30 septembre 2022. Encore un coup d'état en Afrique. Cette fois, c'est au Burkina Faso. Damiba renversé, Traoré prend la tête de la junte. Le énième coup d'état. Toujours et encore à n'en jamais finir. Tu veux le pouvoir, deviens sold at. On dirait que les Africains se plaisent à ce jeu malgré la condamnation des instances africaines et internationales. Mêmes scénarios: fermeture des frontières, occupation des aéroports, arrestation ou meurtre du président déchu, suspension du gouvernement et des institutions, proclamation de la révolution, mise en lice du nouveau leader nommé par ses compagnons sinon autoproclamé. Tout cela se répète. Le pays étant au bord du marasme, l'armée prend la responsabilité de remettre l'ordre, la paix et le décollage économique. Transition avec ferme promesse de rendre le pouvoir au peuple ou aux civils par des élections transparentes et démocratiques.
Plus ça change, plus c'est la même chose. Retour à la case départ. Blocage du processus démocratique. La jungle quoi! Un coup d'état en cache un autre. La série continue car elle est cyclique au pays des hommes intègres. Quel est encore le nom du nouvel homme fort? Traoré qu'il s'appelle. Thomas Sankara doit se retourner dans la fosse commune où l'a enterré son meilleur ami Compaoré. Vive le Burkina Faso. Vivent les Burkinabé.
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