28 juin 2017

Le chemin du retour

27 juin. Je viens de passer une nuit presque sans sommeil, une nuit blanche. C'est que je suis revenu relativement tard à la maison. Il fallait arranger les bagages, veiller à contrôler le poids des valises quoique je n'aie pas eu une balance à disposition. Sœur Rita et son frère Prosper sont arrivés alors que je me trouvais encore au lit sans que je me rende compte de leur présence. J'attends encore qu'on m'apporte de l'eau lorsque la sœur toque à la porte de ma chambre. Il est prévu que nous arrivions à SN Brussels Airlines vers 10 heures pour le Check in. Après avoir pris congé de mes hôtes, je ferme les valises en compagnie de la sœur et de ma nièce Nicole, laquelle m'a facilité en récupérant tout ce dont je me débarrasser, car mine de rien il y en a beaucoup. Je promets de laisser quelque chose pour Papa Justin, le cuisinier.
On arrive trop tôt à SN où on nous apprend que l'enregistrement commence à 11 heures. On passe à la pesée, il faut éliminer pas moins de 5 kg. Nicole qui a réussi à se glisser dans le coin qui sert de salle d'attente, récupère encore une fois les derniers effets. Il est presque midi lorsque nous finissons. Il faut partir de l'autre côté de la ville afin d'éviter les fâcheux embouteillages qui sévissent à Kinshasa. Un véritable chaos! 
Je décide de passer à RawBank pour finaliser l'ouverture du compte entreprise depuis jeudi passé. Le compte n'est pas encore ouvert. Mon nom n'est, semble-t-il, pas encore dans le système. Fallait-il accélérer la démarche en corrompant les agents de la banque? J'ai exclu cette possibilité car je n'y voyais aucun avantage. J'aurai bien le compte envers et contre tous. Les choses ont changé entre-temps. Prosper est rappelé à son boulot pour une urgence. La sœur partie faire signer un document est invitée à déjeuner à la Cenco. Pour passer le temps, on prend un taxi pour le centre des handicapés où travaille Blandine Mulonsi. Au restaurant où nous nous arrêtons pour un pot, je reconnais un aîné, Hubert Masala. On discute de tout et de rien. Puis arrivent mama Marceline peu avant que Blandine ne nous rejoigne. Le temps passe vite. Nick réussit à négocier avec le taximan qui nous y a conduits pour qu'il nous transporte à EfoBank. Malgré la densité du trafic, nous arrivons avant 15 heures. Nick repart avec le chauffeur. Elle tenait à me laisser en bonnes mains. 
Chez Papa Bunda, mama Mambu et Kona m'attendent. Les enfants s'affairent à la cuisine. Vers 16 heures se pointent mes cousins Aimé et Frédéric,tour à tour Rigobert, suivi d'Aimé et Frédéric. Un peu plus tard, Papa M'Zembo et Constant Mawana. Après un bon repas arrosé à la Tembo, on ouvre une bouteille de Champagne Moët et Chandon. Cette bouteille m'a été offerte dimanche par Papa M'Zembo, lumbulée (lisez loumboulée en kisuku) par Niclette. On l'a donc savourée ensemble Séraphin qui n'habite pas loin devrait venir, mais je préfère passer par chez lui plutôt qu'il vienne. C'est plus simple. Adrienne arrive avec abbé André, et on lève l'ancre. Un crochet chez Séra, et dix minutes après nous sommes dans l'aérogare. Malheureusement, seuls Constant, Aimé, Fréderic et Roger franchissent la porte. Soit. Je n'ai pas l'occasion dire au revoir aux autres. Le temps de retrouver la carte de vaccination internationale et de payer 5 dollars de frais d'embarquement (?), je passe la frontière sans problème. 
Le vol SN a du retard, mais il s'effectue. Je suis donc à Bruxelles Zaventem, attendant d'embarquer pour Londres Heathrow. Il est 9 heures ce mercredi 28 juin. A plus. 

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