1 août 2014

De Zaventem à N'Djili

30 juillet 2014. J’ai passé la nuit à Auderghem Bruxelles, chez l’abbé Charles-Claver Ndandu. Parti hier de Strasbourg à 14.50, je ne suis arrivé à Bruxelles-Midi qu’autour 21h50 soit une heure de retard. Curieusement, c’est Mbuta Bwangi et son épouse Solange qui m’ont accueilli à la gare, à la demande de Charles bien entendu. J’ai été honoré d’être conduit dans la voiture de ma fille Barbelle. Mon mbuta tenait à me voir avant le voyage, à m’encourager, à me présenter ses condoléances et sa contribution aux funérailles. Ce dont je le remercie infiniment. La nuit, comme il fallait s’y attendre, était courte. A peine quatre heures de sommeil, car il fallait se réveiller tôt pour l’aéroport et l’abbé avait une cérémonie à 9h. Mon bagage une fois enregistré, je l’ai raccompagné à la gare de train.
En remontant vers le Départ, je rencontre Maître Liyolo, l’artiste congolais de renommée internationale. Toujours égal à lui-même, il cherche des renseignements pour son transit pour Vienne.  Je relève cette rencontre parce qu’il y a plus de vingt ans, nous avions pris Swissair ensemble à Brazzaville ; il partait aussi pour Vienne. On s’était rencontrés dans l’aérogare de Maya-Maya de la même façon qu’aujourd’hui à Zaventem. C’est mon porte-bonheur d’aéroport.
Dans la salle d’attente, j’ai eu la surprise d’entendre parler kikongo. Un kikongo auquel je suis habitué. Généralement, les Congolais préfèrent parler lingala ou français plutôt que kikongo. Je me retourne. Ce sont trois religieuses dont je n’identifie pas la congrégation. D’ailleurs, peut-on encore les distinguer de nos jours ? En tenue africaine, toutes les religieuses s’habillent pareillement. Je ne peux me retenir de les saluer en kikongo. Mais la surprise ne s’arrête pas là. Dans l’avion, nous nous retrouvons à des places voisines. Je les aide à monter leurs sacs de voyage dans les porte-bagages. 
Je découvre qu’elles appartiennent à la congrégation des Clarétaines, qu’elles reviennent d’un séjour en Espagne, de Saragosse plus précisément. Elles s’appellent : Sœurs Pauline Mboma, Jacqueline Mifuba et Perpétue Mabeya. On parle de tout, des abbés de Kikwit – Célé Manzanza, Robert Mangala, Chrysostome Akenda, et d’autres. On évoque des faits inconnus, connus.  De fil en aiguille, il se révèle qu’elles connaissent un certain Père Séraphin Kiosi, SMA. Que le monde est petit. Là alors, c’est le cas de le reconnaître.

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