Micah Johnson, ainsi qu'on l'appelle, un vétéran d'Afganistan, a cru bon de venger sa race noire en tirant sur des agents de police; en a tué cinq et blessé d'autres, avant d'être à abattu son tour au moyen un robot électronique de la police. C'était avant-hier à Dallas, Texas.
"The suspect said that he was upset about the Black Lives Matter... about the recent police shootings... he wants to kill white people, especially white officers". (Le suspect a dit qu'il était inquiet du problème de vies des Noirs... des récentes tueries... il veut de tuer des Blancs, et spécialement des officiers blancs.
Là, c'est le comble de la frustration, de la haine et du déséquilibre social qu'entraîne une situation difficile et explosive. Prendre l'initiative de s'attaquer à des agents de police est contraire à la loi. Personne de sensé ne peut soutenir une telle idée. On a le droit de marcher pour défendre ses intérêts, de réclamer justice ou de dénoncer le crime, mais on n'a pas le droit d'en finir froidement avec la vie d'un autre citoyen, fut-il le plus exécrable criminel. La vie est sacrée. Les chocs se multiplient au pays d'Obama, jour après jour.
Vivre ensemble en communauté en dépit des différences raciales et culturelles, bâtir ensemble une identité nationale dans la diversité, c'est le ciment de la démocratie et du droit. La responsabilité de l'équilibre et du partage entre les citoyens revient à tous. Les services de l'ordre ont mission d'assurer que justice se pratique au quotidien, que les rapports entre les individus ou les groupes sociaux s'effectuent en équité, civilité et respect. Ils assurent que les plus forts n'écrasent pas les plus faibles. C'est cela le contrat social. Que chacun dans les limites de ses droits et devoirs s'engage à défendre la vie: le policier comme le citoyen ont le devoir d'y souscrire. A cette condition de tolérance mutuelle seulement peut s'ériger la paix entre les communautés au-delà des différences raciales, sociales, culturelles, génériques, idéologiques ou religieuses.
Pendant que j'écris ce texte, j'entends à la télévision le président Obama déclarer live: "I don't believe that America is as divided as some say." Voilà qui confirme mieux tout ce que je tente de défendre. Je vais écouter le speech de Mr President of the US.
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