La veillée mortuaire s'est très bien passée. Le corps d'Alida a été exposé toute la nuit. Des visiteurs et amis venus de partout se comptent dans toutes les couches de la société. Des parents, connaissances, tantes, soeurs, oncles et autres font la ronde.
Au sanctuaire se ceinturent les proches de la famille. J'y vois Marie, Edyth et Chrétienne Mabaka, Rose Mosimi, Ya Mathesa, Béa, Pascaline, Nzeka, Ma Ngundu, Ma Marceline Gungu, Marceline Kimbinda, Ma Véronique, Adrienne. Un peu à l'arrière-plan des dames particulièrement liées à la famille: Clémentine Ngolo, Ngudi a Mukanu.
Dans l'assemblée parmi les trois-quatre cents personnes présentes, on voit des parents, prêtres, profs, avocats, enseignants et autres. Le lot des chômeurs y sont aussi nombreux. Je peux citer: les jeunes prêtres de Kenge dont les abbés André Mukanu et . le père Séraphin Kiosi. Je suis cependant invité à aller prendre un repas à Debonhomme. Le retour est relativement rapide. Dès mon arrivée, je suis informé par Paulin Kiosi de la présence de Mgr Louis Nzala, évêque de Popokabaka sur les lieux. Il est en train de parler avec mon beau-frère lorsque je me présente. Le temps d'attendre qu'ils finissent, je jauge le climat émotionnel. J'ai ensuite une conversation rapide avec le prélat que je raccompagne à sa voiture. Rendez-vous est pris pour lundi autour de 11 heures.
La soirée est animée par le groupe folklorique yaka de Pierre Manwana, les Bitshi-Bitshi. Un orchestre très à la mode et en vogue pour ces genres de rencontres. Avant leur concert, je parle à la star Manwana de mon intention de l'inviter à un festival de musique aux Antilles. Ses musiciens s'empressent de prendre mon adresse, mais je n'ai pas de carte de visite sur moi. Tout le paquet est resté à Strasbourg.
De passage à l'autre soirée mortuaire, celle de la famille Tsunda, je salue entre autres des visages connues dont Getou Mbala devenue entre-temps aveugle. J'ai une assez longue conversation avec Getou et Adrienne sa fille. Retrouvailles avec Robert Lemba, professeur de philosophie et de littérature à l'Unikin, que je n'ai plus revu depuis plus de trente ans. Je l'ai salué sans le reconnaître. Lerdot n'a pas du tout changé, increvable, égal à lui-même dans sa verve oratoire. Notre échange a tourné autour de nos expériences professionnelles respectives. On a aussi parlé politique car lui a milité au sein du PALU. A quoi je lui dis que la politique ne m'intéresse pas, du moins pas en ce moment; et je n'y crois pas du tout.
Lorsque je rentre du côté de l'espace d'Alida, Manwana commence son spectacle. Quoique la musique soit si belle, je suis choqué par la tenue de ses danseuses et danseurs. La présentation est à la limite de l'obscène selon moi. Soit. Le public apprécie tant bien que mal. C'est l'essentiel. Certains spectateurs l'ovationnent et dansent à son rythme.
Je raccompagne ensuite une amie qui s'excuse de rester et promet de revenir le lendemain, mais je ne l'ai plus revue. Un contre-temps sans doute. Il est presque 6 heures lorsque je regagne mes pénates afin de me préparer pour la suite diurne des cérémonies.
Frédéric me récupère autour de 9h30. On se pointe à la cérémonie, car la messe doit commencer à 11 heures. Mais la cérémonie de dépôt de fleurs par groupe ou famille dure plus longtemps que prévu. Il est déjà 12 heures. En chemin vers l'église, je dialogue avec Mamie Mbakata que je reconnais sans faute.
La soirée est animée par le groupe folklorique yaka de Pierre Manwana, les Bitshi-Bitshi. Un orchestre très à la mode et en vogue pour ces genres de rencontres. Avant leur concert, je parle à la star Manwana de mon intention de l'inviter à un festival de musique aux Antilles. Ses musiciens s'empressent de prendre mon adresse, mais je n'ai pas de carte de visite sur moi. Tout le paquet est resté à Strasbourg.
De passage à l'autre soirée mortuaire, celle de la famille Tsunda, je salue entre autres des visages connues dont Getou Mbala devenue entre-temps aveugle. J'ai une assez longue conversation avec Getou et Adrienne sa fille. Retrouvailles avec Robert Lemba, professeur de philosophie et de littérature à l'Unikin, que je n'ai plus revu depuis plus de trente ans. Je l'ai salué sans le reconnaître. Lerdot n'a pas du tout changé, increvable, égal à lui-même dans sa verve oratoire. Notre échange a tourné autour de nos expériences professionnelles respectives. On a aussi parlé politique car lui a milité au sein du PALU. A quoi je lui dis que la politique ne m'intéresse pas, du moins pas en ce moment; et je n'y crois pas du tout.
Lorsque je rentre du côté de l'espace d'Alida, Manwana commence son spectacle. Quoique la musique soit si belle, je suis choqué par la tenue de ses danseuses et danseurs. La présentation est à la limite de l'obscène selon moi. Soit. Le public apprécie tant bien que mal. C'est l'essentiel. Certains spectateurs l'ovationnent et dansent à son rythme.
Je raccompagne ensuite une amie qui s'excuse de rester et promet de revenir le lendemain, mais je ne l'ai plus revue. Un contre-temps sans doute. Il est presque 6 heures lorsque je regagne mes pénates afin de me préparer pour la suite diurne des cérémonies.
Frédéric me récupère autour de 9h30. On se pointe à la cérémonie, car la messe doit commencer à 11 heures. Mais la cérémonie de dépôt de fleurs par groupe ou famille dure plus longtemps que prévu. Il est déjà 12 heures. En chemin vers l'église, je dialogue avec Mamie Mbakata que je reconnais sans faute.
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