Je viens de passer une semaine à ressasser le passé, un passé pas toujours étincelant. De vieux souvenirs bons et mauvais me sont revenus dans la tête. Ils sont de retour avec force de sorte à influencer mon présent alors même que leurs effets sont devenus caduques. Le malheur d'avoir une forte mémoire, c'est justement de revenir sur des événements raturès sans vraiment les effacer. Une photo, une lettre, une chanson, tout cela suffit pour me ramener à des endroits où j'ai juré de ne plus rentrer. Un parfum, une odeur, une saveur, un nom ou même une expression suffisent pour faire renaitre des cauchemars comme des réjouissances autrefois enterrés. Le monde évolue. Il faut juste s'y adapter et marcher à son pas.
Hier, je voulais aller prendre mon déjeuner dans un restaurant où je ne suis plus rendu depuis deux ans. Pendant que je me préparais pour sortir, j'ai reçu un appel de MF qui mangeait des matembele ou légumes de patate douce. L'envie d'en manger m'a pris, car c'est plein dans notre jardin. Je lui ai simplement de m'indiquer comment on prépare les matembele. Aussitôt la recette entendue, aussitôt le plat préparé. Une trentaine de minutes après, j'avais mon lunch avec au menu une salade, les matembele, de la viande de mouton et du riz.... et un verre de merlot. C'etait bon.
Le monde évolue. Bon chef, j'ai réalisé une nouvelle recette des matembele (-bangi).
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