Parfois je me retrouve sans rien à dire. Je ne suis pourtant ni sourd ni muet. Le silence devant l'indicible et l'inénarrable. Des situations surviennent où je devrais parler, mais je préfère me retenir. Silence stoïque mais passionné. J'observe plutôt autour de moi, parfois avec distance.
Hier dans le cadre de mon nouveau de travail auquel je m'initie encore, j'ai opté pour le silence et pris l'initiative de ne pas répondre à un email que j'ai jugé fouineur et inapproprié. Le gars a appelé au téléphone, pressé d'obtenir une réponse: "Nothing to say for now" ai-je poliment rétorqué.
Rien à dire. Je suis les instructions de mon mentor dont il y a douze ans jour pour jour jour j'entendis la voix pour la dernière fois. Date fatidique du coup de fil manqué à jamais. Naufrage dans l'éternité du silence. Dialogue rompu mais devenu transcosmique. Les lectrices et lecteurs de ce blog s'en souvienent sans aucun doute. Si non lancez la recherche sur blog. Merci MF pour ta précieuse présence autour de moi. Que Dieu te protège sur les chemins de la vie.
Comment dire? Imbrication de souvenirs et des événements. 21 septembre inhumation de Patience Nsanda. 22 septembre 1986, mort de mon pote de palier Jean-Pierre Gavuka. Et ce 22 septembre Nico Berends aurait eu 92 ans s'il avait vécu jusqu'à ce jour. Paix à leurs âmes! Ces êtres dont les "chi" entourent le mythologue que je suis sont entrés dans l'ère de la paix et dans l'arène du silence. Rien à dire. Silence absolu. Un silence qui porte aussi un message, celui du vieux Sage.
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