Voilà un homme qui a porté deux chapeaux dans mon univers intérieur. Dites-vous que je trouve très peu de modèles dans le monde politique. Son langage didactique et visiblement distant dans un style proprement français ne m'a jamais impressionné. Par contre il fut un monsieur qui avait de la classe dans son paraître. Je n'accepte cependant pas la carte qu'il a jouée par rapport à l'Afrique, à la Françafrique, poursuivant le néocolonialisme hérité de ses prédécesseurs. Comme ses ancêtres et ses successeurs, il appartient à la race de ceux qui ont scellé le destin politique de l'Afrique et bloqué son développement économique. Je pense à l'imposture du FCFA ou à la protection des fameuses dictatures francophiles.
Honnête comme peut l'être un politique de sa trempe, "Jacques Chirac l'Africain" aurait fait une déclaration qui circule dans les réseaux sociaux: " Nous devons être honnêtes et reconnaître qu'une grande partie de l'argent dans nos banques vient précisément d'exploitation du continent africain. " Cette déclaration suscite des questions; je m'arrête à une seule: "Qu'a-t-il fait, en tant que président, pour rendre justice aux Africains et restituer l'argent qui leur a été volé?" Absolument rien! A un moment donné, il a pour des raisons électorales, cédé à des thèses polémiques d'extrême droite. Je le revois parler des "odeurs" dans les immeubles occupés par les étrangers, en prenant le soin d'ajouter à peu près ceci: "Je n'habite pas dans ces lieux."
Je revois Monsieur Chirac en débat présidentiel tentant de déboulonner François Mitterrand, un autre fin loup que le système rationnel celte a produit. Ce dernier s'était, fort de son expérience légendaire, montré plus habile dans le jeu dialogique et politicien. Je le revois défendant l'exception culturelle face à l'américanisme envahissant le monde. Je le revois résistant aux assauts des alliés américains embarqués dans un processus de "va en guerre" contre Saddam Hussein.
Respect et honneur au président Chirac, précieux défenseur des valeurs républicaines françaises.
Honnête comme peut l'être un politique de sa trempe, "Jacques Chirac l'Africain" aurait fait une déclaration qui circule dans les réseaux sociaux: " Nous devons être honnêtes et reconnaître qu'une grande partie de l'argent dans nos banques vient précisément d'exploitation du continent africain. " Cette déclaration suscite des questions; je m'arrête à une seule: "Qu'a-t-il fait, en tant que président, pour rendre justice aux Africains et restituer l'argent qui leur a été volé?" Absolument rien! A un moment donné, il a pour des raisons électorales, cédé à des thèses polémiques d'extrême droite. Je le revois parler des "odeurs" dans les immeubles occupés par les étrangers, en prenant le soin d'ajouter à peu près ceci: "Je n'habite pas dans ces lieux."
Je revois Monsieur Chirac en débat présidentiel tentant de déboulonner François Mitterrand, un autre fin loup que le système rationnel celte a produit. Ce dernier s'était, fort de son expérience légendaire, montré plus habile dans le jeu dialogique et politicien. Je le revois défendant l'exception culturelle face à l'américanisme envahissant le monde. Je le revois résistant aux assauts des alliés américains embarqués dans un processus de "va en guerre" contre Saddam Hussein.
Respect et honneur au président Chirac, précieux défenseur des valeurs républicaines françaises.