Du 7 juin au 21 juillet, j'ai séjourné au Congo, plus précisément à Kinshasa et à Kenge. Mes activités principales se sont déroulées à Kenge: recherche, enseignement, direction de travaux de fin d'études. A côté de cela, j'ai effectué des démarches administratives compliquées par un manque d'informations précises. Tenez!
Remontons au 16 janvier 18. Ce jour là la DG de l'ISP m'a demandé de compléter mon dossier afin d'entériner ma nomination au sein de cet institut. Je contacte le SGA pour les détails pratiques et les éléments constitutifs du dossier. Il m'a fallu attendre jusqu'à la mi-mai pour recevoir la liste des documents. Et cela grâce à un chef de travaux qui l'a fait deux jours après que je l'ai contacté. Du temps perdu à attendre une liste d'éléments que le SGA n'a jamais pu rassembler en quatre mois.
Du 6 ou 7 juin a eu lieu à Kenge une formation de pédagogie universitaire à laquelle ont participé tous les cadres académiques. J'aurais pu participer à cet atelier si l'ISP avait fait preuve de bonne prévision en me tenant informé car j'étais déjà au Congo. Ce qui m'autrait épargné de faire un saut expres à Kin. En tout état de causes, j'aurais pu obtenir l'attestation de pédagogie universitaire sans problème.
Le 26 juin la DG de l'ISP me demande de la rejoindre à Kinshasa pour qu'on finalise le dépôt du dossier. Cap sur CA ISP, Fonction publique pour l'équivalence et Ministère de l'ESU. Des bureaux où on rencontre des responsables et où on met des visages sur des titres. L'élément positif, c'est que j'ai pu me rendre compte de la difficulté des démarches dans les édifices administratifs de notre pays. De longues attentes pour un résultat à peine considérable. Impossible de poursuivre les transactions étant donné que certains éléments manquaient au dossier. Trois jours de voyage et de séjour sans issues effectives. Ce qui aurait dû être fait auparavant, n'était pas fait. C'est à mon retour à Kenge que le dossier complet a dû être constitué dans la précipitation. Du 16 au 20 juillet, j'ai encore dû effectuer des démarches dans les mêmes bureaux. Ces démarches impliquent qu'on dépense de l'argent à n'en pas finir. C'est déposé, le reste suivra son cours. Il est conseillé de graisser de temps en temps les pattes des agents, m'a-t-on dit.
J'ai parlé des mémoires dans l'article précédent. Je n'y reviens plus. Ils m'ont pris un temps énorme au point que je n'ai pas pu dire au revoir à tous les miens.
J'ai parlé des mémoires dans l'article précédent. Je n'y reviens plus. Ils m'ont pris un temps énorme au point que je n'ai pas pu dire au revoir à tous les miens.
J'étais logé à l'auberge Je me repose. Un cadre relativement calme et plus commode que la procure où j'ai été les deux premières fois. Cette auberge m'a offert un cadre de travail agréable et efficace. Le grand problème de Kenge, c'est l'eau et l'électricité. Je me suis réjoui de la lumière car il m'est arrivé de demander qu'on tourne le groupe pour que je travaille lorsque les paneaux solaires s'avéraient insuffisants. Transport, nourriture et accommodation étaient bien assurés par mes proches que je remercie infiniment.
Côté politique. J'ai fait la connaissance de plusieurs députés en fonction. Le nouveau gouverneur du Kwango a pris ses fonctions. J'ai pu saluer l'Honorable Théo Mbemba à sa résidence. Dans l'effervesence des élections à venir, il y avait pas mal de rassemblements pour fixer les listes. J'ai ainsi pu croiser des candidats. Tout le monde se positionne. Le gérant de l'auberge est candidat. Mon cousin Zingle se préparait aussi. Mme Gabrielle Ilenda a dans une interview à la Radio Kimvuka annoncé sa candidature au poste de député national pour la ville de Kenge. Tout comme un autre proche, Odon Mumvudi, lui aussi candidat pprd à Kenge. Les choses bougent décidément. Tout en les encourageant, je suis curieux de voir ce qui se passera en décembre.
Etc. j'arrête là pour aujourd'hui.
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