Juillet 2012 à Kinshasa
Il y a une année, j'étais à Kinshasa ce jour même à l'enterrement de ma
mère, Ngudia Kahiudi, Kayengo Christine Matsasu. Eeee, mama wenda kwandi. Wenda
kwandi mu ngemba! Beto bosu twakala mu kiadi. Kiadi kieni kiena ye lelu diadi.
Twa sia bweyi? A buna bwa kazola Mfumu Nzambi. Le 1er septembre 2012, nous
avons porté en terre ma mère, Ngudia Miledi mia Khatu, non loin de l'endroit où
quelque cinq années auparavant avait été enseveli mon père d'heureuse mémoire. Paix à leurs âmes! En ce jour très
douloureux, je m'unis en pensée aux miens et à toutes celles et tous ceux pour
qui Maman Christine a été mère, tante, sœur, cousine, grand-mère, belle-mère, belle-sœur,
ou simplement une amie, une connaissance, et qui pensent encore à elle. Si
j'avais été à Kinshasa ce jour, j'aurais absolument revisité sa tombe. Quoi
qu'il en soit, le souvenir de cette sépulture est encore vivace en moi. Elle
m'a légué une mémoire relativement forte: je revois toute les cérémonies du deuil et des funérailles...
depuis le cortège partant de Saint-Joseph jusqu'au state municipal de Masina;
depuis l'église jusqu'aux côtés de l'aéroport où elle repose. Mère, intercède pour nous auprès du Père Céleste qui est Vie et Amour. Comme à Louise, comme à Papa, ton fils bien aimé t'a aussi dédié un livre, son dernier intitulé, Ecritures en situation postcoloniale - Francophonies périphériques (Saarbrücken, EUE, 2013). Quoi de plus élégant! Lukumu ye Ngemba Mama!
Hwena mboti kuna wenda. Tuyindulaka betu bana baku, Mama Christine.
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