Je ne me rends pas compte que je n'écris plus comme par le passé. Pourquoi? Eh bien, c'est parce que j'ai beaucoup à faire comme prétend toute personne qui voudrait justifier sa nonchalance. C'est cela. Oui, l'année académique est ouverte. Occasion pour moi d'éviter de répondre à mon courrier et d'honorer mes rendez-vous avec les lecteurs réguliers de mon blog. Je vous sais nombreux à travers le monde. Mais je ne peux que vous présenter des excuses pour ces longs temps morts.
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n'ai pas pu écrire sur mon blog. Raison totalement insuffisante et "alambiquée" comme aurait dit un illustre confrère d'heureuse mémoire. Molineau ou M'Borno pour les intimes. Mes congénères savent bien de qui je parle. Oui, voilà quelqu'un qui m'a rendu un service impayable. 1983. Je suis diacre à Kenge, secrétaire de l'évêque. Le hasard fait que je me retrouve à Matari accompagnant un illustre coopérant européen. Aussitôt arrivé, l'abbé Bwanana me présente les clefs d'une jeep Land Rover et me dit: "Je t'ordonne d'aller à Mahungu voir Tante Odette. La jeep est prête, à toi d'y aller à ton gré. Quant à ton visiteur, nous on s'en occupe". Paix à ton âme, Benjamin. Merci pour ce cadeau.
Pour la petite histoire, à cette époque, ma tante Odette Ngimba, sœur cadette de mon père, marié à M. Henri Mavudila, habitait Mahungu où son mari était directeur d'école. Un petit groupe s'est vite formé avec Gérard Mbengo. Je n'oublierai jamais les paroles de ma tante en me voyant: "Ah mini, ya fwaku dihika". Une réception de prince comme moi seul en suis bénéficiaire auprès des miens. Je suis aimé, très aimé des miens, je vous dis. Ma Tante Odette chérie, c'est la mère de Tsanga, Kalongo, Gloire, Charles ou de l'abbé Dieudonné Mavudila du diocèse de Popo, lequel je crois n'était pas encore né.
Bref, le temps passe vite, voire très vite. On vieillit chaque jour qui se lève, prêt à laisser l'espace aux plus jeunes pour que la vie fleurisse en eux.
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