A l’ISP Kenge, je suis chef de département de Français Langues Africaines depuis 2018, mais je n’ai vraiment exercé cette responsabilité si noble et importante. À ce titre, j’ai été obligé d’organiser une réunion de mon département. Comme d’autres professeurs, je suis invité â contribuer à la vie académique se l’Institut. Malgré l’absence de quelques collègues, nous avons réussi à harmoniser les charges-horaires des collègues et à confirmer les travaux de fin de graduat et de licence ancien système. Je l’écris ainsi parce que depuis une année l’ESU a imposé le système LMD (licence maitrise doctorat).
Au niveau de cours, il y a dans le programme deux cours similaires: littérature congolaise d’expression française et littérature congolaise francophone. Quelle est la différence entre ces deux intitulés? N’y voient de la différence que les concepteurs du programme. Nous avons été donc conduits à supprimer cette redondance qui surcharge inutilement le programme. L’année précédente, un collègue absent aurait perçu cette différence, arguant que je n’avais pas enseigné la littérature congolaise d’expression française, semant ainsi la confusion dans les esprits. Ce dédoublement ne serait jamais possible dans un système de crédits ou notes pondérées.
Lundi 20 mars j’ai commencé un cours intitulé: Questions spéciales de littérature africaine en L1 FLA. J’ai été sidéré par le fait que certains étudiants n’ont jamais lu un livre, se contentant des résumés et notes de cours. Comment sont-ils passés en licence sana avoir jamais lu un seul livre? Sans leur en tenir rigueur ni les blamer, je les ai encouragés à pratiquer la lecture. À Oscar, j’ai remis un roman de Fatou Diome qu'il a lu aisément. Il faut leur donner le goût de la lecture. Ils n’ont d’autre solution que d’apprendre à lire méthodiquement. L’ambiance est bonne… ils découvrent beaucoup de choses et d’autres pistes d’interprétation scientifique. Les cours s’acheveront ce samedi 25 mars.
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