. Ce silence-là est admiré de beaucoup de personnes, fascinées par la sagesse et l'adresse dont il a fait montre, en neutralisant le M23 en 2011. Pas de lâcheté plaintive. Seule l’action compte. L'imperturnable Raiss a bien assimilé la froide leçon de "La mort du loup" de Vigny, conclut le littéraire.

Observons les choses de près, est-ce que JKK est si silencieux que cela? Il fait parler ses gens, en se taisant. Les membres du FCC ne jurent que sur la foi de leur autorité morale. Cette stratégie lui a réussi pendant toute sa présidence, pourquoi y renoncerait-il? Monsieur Kabila était craint d'abord qu'il était militaire, et inspirait la peur autour de lui. Il n'était pas du genre Mobutu très médiatique, convaincant avec la presse et solide dans ses argumentations. Tous les deux étaient des hommes d'action. Mobutu offensé et offusqué serait descendu dans l'arène, parce qu'il savait parler, haranguer les foules dans une ambiance très vivante. Écoutez JKK quand il parle, je ne crois pas qu’il soit un orateur de la trempe de son illustre prédécesseur. En plus il n’a jamais tenu de meetings populaires comme le faisait Mobutu au temps de sa glorieuse splendeur. Le silence lui seyait et lui sied naturellement mieux que la prise de parole. N'est pas orateur qui veut. 

"Qui se tait consent", cet adage ne s’avère que dans des conditions de liberté et de claire conscience. Autrement, il est relatif. Terrorisé et muselé, l'homme ne saurait que se taire devant ses assaillants. Dans des pays socialistes ou communistes, la parole des individus était étouffée. Personne n'osait jamais exprimer sa libre opinion. Ce silence-là n'est rien d'autre que soumission, obséquité et servitude. Un pasteur menace de maudire son adepte, d'invoquer le feu du Saint-Esprit sur lui, s'il ose dénoncer le tort qu'il lui impose. Un sorcier impose le silence à son protégé à qui il demande, pour obtenir richesse et bonheur, de "toucher" une fille mineure vierge, à défaut de sa mère ou de sa soeur. Silence, secret, et crime vont souvent de pair. L'adage "qui se tait consent" ne vaut que pour ceux qui l'ont édicté, vu que l'accord n'est pas consensuel. Le dictateur n'entend que sa propre loi, sa propre voix: il impose le silence à tous ses sujets sans exception. Il y a aussi le droit du silence, ce silence parfois rappelé par les agents de l'ordre stipulant que "tout ce que vous direz sera retenu contre vous". Je sais d'expérience qu'il est demandé à certains agents d'ambassade de se tenir coi en cas d'accident de circulation et d'alerter tout de suite leur ambassade. 

Scène de famille. Quand j'étais enfant, les silences de ma mère me dérangeaient plus que ses paroles. Vieille époque, me dira-t-on. Revenons au présent. Plus d'une fois, Ibangu me rapporte une dispute survenue avec Mukawa, et attend que je parle, que je réagisse, que je condamne son frère. Souvent, je me tais. Sa réaction ne se fait pas attendre:  "Et tu ne dis rien? Si c'était moi, tu allais tout de suite réagir." Me voilà traité d'injuste pour une situation où je n'ai entendu que sa parole à elle. Quand elle se plaint ou croit qu'elle a raison, elle n'aime pas que j'écoute son frère. Je prends rarement position avant d'avoir entendu les deux parties. Je préfère par principe me taire, appeler à la patience, plutôt que de prendre une décision hâtive et injuste. Le fait de vous plaindre ou de pleurer fort ne vous donne pas forcément raison. Le chantage existe aussi. Le trafic d'influence pourrait faire de l'innocent un condamné et du meurtrier un innocent. D'autre part, tout silence n'est pas bon, il peut vous transformer en complice involontaire de crimes. Des fois, il faut savoir exprimer haut et clair ses opinions, dénoncer le mal et l'injustice. Pas de silence lâche ni complice. L'omerta ne vaut pas lorsqu'il s'agit d'éviter les tueries, de libérer son pays, même au prix de sa vie. 

