Un jour de fevrier 93, je me trouvais à Boma et me demandais comment retrouver mon oncle Faustin Yingila qui y habitait. Eh bien, mon karma ou mon chi - vous n'y croyez pas comme moi d'ailleurs - a fonctionné parfaitement. Mon oncle était là devant brusquement venant de nulle part. J'aime raconter ces genres de choses ou coincidences qui m'arrivent dans la vie. Blessed, que je me dis. Oui, je suis béni de Dieu et toute ma vie est faite de bénédictions parfois difficiles à expliquer. C'est ma vie, je l'accepte comme telle. Je ne crois pas au destin mais à la providence. En fait, c'est la même chose, sauf que la providence bénéficie d'une aura prophétique divine. Destin chez les païens, Providence chez les croyants descendants d'Abraham. Quelqu'un me posait de savoir comment moi, Noir et Africain, pouvaient clamer ma descendance vis-à-vis d'Abraham et de sa race à jamais. C'est cela le mystère de ma sanctification biblique.
J'en viens à ce qui justifie le titre de cette entrée. Une personne longtemps jugée éloignée de nous se voit affublée comme par un miracle de l'histoire d'une aura familiale inconnue. Ce qu'on ne sait pas, c'est parfois terrible. Sous les plumes d'un innocent oiseau peut se dissimuler le plus grand criminel de l'humanité. Sous la soutane d'un moine peut se cacher le plus sordides d'épaves sociales comme aurait dit un certain procureur zaÏrois. Voilà où nous en sommes. On vit dans l'immédiateté oubliant le passé qui nous a tissés jusqu'à ce jour. Et l'on est étonné de constater que le monde est petit, très petit même.
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