Mon pourfendeur de lecteur est revenu sur mes conclusions d'opinions pseudo-politiques: "Mani pulite!" Voici un extrait de son email:
"Tu sembles toujours insinuer que la politique est synonyme d'enrichissement rapide, corruption, gabegie, trafic d'influences, violence, et que sais-je encore. Ne vois-tu pas que tu vilipendes ce noble métier et que tu inspires une méfiance vis-à-vis de ces hommes qui se battent pour que tu vives en paix et jouisses de liberté? Pessimiste à outrance, tu ne considères jamais le revers négatif de la médaille."
A quoi je réponds:
1. Je suis un littéraire avant toute chose. La politique est une scène d'intrigues dignes d'un roman, d'une pièce de théâtre et d'un témoignage spectaculaires. Je l'observe à ce titre.
2. Aucun métier dans ce monde n'est mauvais. Il y a de bons politiciens et de mauvais politiciens. Il y en a qui font la politique par arrogance, affirmation de soi et intérêt financier; il y en a qui s'y lancent pour servir leurs compatriotes. Mais ce métier là, je n'en suis pas capable quoique, à travers les différentes responsabilités que j'ai assumées, je ne sois pas un mauvais conducteur d'hommes. Je ne vilipende pas les politiciens, et j'éprouve du respect pour eux comme pour tout autre être humain. Il ne me revient cependant pas de les classer ou trier en bons ou mauvais: seuls leurs actes parlent pour eux.
3. Mon pessimisme est né d'une désillusion qui s'est consolidée au long de ma vie. Je ne suis pas né d'hier. J'ai vu et vécu beaucoup de choses, pas seulement en RD Congo, mais aussi en Italie, en Suisse, en Allemagne, en France, en Angleterre et même aux Etats-Unis. Je connais du monde à différentes sphères de la société; certains sont morts entre temps. Par mon métier de lecteur de textes, j'ai appris à déduire les non-dits de textes, et d'actes humains selon quelques schémas qui se sont avérés crédibles.
4. Mon blog est un lieu de réflexion, certes, mais aussi d'expérimentation de la vérité. Ce qui est publié est souvent l'objet de retouches constantes jusqu'à ce que j'en sois satisfait. Beaucoup de textes restent souvent inédits. Pour preuve, lisez mon témoignage sur la mort de l'abbé Faustin Mapwar repris sur le site du diocèse d'Idiofa est différent de la version restée sur le blog.
5. Ce qui m'importe le plus dans tout métier, c'est la compétence car je hais la médiocrité. J'ai horreur de ces millionnaires ou milliardaires qui trônent sans scrupule et cyniquement sur des millions de peuples paupérisés, humiliés et dénués de leurs personnalités. J'éprouve une exécrable aversion contre les maudits seigneurs qui se pavanent sur le sang des innocents.
6. Pour terminer, une anecdote:
L'épitaphe de M. X: "C'était un homme de foi, père de famille exemplaire, modèle d'honneur et de justice envers tous. Un bon homme politique". Un quidam s'étonne et dit sans hésiter: "Il y a bien deux hommes dans cette tombe, j'en suis convaincu".
Politique, politique, mani pulite!
"Tu sembles toujours insinuer que la politique est synonyme d'enrichissement rapide, corruption, gabegie, trafic d'influences, violence, et que sais-je encore. Ne vois-tu pas que tu vilipendes ce noble métier et que tu inspires une méfiance vis-à-vis de ces hommes qui se battent pour que tu vives en paix et jouisses de liberté? Pessimiste à outrance, tu ne considères jamais le revers négatif de la médaille."
A quoi je réponds:
1. Je suis un littéraire avant toute chose. La politique est une scène d'intrigues dignes d'un roman, d'une pièce de théâtre et d'un témoignage spectaculaires. Je l'observe à ce titre.
2. Aucun métier dans ce monde n'est mauvais. Il y a de bons politiciens et de mauvais politiciens. Il y en a qui font la politique par arrogance, affirmation de soi et intérêt financier; il y en a qui s'y lancent pour servir leurs compatriotes. Mais ce métier là, je n'en suis pas capable quoique, à travers les différentes responsabilités que j'ai assumées, je ne sois pas un mauvais conducteur d'hommes. Je ne vilipende pas les politiciens, et j'éprouve du respect pour eux comme pour tout autre être humain. Il ne me revient cependant pas de les classer ou trier en bons ou mauvais: seuls leurs actes parlent pour eux.
3. Mon pessimisme est né d'une désillusion qui s'est consolidée au long de ma vie. Je ne suis pas né d'hier. J'ai vu et vécu beaucoup de choses, pas seulement en RD Congo, mais aussi en Italie, en Suisse, en Allemagne, en France, en Angleterre et même aux Etats-Unis. Je connais du monde à différentes sphères de la société; certains sont morts entre temps. Par mon métier de lecteur de textes, j'ai appris à déduire les non-dits de textes, et d'actes humains selon quelques schémas qui se sont avérés crédibles.
4. Mon blog est un lieu de réflexion, certes, mais aussi d'expérimentation de la vérité. Ce qui est publié est souvent l'objet de retouches constantes jusqu'à ce que j'en sois satisfait. Beaucoup de textes restent souvent inédits. Pour preuve, lisez mon témoignage sur la mort de l'abbé Faustin Mapwar repris sur le site du diocèse d'Idiofa est différent de la version restée sur le blog.
5. Ce qui m'importe le plus dans tout métier, c'est la compétence car je hais la médiocrité. J'ai horreur de ces millionnaires ou milliardaires qui trônent sans scrupule et cyniquement sur des millions de peuples paupérisés, humiliés et dénués de leurs personnalités. J'éprouve une exécrable aversion contre les maudits seigneurs qui se pavanent sur le sang des innocents.
6. Pour terminer, une anecdote:
L'épitaphe de M. X: "C'était un homme de foi, père de famille exemplaire, modèle d'honneur et de justice envers tous. Un bon homme politique". Un quidam s'étonne et dit sans hésiter: "Il y a bien deux hommes dans cette tombe, j'en suis convaincu".
Politique, politique, mani pulite!
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