Lorsque j'étais au petit séminaire de Kalonda, j'avais lu un livre intitulé Secret inviolé du jésuite Joseph Spillmann. Je suis demeuré et demeure jusqu'à ce jour édifié, profondément marqué par la fermeté radicale du prêtre qui affronta l’exil pour avoir refusé de dénoncer un meurtrier qui lui avait avoué son crime en confession. Je n’ai plus jamais relu ce roman depuis 1971 ou 72, qui illustre l’infini zèle du serviteur de Dieu. Le secret inviolable de confession peut mener au sacrifice suprême. Lisez un autre récit de la jeunesse L’ouragan rouge de Fritz Steuben, vous verrez combien le pouvoir politique ou la propagande idéologique peuvent instrumentaliser à leur avantage des actes sacrés ou religieux. Comme quoi la confession chrétienne constitue un puissant levier pour le contrôle de la population, que l’état pourrait utiliser comme un service de renseignements. Les exemples sont légion où l'agent colonial et le missionnaire ont collaboré pour maîtriser les tentatives de révolte, l'état d'esprit et empêcher toute velleité de rébellion chez les colonisés.

Problème de langue. Lorsque en juillet 80, je me suis retrouvé chez les Hommelsheim à Pützdorf, l'heure du repas de midi était pour moi la plus difficile à affronter. Je retrouvais ma timidité, je me faisais taciturne, moi qui d'habitude étais loquace. Incapable de formuler des phrases en allemand, je me contentais de me taire, de comprendre sans avoir à répondre tout en restant souriant. La même situation s’est répétée ici même à la Barbade au début de mes enseignements à l’université des West Indies. Je devais m’adapter: l’anglais-standard était pratiqué dans les bureaux, et le bajan dans les rues et les shops. Mes cours étaient tenus en français. J’étais très réservé lorsque je devais parler anglais, il m’a donc fallu ré-acquerir la langue, m’adapter à mon nouvel environnement linguistique. Pour ce faire, le silence et la retenue m'étaient devenus des vertus parfaites au cours des premiers mois de mon séjour barbadien. La vie m'a appris qu'on observe et on n'apprend mieux qu'en silence. Le plus sage est de laisser la parole aux tonneaux vides. La maîtrise de la langue est donc indispensable pour fonctionner dans n’importe quel milieu. Comme quoi ceci peut expliquer cela.

Le silence est un langage, mieux une stratégie, qui s’apprend avec l’expérience de la vie. "Le silence est d’or", dit un proverbe de sagesse populaire. Apprenons-le car il pourrait un jour se révéler utile. Les actes parlent également, même plus efficacement que les paroles.

15 août 2024

Abbé Dominique Lukwah in memoriam

Le 13 août 2024 est décédé l'abbé Dominique Lukwah, prêtre du diocèse d'Idiofa. Paix à son âme! Quoique je n'aie plus eu de ses nouvelles depuis des années, Dominique demeure un congénère avec lequel j'ai eu le privilège de vivre ensemble à Mayidi. Homme plutôt réservé, travailleur et fiable, il était un compagnon dont je garde de bons souvenirs. Dominique fit partie de notre grande équipe de football de Mayidi, à laquelle il a offert aux côtés de Claude Nzas ou Liévin M'Banga quelques buts mémorables. Je n'ai pas eu d'échos particuliers de son ministère sacerdotal. J'ai plus d'une fois vu son nom dans les obédiences annuelles d'Idiofa. Il a été discret, exactement comme il vient de partir, exécutant sa mission avec zèle et application. Surtout en demeurant idoine et fidèle à sa vocation sacerdotale. 

Condoléances émues à sa famille biologique et au diocèse d'Idiofa. Respect et honneur à notre cher ami. Dominique, kwenda mbote, kota na kiese ya Mfumu Nzambi. 

7 août 2024

7 août 83: ordination des dix

7.8.83-24, soit 41 ans depuis l'ordination sacerdotale des abbés Flavien Busina (+), Benjamin Fala (+), Jean-Pierre Gavuka (+), Tryphon Ilenda, Modeste Kisambu, Claver Mabana, Faustin Mampuya (+), Liévin M'Banga, Jean-Robert Mifuku et René Ngambele. Paix aux âmes des prêtres défunts. Félicitations aux vivants. Que le Seigneur continue à accomplir son œuvre par ses fidèles serviteurs. 

