11 septembre 2014. Un baobab vient de tomber. Un monument vient de s'écrouler. Un homme d'un autre âge, un survivant, vient de tirer sa révérence. Cet homme exceptionnel, c'est mon beau-père, mon père, le père de mon épouse. Un notable de la ville de Bandundu. Comme je suis béni, j'ai eu l'immense plaisir de le revoir un mois avant sa mort. Il était certes faible, mais visiblement en bonne santé en ce jour du 4 août 2014. J'ai dit aux miens que je l'ai trouvé en meilleure santé qu'en 2012.
Au sujet de cet homme, chacun a son commentaire, chacun a son appréciation. J'ai connu M. Bernard Mosimi d'abord par sa réputation avant même de l'avoir vu. Mes aînés du collège Saint Paul parlaient de lui. Tous mes anciens condisciples de Kalonda qui ont par la suite atterri au collège Kivuvu parlaient de lui. Toute l'élite intellectuelle de Bandundu connaissait ce "surveillant" exigeant et inflexible. La réputation de Mr Nkwan dépassait les treillis du collège. Et j'ai eu l'occasion de le voir en avril 74 à l'occasion de l'ordination de l'abbé Innocent Mwela. Les petits séminaristes étaient logés au collège.
Je lui ai parlé pour la toute première fois le 6 août 1978, le jour de ma vêture à Bandundu. Je l'avais rencontré dans la famille de Mampuya où Mushika Ngondi avait animé notre réception. Depuis, j'ai eu à le rencontrer à chacun de mes passages à Bandundu. Il était à la retraite lorsque je suis retourné de Rome. Plus d'une fois, on y était avec Faustin Mampuya mon interprète de kisakata.
Homme intègre, discipliné, cet éducateur chevronné était toujours vêtu de blanc; il avait une générosité inouïe, un amour des jeunes sans faille. J'ai été son hôte en 2003. Il nous a reçus pendant une semaine dans son palais de Budjala 48. Et nous étions soignés aux petits oignons comme on dit. En 2005, nous l'avons fait venir de Bandundu à Kinshasa lors de notre séjour au pays. Sa santé a décliné à partir de 2010. Je l'ai revu en 2012 lors de notre séjour au Congo avec les jumeaux. Il était très heureux de voir Chrystelle et Claver: il les a bénis. Chrystelle garde un très bon souvenir de lui. Malgré sa longue maladie, il a tenu bon jusqu'à ce jour. Paix à son âme!
Je lui ai parlé pour la toute première fois le 6 août 1978, le jour de ma vêture à Bandundu. Je l'avais rencontré dans la famille de Mampuya où Mushika Ngondi avait animé notre réception. Depuis, j'ai eu à le rencontrer à chacun de mes passages à Bandundu. Il était à la retraite lorsque je suis retourné de Rome. Plus d'une fois, on y était avec Faustin Mampuya mon interprète de kisakata.
Homme intègre, discipliné, cet éducateur chevronné était toujours vêtu de blanc; il avait une générosité inouïe, un amour des jeunes sans faille. J'ai été son hôte en 2003. Il nous a reçus pendant une semaine dans son palais de Budjala 48. Et nous étions soignés aux petits oignons comme on dit. En 2005, nous l'avons fait venir de Bandundu à Kinshasa lors de notre séjour au pays. Sa santé a décliné à partir de 2010. Je l'ai revu en 2012 lors de notre séjour au Congo avec les jumeaux. Il était très heureux de voir Chrystelle et Claver: il les a bénis. Chrystelle garde un très bon souvenir de lui. Malgré sa longue maladie, il a tenu bon jusqu'à ce jour. Paix à son âme!
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