Je ne l'ai pas oublié bien que j'aie reçu un message de Mme Traudl Schmitt, une des rares personnes à s'en souvenir: "Natürlich denke ich an Dich... besonders heute an Deinem Namenstag. Alles Liebe und Gute, Gesundheit und Glück, Erfolg und ein gutes Leben."
Merci Traudl pour ta fidélité. Voilà vingt-trois ans que tu n'as jamais oublié de me souhaiter bonne fête patronale. Une fête devenue quelque peu désuète. Soit. La pensée est là; c'est l'essentiel.
Un jour pareil aux autres mais pas tout à fait. Je ne suis sorti qu'après 18 heures pour une virée nocturne à la plage de Folkstone. Conversations avec pas mal des gens, mais plus soucieux de s'enquérir de l'ouragan Irma que de mon saint patron dont ils ne savent que peu ou prou. Des voeux d'anniversaire de naissance écrits à trois dames : Ritha Kayolo à Paris, Béa Mukangu à Wash DC, et Nadine à Kinshasa.
9.9.79, je foule le sol européen pour la première fois par un vol d'Air Zaïre qui a atterri à Fiumicino à 6h00 du matin. J'ai dû revoir ma copie de langue italienne apprise à partir d'un manuel Italien sans peine arraché à Zéphyrin Mukangu, convaincu que mon parcours me menerait vraisemblablement eun jour en Italie. Ce fut chose faite une année plus tard. La blague courait que pour bien parler l'italien, il suffisait de tourner les mots latins au datif ou à l'ablatif. C'était un bon coup de départ. Je parlais sans me préoccuper des fautes comme d'ailleurs je le fais pour toute langue. Quoi dire encore? Rien.
Je suis fatigué, je vais dormir. Mille excuses!
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