5 août 2024

Heute vor 30 Jahren

Am 5. August 1994 hatte ich zum erstenmal Frau Traudl Schmitt getroffen. Und zwar ich kannte sie nicht und hatte nie gedacht, dass es davon eine sehr lange Beziehung entstehen könnte. Ich war als Pfarrstellvertreter in St Gallus, Wurmlingen, tätig. Mein Vertrag mit der Diözese Rottenburg war für zwei Monate gültig, d.h. Anfang August bis Ende September 1994. Die Vorbereitung ging sehr gut bis am 25. Juli. An diesem Tag wurde meine Schwester Anne-Louise in Kongo verstorben. So hatte ich entschlossen, für sie in jedem Gottesdienst zu beten. Am folgenden Freitag hatte ich Krankenbesuch und Krankenkommunion. Es gab etwa 10 Senioren an der Liste zu betreuen. So bin ich zur Goethestrasse mit einem Fahrrad gefahren, und sollte ich Frau Pia, 99, besuchen und ihr Kommunion austeilen. Traudl war dabei, hat mich sehr gut empfangen, sie hatte mir ein Getränk angeboten. Das war sehr nett von ihr, da sie die einzige die mir ein Wasser eingeschenkt hat. Die anderen waren gerade höfflich, mehr nicht. Daher ist alles entstanden. Ich sollte erfahren, dass sie ihren Mann im Januar 94 unerwartet verloren hatte. So könnte sie verstehen und mitfühlen, wie es mir ging, nachdem ich meine Schwester verloren hatte. Sie hatte mir die Tür ihres Hauses geöffnet. Die Zeit ist schnell vergangen. Schon 30 Jahre. Jetzt bin ich in Rente, sie lebt seit 20 Jahren in der Herrengasse. Die Zeit geht weiter und unsere Freundschaft lebt noch. Bis heute, sind wir immer in Kontakt, telefonieren miteinander immer wieder und ab und zu. Heute haben wir uns gegenseitig dankbar am Telefon daran erinnert. Es war doch einmal.  

Ehre dem Herrn Gott. Amen.  

4 août 2024

4.8.74 Intronisation de Mgr M'Sanda

Kenge I, 4.8.1974-2024. Il y a exactement 50 ans qu'eut lieu l'intronisation par le Cardinal Joseph A, Malula de Mgr Dieudonné M'Sanda Tsinda-Hata comme évêque de Kenge. Je n'étais pas présent alors que mes condisciples de Kalonda, les copains, furent les acolytes de cette grandiose cérémonie. Je revois les nombreuses photos qui furent publiées à cette occasion. Je revois Faustin Mampuya d'heureuse mémoire comme porte-croix, et les autres copains dans la longue procession qui eut lieu sur l'actuel marché de Kenge en face de la procure. Mon absence fut même remarquée par l'évêque qui m'en parla lors de ses prémices épiscopales au petit séminaire. Des raisons strictement personnelles m'avaient empêché de faire le déplacement de Kinshasa où je passais les vacances pour Kenge. Je les révélerai probablement dans mon autobiographie à venir. Comme dirait Jacques le Fataliste, cette cérémonie n'était pas inscrite dans le livre de ma vie. 

Ceci me rappelle une conversation récente que j'ai eue le 1.8.24 avec Alphonse Pashi Bay, Modeste Kisambu et Jean-Robert Mifuku qui ont eu la gentillesse de me taquiner depuis Bruxelles Matongé: "L'abbé directeur te favorisait à Kalonda parce que tu étais le fils à son pote" (sic). Le prélat m'a pris certes pris en estime mais pas plus que les autres. Par contre, je sais et je suis parfaitement conscient de sa marque sur mon parcours de vie depuis Kalonda jusqu'à ce jour. Les lectrices et lecteurs réguliers de ce blog savent combien je suis privilégié d'avoir eu Mgr M'Sanda pour père formateur et mentor. Et ma reconnaissance demeure et demeurera constante.  

Sa devise épiscopale était: "Ut diligatis invicem". "Beno tondana beno na beno." Mgr M'Sanda a dirigé le diocèse de Kenge pendant 25 ans. D'une main de fer, ajouterais-je sans hésiter. Un temps marqué par des hauts et des bas. Un temps où ce pasteur a fait preuve d'un leadership droit, rigoureux et visionnaire. Un temps hélas de vive contestation dans la partie-nord. Comme secrétaire, j'ai été pendant cinq ans à ses côtés un proche témoin de ces évènements comme de ses réalisations. J'ai approché l'homme de Dieu et je peux prétendre l'avoir connu mieux que certains de mes confrères. 25 ans de beaucoup de sacrifices... au prix de sa vie. 25 ans de zèle pastoral et apostolique quoique certains missionnaires et détracteurs ne soient pas de cet avis. A chacun son jugement.  Émérite dès le 1er juin 1999, le canoniste a tiré sa révérence deux années plus tard. Une pensée pieuse à sa mémoire. 

Paix éternelle à ton âme, cher Père.


 

1 août 2024

Un troisième diplôme

Oui, il y a un troisième diplôme dans la famille. Il s'agit de mon neveu David Muzembo Nkoso, fils de Béa, D6 en construction. Voici comment j'ai réagi hier à l'annonce de ce diplôme par Jude: "Félicitations à David Nkoso. Au fait c'est le nom que Maman voulait donner à Nicolas... ce dernier s'est laissé nommer Nicolas par un ami à moi, l'abbé Jules Kafuti de Kikwit".