Je viens d'apprendre la mort samedi 20 juin à Kinshasa de l'abbé Dosithée Atal, prêtre diocésain d'Idiofa. Paix à son âme! Comme l'abbé Tshiamalenga son collègue, le professeur Atal a marqué d'une empreinte indélébile sa contribution aux Facultés de Théologie Catholique de Kinshasa. Après l'abbé Joseph Ntedika, il fut le puissant doyen et gestionnaire de cette institution universitaire déplacée du campus de Kinshasa vers les installations qu'occupe aujourd'hui l'hôpital St Joseph à la 13e rue Limete.
J'ai connu le mythe de l'abbé Atal avant de le voir. Ce fut le premier exégète congolais dont il m'a été donné de connaitre l'existence grâce à notre prof de religion, l'abbé Charles Kapende. Selon ce dernier la thése de l'abbé Atal aurait porté sur les quatorze premiers versets de l'évangile de St Jean. Nous sommes ainsi restés fascinés par ce savant d'une race presque extra-terrestre. Que pouvait-il si bien écrire sur ces versets au point de remplir des centaines de pages?
Je dois avouer que j'ai eu peu de contacts personnels avec le défunt. Par contre j'ai reçu des témoignages de personnes qui l'ont connu d'assez près comme le prof Georges Ngal et des prêtres de sa génération. A Rome, mon ami Jean-Roger Lumu Luimpe d'heureuse mémoire vouait une admiration inouïe à cet illustre doyen de la FTCK: "Il est arrivé qu'une autorité civile arrive à l'improviste à la fac. Eh bien l'abbé Atal présentait alors une allocution de circonstance comme s'il lisait ou l'avait préparée minutieusement de longue date."
Je me souviens d'avoir concélébré avec lui au sacre de Mgr Mununu à Kikwit en 1985. A la sacristie, je l'ai vu mettre l'aube au-dessus de sa veste; ce qui m'a frappé. Et la dernière fois à Rottenburg avec Mgrs Walter Kasper and M'Sanda en 1989 alors qu'il était en sabbatique. Par contre, j'avais fait la rencontre à Leinach, en août 1988, avec Dr med. Eugen Kriener. A la suite d'une interview à moi publiée par un journal de Wurzburg, Dr Kriener m'a appelé pour retrouver les traces de Dr Atal qu'il avait connu comme enfant-servant de messe dans les années 64. Je les ai remis en contact.
Le voilà parti. Je joins ma prière à celle de sa famille biologique et spirituelle. Que l'âme de ce serviteur de Dieu repose en paix dans le royaume du Père.
Je dois avouer que j'ai eu peu de contacts personnels avec le défunt. Par contre j'ai reçu des témoignages de personnes qui l'ont connu d'assez près comme le prof Georges Ngal et des prêtres de sa génération. A Rome, mon ami Jean-Roger Lumu Luimpe d'heureuse mémoire vouait une admiration inouïe à cet illustre doyen de la FTCK: "Il est arrivé qu'une autorité civile arrive à l'improviste à la fac. Eh bien l'abbé Atal présentait alors une allocution de circonstance comme s'il lisait ou l'avait préparée minutieusement de longue date."
Je me souviens d'avoir concélébré avec lui au sacre de Mgr Mununu à Kikwit en 1985. A la sacristie, je l'ai vu mettre l'aube au-dessus de sa veste; ce qui m'a frappé. Et la dernière fois à Rottenburg avec Mgrs Walter Kasper and M'Sanda en 1989 alors qu'il était en sabbatique. Par contre, j'avais fait la rencontre à Leinach, en août 1988, avec Dr med. Eugen Kriener. A la suite d'une interview à moi publiée par un journal de Wurzburg, Dr Kriener m'a appelé pour retrouver les traces de Dr Atal qu'il avait connu comme enfant-servant de messe dans les années 64. Je les ai remis en contact.
Le voilà parti. Je joins ma prière à celle de sa famille biologique et spirituelle. Que l'âme de ce serviteur de Dieu repose en paix dans le royaume du Père.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire