9 juil. 2021

Cours de littérature comparée

8.7.21. Je viens de finir mon premier cours à Kenge en première licence français et littérature africaine à l'ISP Kenge. Un cours marathon que j'ai simplifié en faisant travailler les étudiants en groupes et individuellement. Le recours à un portofolio journalier se révèle efficace parce que l'étudiant est sommé de refléchir sur la matière bon gré mal gré. Et ces réflexions constituent des travaux pratiques qui seront couronnés par un examen final sous forme soit d'essais-dissertations ou travail sur table. 

Les cours ont lieu au campus de Mangangu. Le groupe composé de 15 étudiants et d'une étudiante a en géneral bien réagi à cette méthode d'enseignement. Comme partout, il y a de bons comme de moins bons apprenants. Très actifs et parfois un peu bavards, ils se sont distingués par la passion qu'ils ont investie dans cette aventure intellectuelle. L'ambiance du cours était parfois chaude et engagée comme nos compatriotes peuvent l'être. Dans le fouillis textuel, on désigne par littérature comparée une lecture méthodique de la littérature. Nous nous sommes servis de la brochure La littérature comparée d'Yves Chevrel parue dans la collection QSJ, Etant moi-même comparatiste, il m'a été aisé de relever les soubassements de l'approche comparée de la littérature. 

Je dois avouer que le manque d'une bibliothèque appropriée constitue un grave handicap à l'excellence de la formation. La pratique de la lecture étant inexistante, j'ai choisir parmi mes écrits quelques fragments que je leur ai proposés comme textes d'appui. J'ai donc fait de mes étudiants mes lecteurs. Le prochain cours est intitulé: Questions spéciales de littérature africaine francophone. Je me retrouve une fois encore dans mon élément. 

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