11 avr. 2019

Un sans-gène

Depuis quelques semaines, je suis entré en contact avec un ancien copain d'école primaire sur Facebook, qui m'a lancé un appel à conversations. Avec mon enthousiasme spontané et habituel, j'ai accepté cet appel, me disant que ce serait une occasion de renouer avec le passé mais aussi de situer certains amis communs qui ont disparu de mes radars. C'était sans savoir que mon partenaire ne visait autre chose que de tirer des bénéfices de cette relation. Aujourd'hui j'ai décidé de le mettre hors d'état de nuire, donc de le bloquer. Il possède mon numéro personnel; s'il ose m'appeler, je le remettrai simplement à sa place. Sans  complaisance!
Je sais que ce n'est pas gentil de ma part, ni prudent car il sait toujours me joindre. D'entrée de jeu il m'a proposé de prendre en charge deux de ses enfants - mes enfants - dont un en voie de naître qui par la même occasion porterait mon nom. J'ai dit niet. "Ah Claver, tu oublies qu'enfants nous étions amis toi et moi?" Pas vrai car vous l'auriez su si vous êtes un lecteur ou une lectrice de ce blog. Pas vrai, parce que je n'ai plus jamais pensé à lui jusqu'à ce jour où il m'a contacté et que j'ai accepté. On se connait, il n'appartient cependant pas et n'a jamais appartenu au cercle de mes amis quoiqu'il prétende le contraire. Quand bien même il serait de mes amis, notre relation n'a jamais été solide pendant notre enfance. Je n'en garde aucun souvenir particulier. Je l'avais revu à la cérémonie de première communion de ma nièce Grâce et de mon neveu Hermann en 2003. Je l'ai sèchement prié de ne plus parler d'aide ni d'argent s'il tenait à ce que notre contact internet continue. C'était comme si je lui inspirais encore plus de propension vers une mendicité qui masque à peine son nom. "Il est sans travail, père de famille nombreuse, et que son salut ne viendrait que de moi seul." Vous vous souvenez de l'article précédent: la parole mielleuse, mais rien n'y fait. Aujourd'hui, alors que nous avons une proche parente décédée pour laquelle nous cherchons les moyens de l'enterrer dignement, il m'écrit: ".... le corps der son beau-père se trouve à la morgue, et sortira samedi". Là alors mes nerfs ont craqué: je l'ai bloqué. J'ai sans doute tort d'avoir accepté une telle relation; mais j'ai la conscience tranquille d'avoir découvert à temps sa vraie face et ses motivations profondes. Un sans-gène que je dénonce avec force et que je renie sans appréhension. Que le Bon Dieu qui est miséricordieux m'entende et me pardonne! 

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